Dimbokro – N’goran Ehui Camille alias Popolo, 31 ans, Ivoirien, appréhendé le 1er juin par la police de Dimbokro après avoir réussi une attaque à mains armées avec sa bande dans un hôtel local, au quartier Blaidy, en complicité avec un bijoutier, a été condamné mercredi à 20 ans de prison ferme après avoir longuement distrait le tribunal dans des déclarations inconstantes.
Popolo qui a comparu pour ‘’vol à mains armées, en réunion ; association de malfaiteurs le 23 janvier 2013 ; détention illégale d’armes à feu de la première catégorie du 23 janvier 2013 au 1er juin 2015 et le 5 février 2014, a écopé d'une peine privative de liberté de 20 ans, assortie d'une amande de 500 000 FCFA. Il écope également de 10 ans de privation de droits civiques et cinq ans d’interdiction de paraître sur le territoire national à l’exception de son département de naissance.
Il a été déjà condamné à 18 mois de prison en 2010 pour vol avec effraction.
Selon N’guessan Kouassi Martin, gérant de l’hôtel attaqué par Popolo et sa bande, qui s’est constitué partie civile et a été reçu dans son action pour un dédommagement de 2 000 000 FCFA, les malfrats se sont faits passés pour la police venue en contrôle.
"Une fois à l’intérieur, ils m’ont maitrisé avec leurs armes et se sont mis à frapper à toutes les chambres en s’annonçant comme la police. Ils m’ont jeté dans une pièce, ligoté et l’un d’entre eux m’a donné un coup de couteau au bas ventre", a-t-il raconté.
M. N'Guessan Kouassi a ajouté que les malfrats l'ont menacé en ces termes: "Nous sommes venus pour quelqu’un qui est ici ce soir. Si tu ne coopères pas, ce serait tant pis pour toi". "Puis ils ont rassemblé tous les clients au centre de la cour pour les dépouiller", a-t-il poursuivi.
Pour sa part, Popolo a reconnu les faits, précisant que c’est un certain Johnson "qui a tout organisé". "L’or, il l’a volé au chef du village de Tangoumansou mais c’est le FRCI Ahmed qui s’est tiré avec. Au partage, ils m’ont remis 25 000 FCFA, me promettant de me voir après. C’est en rentrant à Abidjan que les trois autres dont Ahmed m’ont laissé le pistolet mitrailleur qu’ils ont jugé encombrant, je l’ai enterré au bord du N’Zi ", a-t-il expliqué.
Ce chef de gang et sa bande composée de Bah Mohamed (bijoutier) à Dimbokro sous les verrous, Ahmed (élément FRCI), Johnson, Chahin et Chacoul tous venus d’Abidjan étaient recherchés suite à ce braquage perpétré dans la nuit du 22 au 23 janvier 2013, à l’hôtel Ahégoué du quartier Blaidy de Dimbokro. Un braquage qui portait sur un butin de 725.000 FCFA, 100 grammes d’or d’une valeur marchande de 2.400.000 FCFA, un bijou en or et six téléphones portables.
Munis d’un pistolet mitrailleur "PMGVEARM’", d’un fusil calibre 12, de deux pistolets automatiques et de machettes, ils ont séquestré aussi une employée.
En dehors de Bah Mohamed et Popolo incarcérés à la maison d’arrêt et de correction de Dimbokro, les autres membres du gang sont en fuite.
Le procureur Brou Jean s’est dit "très heureux de l’arrestation de ces deux éléments du gang" et a félicité la police.
"Depuis 2010, il n’y a pas de répit pour les habitants de Dimbokro, pour la police. J’étais obligé d’héberger les avocats qui venaient d’Abidjan pour leur sécurité sur place. Popolo est une grave menace pour Dimbokro, pour la société. Aujourd’hui, il est trophée que nous brandissons à la population car depuis son arrestation, Dimbokro vit en paix".
(AIP)
Zgrp/akn/tm
Popolo qui a comparu pour ‘’vol à mains armées, en réunion ; association de malfaiteurs le 23 janvier 2013 ; détention illégale d’armes à feu de la première catégorie du 23 janvier 2013 au 1er juin 2015 et le 5 février 2014, a écopé d'une peine privative de liberté de 20 ans, assortie d'une amande de 500 000 FCFA. Il écope également de 10 ans de privation de droits civiques et cinq ans d’interdiction de paraître sur le territoire national à l’exception de son département de naissance.
Il a été déjà condamné à 18 mois de prison en 2010 pour vol avec effraction.
Selon N’guessan Kouassi Martin, gérant de l’hôtel attaqué par Popolo et sa bande, qui s’est constitué partie civile et a été reçu dans son action pour un dédommagement de 2 000 000 FCFA, les malfrats se sont faits passés pour la police venue en contrôle.
"Une fois à l’intérieur, ils m’ont maitrisé avec leurs armes et se sont mis à frapper à toutes les chambres en s’annonçant comme la police. Ils m’ont jeté dans une pièce, ligoté et l’un d’entre eux m’a donné un coup de couteau au bas ventre", a-t-il raconté.
M. N'Guessan Kouassi a ajouté que les malfrats l'ont menacé en ces termes: "Nous sommes venus pour quelqu’un qui est ici ce soir. Si tu ne coopères pas, ce serait tant pis pour toi". "Puis ils ont rassemblé tous les clients au centre de la cour pour les dépouiller", a-t-il poursuivi.
Pour sa part, Popolo a reconnu les faits, précisant que c’est un certain Johnson "qui a tout organisé". "L’or, il l’a volé au chef du village de Tangoumansou mais c’est le FRCI Ahmed qui s’est tiré avec. Au partage, ils m’ont remis 25 000 FCFA, me promettant de me voir après. C’est en rentrant à Abidjan que les trois autres dont Ahmed m’ont laissé le pistolet mitrailleur qu’ils ont jugé encombrant, je l’ai enterré au bord du N’Zi ", a-t-il expliqué.
Ce chef de gang et sa bande composée de Bah Mohamed (bijoutier) à Dimbokro sous les verrous, Ahmed (élément FRCI), Johnson, Chahin et Chacoul tous venus d’Abidjan étaient recherchés suite à ce braquage perpétré dans la nuit du 22 au 23 janvier 2013, à l’hôtel Ahégoué du quartier Blaidy de Dimbokro. Un braquage qui portait sur un butin de 725.000 FCFA, 100 grammes d’or d’une valeur marchande de 2.400.000 FCFA, un bijou en or et six téléphones portables.
Munis d’un pistolet mitrailleur "PMGVEARM’", d’un fusil calibre 12, de deux pistolets automatiques et de machettes, ils ont séquestré aussi une employée.
En dehors de Bah Mohamed et Popolo incarcérés à la maison d’arrêt et de correction de Dimbokro, les autres membres du gang sont en fuite.
Le procureur Brou Jean s’est dit "très heureux de l’arrestation de ces deux éléments du gang" et a félicité la police.
"Depuis 2010, il n’y a pas de répit pour les habitants de Dimbokro, pour la police. J’étais obligé d’héberger les avocats qui venaient d’Abidjan pour leur sécurité sur place. Popolo est une grave menace pour Dimbokro, pour la société. Aujourd’hui, il est trophée que nous brandissons à la population car depuis son arrestation, Dimbokro vit en paix".
(AIP)
Zgrp/akn/tm