Yamoussoukro - Le ministère auprès du président de la République, chargé de la défense organise depuis jeudi à Yamoussoukro, une session de formation préparatoire en prélude à l’installation en Côte d’Ivoire d’un institut d’études stratégiques (IESD) et de défense à vocation sous-régionale qui va préparer les cadres à l’exercice de fonctions stratégiques tout en suscitant l’intérêt des populations sur les questions de défense et de sécurité par la promotion du lien Armée-Nation.
La session est initiée en partenariat avec l’institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) de France et l’organisation des Nation Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) autour du thème "les relations armée-nation: quel modèle pour l’Afrique?".
Elle s’inscrit dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité RSS) et réunit les généraux, officiers et spécialistes des questions de sécurité en provenance de la France, du continent africain et particulièrement de la CEDEAO, ainsi que des représentants de la société civile et des experts des structures partenaires.
Le ministre auprès du président de la République chargé de la défense, Paul Koffi Koffi a rendu hommage, jeudi, à l’ouverture de la session inaugurale de l’IESD au président Ouattara pour avoir perçu la nécessité de disposer d’un centre d’excellence en matière de stratégie de défense.
Il a indiqué que l’idée de l’IESD est née du constat de l’absence d’un instrument de réflexion et de recherche aux côtés des écoles classiques et de formation spécialisées.
"Ce besoin, donc se faisant, nous avons eu des réflexions avec nos partenaires pour nous aider à installer cet établissement qui voit donc le jour ici même à Yamoussoukro", a expliqué le ministre Paul Koffi Koffi qui a dit espérer que les résultats de "cette session inaugurale de l’IESD qui est une session pilote nous encourageront à édifier l’établissement pour en faire un établissement d’excellence à vocation régionale et ouvert au monde''.
L’objectif de la session inaugurale est d’aboutir à des pistes de solutions pour connaitre en définitive le type d’armée pour le continent et de faire la promotion de l’esprit de défense nationale et le lien armée-nation mais également de vulgariser la réforme du secteur de sécurité.
"Il s’agit aussi de diffuser la politique de défense et de sécurité au niveau des cadres dirigeants qu’ils soient du secteur privé ou du secteur public, et d’analyser les questions sécuritaires dans une vision régionale tout en permettant de préparer les cadres dirigeants civils militaires à l’exercice des fonctions stratégiques et de développer entre eux une synergie même au-delà des sessions", a souligné le ministre chargé de la Défense Paul Koffi Koffi.
La session préparatoire de l’IESD est placée sous le haut patronage du président de la République Alassane Ouattara et sous la présidence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Elle sera l’occasion pour 10 éminents spécialistes des questions sécuritaires de présenter durant cinq jours des communications devant 60 auditeurs.
Les communications porteront sur les "nations africaines: fondement, forces et faiblesses", "les armées africaines: classification et évolution depuis les indépendances", "les armées africaines et la politique", "le rôle des médias dans les relations armée-nation", "le DDR et la réconciliation", "la réforme du secteur de sécurité" et des études de cas sur les pays africains.
nam/ask
La session est initiée en partenariat avec l’institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) de France et l’organisation des Nation Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) autour du thème "les relations armée-nation: quel modèle pour l’Afrique?".
Elle s’inscrit dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité RSS) et réunit les généraux, officiers et spécialistes des questions de sécurité en provenance de la France, du continent africain et particulièrement de la CEDEAO, ainsi que des représentants de la société civile et des experts des structures partenaires.
Le ministre auprès du président de la République chargé de la défense, Paul Koffi Koffi a rendu hommage, jeudi, à l’ouverture de la session inaugurale de l’IESD au président Ouattara pour avoir perçu la nécessité de disposer d’un centre d’excellence en matière de stratégie de défense.
Il a indiqué que l’idée de l’IESD est née du constat de l’absence d’un instrument de réflexion et de recherche aux côtés des écoles classiques et de formation spécialisées.
"Ce besoin, donc se faisant, nous avons eu des réflexions avec nos partenaires pour nous aider à installer cet établissement qui voit donc le jour ici même à Yamoussoukro", a expliqué le ministre Paul Koffi Koffi qui a dit espérer que les résultats de "cette session inaugurale de l’IESD qui est une session pilote nous encourageront à édifier l’établissement pour en faire un établissement d’excellence à vocation régionale et ouvert au monde''.
L’objectif de la session inaugurale est d’aboutir à des pistes de solutions pour connaitre en définitive le type d’armée pour le continent et de faire la promotion de l’esprit de défense nationale et le lien armée-nation mais également de vulgariser la réforme du secteur de sécurité.
"Il s’agit aussi de diffuser la politique de défense et de sécurité au niveau des cadres dirigeants qu’ils soient du secteur privé ou du secteur public, et d’analyser les questions sécuritaires dans une vision régionale tout en permettant de préparer les cadres dirigeants civils militaires à l’exercice des fonctions stratégiques et de développer entre eux une synergie même au-delà des sessions", a souligné le ministre chargé de la Défense Paul Koffi Koffi.
La session préparatoire de l’IESD est placée sous le haut patronage du président de la République Alassane Ouattara et sous la présidence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Elle sera l’occasion pour 10 éminents spécialistes des questions sécuritaires de présenter durant cinq jours des communications devant 60 auditeurs.
Les communications porteront sur les "nations africaines: fondement, forces et faiblesses", "les armées africaines: classification et évolution depuis les indépendances", "les armées africaines et la politique", "le rôle des médias dans les relations armée-nation", "le DDR et la réconciliation", "la réforme du secteur de sécurité" et des études de cas sur les pays africains.
nam/ask
