Deux ans durant, cet agent de la police nigériane aura été victime d’un réseau de proxénètes en Côte d’Ivoire. Enfermée dans une chambre elle était forcée à coucher avec des clients. Briges, c’est le nom qu’elle a donnée à la police ivoirienne une fois sortie des griffes de ses ravisseurs qui l’ont transformée en esclave sexuelle. La vingtaine non révolue, Briges était agente de la police fédérale du Nigeria et, en service à Lagos. Selon ses déclarations à la police ivoirienne des personnes lui auraient fait croire qu’elle pouvait travailler en Afrique du Sud. Une proposition qu’elle aurait acceptée avant de se retrouver contre toute attente à Abidjan. Enfermée dans une chambre, Briges sera forcée à coucher avec des clients. Ses ravisseurs l’avaient sommée de rapporter par cette activité la somme d’un million de francs cfa avant de la libérer. Ce qu’elle fit avec succès. Ce succès attisa davantage l’appétit des ses ravisseurs qui réclamèrent ensuite la somme de 4 millions de francs cfa la deuxième année. Les ravisseurs ne sont tout autre que des proxénètes composés d’hommes et de femmes, établis entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria. Ils ont pour habitude de convoyer les jeunes filles en direction d’Abidjan pour les livrer au métier de sexe. Briges a pu identifier une jeune femme, du nom de Amohi Merciamour, auprès de la police. Cette dernière a été condamnée, mardi dernier à 18 mois d’emprisonnement ferme pour proxénétisme. Elle est également interdite de paraître sur le territoire ivoirien pendant 10ans.
Faits Divers Publié le jeudi 18 juin 2015 | Le Bélier Intrépide