Abidjan - L'armée tchadienne a mené mercredi des frappes aériennes au Nigeria sur des positions des islamistes de Boko Haram en représailles au double attentat meurtrier commis lundi à N'Djamena, annonce un communiqué de l'état-major de l'armée tchadienne relayé par la presse.
"En réaction aux actes lâches et barbares perpétrés par les terroristes de Boko Haram contre l'école de police et les abords du commissariat central de police, occasionnant la mort de plusieurs citoyens tchadiens, les forces armées et de sécurité ont mené ce mercredi des frappes aériennes en représailles, sur des positions de ces terroristes en territoire nigérian", indique un communiqué de l'état-major.
Les raids ont détruit six bases des islamistes et causé dans leurs rangs de nombreux dégâts humains et matériels, assure l'état-major, précisant que leurs forces de défense toujours prêtes et promptes à réagir, "vont traquer sans merci ces terroristes sans foi ni loi pour qu'aucune goutte de sang tchadien versé ne reste impunie".
Deux attaques simultanées contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena ont fait au moins 33 morts et une centaine de blessés lundi, une première dans la capitale tchadienne.
Ces attaques n'ont pas été revendiquées mais le Tchad les a attribuées au groupe islamiste nigérian Boko Haram.
L'armée tchadienne est engagée en première ligne dans une opération militaire régionale depuis février contre l'insurrection de Boko Haram, qui s'est étendue au-delà du nord-est du Nigeria vers les pays limitrophes.
(AIP)
akn/kam
"En réaction aux actes lâches et barbares perpétrés par les terroristes de Boko Haram contre l'école de police et les abords du commissariat central de police, occasionnant la mort de plusieurs citoyens tchadiens, les forces armées et de sécurité ont mené ce mercredi des frappes aériennes en représailles, sur des positions de ces terroristes en territoire nigérian", indique un communiqué de l'état-major.
Les raids ont détruit six bases des islamistes et causé dans leurs rangs de nombreux dégâts humains et matériels, assure l'état-major, précisant que leurs forces de défense toujours prêtes et promptes à réagir, "vont traquer sans merci ces terroristes sans foi ni loi pour qu'aucune goutte de sang tchadien versé ne reste impunie".
Deux attaques simultanées contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena ont fait au moins 33 morts et une centaine de blessés lundi, une première dans la capitale tchadienne.
Ces attaques n'ont pas été revendiquées mais le Tchad les a attribuées au groupe islamiste nigérian Boko Haram.
L'armée tchadienne est engagée en première ligne dans une opération militaire régionale depuis février contre l'insurrection de Boko Haram, qui s'est étendue au-delà du nord-est du Nigeria vers les pays limitrophes.
(AIP)
akn/kam