Abidjan - La Journée de l’enfant africain (JEA) a été célébrée dans une ambiance festive jeudi à Abidjan, à la bourse du travail de Treichville autour du thème "25 ans apr
ès l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant : accélérons les efforts collectifs pour mettre fin aux mariages des enfants en Afrique".
A l’initiative du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, cette célébration qui avait pour sous thème "Protection des enfants : la responsabilité des parents", a permis aux différentes parties prenantes qui œuvrent au mieux-être des enfants, de décrier l’injustice faite aux enfants d’Afrique, en particulier aux jeunes filles qui sont mariées de force, foulant ainsi au pied leur statut d’enfant qui leur donne droit à l’éducation, à l’amour et à l’épanouissement.
Rappelant le sous thème et la décision prise par le Président Alassane Ouattara ,de rendre l’école obligatoire dès la rentrée prochaine, La ministre de la Solidarité, Anne Désirée Ouloto, a souligné à l’issue de cette rencontre, que les parents sont le premier rempart des enfants et qu’ils doivent œuvrer à faire respecter leur statut d’enfant et non les retirer de l’école en vue de les marier de force violant ainsi la loi qui interdit le mariage avant la majorité qui est de 18 ans pour les filles.
Elle s’est aussi félicitée de l’existence du parlement des enfants en Côte d’Ivoire qui contribue à aider gouvernement et parents à agir en synergie pour l’épanouissement et le respect des droits des enfants.
"En Afrique deux filles sur cinq sont mariées avant l’âge de 18 ans et une sur 10 avant l’âge de 15 ans, le droit des filles à ne pas être mariées avant leur majorité et sans leur consentement est l’un des droits fondamentaux les plus violés dans le monde(…). Le mariage d’enfant est un obstacle à l’atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement", a affirmé pour sa part la représentante de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, Christina De Bruin.
Elle a appelé à une mobilisation en vue d’enrayer le fléau, et félicité le pays pour ses actions pour atteindre cet objectif notamment l’élaboration d’un plan accéléré de lutte contre les mariages précoces.
Ainsi que les dispositions relatives à l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes et la vulgarisation de la stratégie nationale de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG).
A l’instar de la communauté africaine, la Côte d’Ivoire célèbre chaque année, le 16 juin, la Journée de l’Enfant africain, instituée en juillet 1990, à travers la Résolution CMRes-1290 (XL) de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), aujourd’hui Union africaine (UA).
Cette journée célèbre la mémoire des écoliers innocents massacrés à SOWETO, en 1976, par le régime de l’apartheid alors au pouvoir en Afrique du Sud.
En Côte d’Ivoire l’organisation de la 25ème édition de la JEA vise à mobiliser la communauté nationale autour de la problématique de la protection, du respect, de la promotion et de la réalisation des droits des enfants pour leur mieux-être.
(AIP)
amak/kam
ès l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant : accélérons les efforts collectifs pour mettre fin aux mariages des enfants en Afrique".
A l’initiative du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, cette célébration qui avait pour sous thème "Protection des enfants : la responsabilité des parents", a permis aux différentes parties prenantes qui œuvrent au mieux-être des enfants, de décrier l’injustice faite aux enfants d’Afrique, en particulier aux jeunes filles qui sont mariées de force, foulant ainsi au pied leur statut d’enfant qui leur donne droit à l’éducation, à l’amour et à l’épanouissement.
Rappelant le sous thème et la décision prise par le Président Alassane Ouattara ,de rendre l’école obligatoire dès la rentrée prochaine, La ministre de la Solidarité, Anne Désirée Ouloto, a souligné à l’issue de cette rencontre, que les parents sont le premier rempart des enfants et qu’ils doivent œuvrer à faire respecter leur statut d’enfant et non les retirer de l’école en vue de les marier de force violant ainsi la loi qui interdit le mariage avant la majorité qui est de 18 ans pour les filles.
Elle s’est aussi félicitée de l’existence du parlement des enfants en Côte d’Ivoire qui contribue à aider gouvernement et parents à agir en synergie pour l’épanouissement et le respect des droits des enfants.
"En Afrique deux filles sur cinq sont mariées avant l’âge de 18 ans et une sur 10 avant l’âge de 15 ans, le droit des filles à ne pas être mariées avant leur majorité et sans leur consentement est l’un des droits fondamentaux les plus violés dans le monde(…). Le mariage d’enfant est un obstacle à l’atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement", a affirmé pour sa part la représentante de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, Christina De Bruin.
Elle a appelé à une mobilisation en vue d’enrayer le fléau, et félicité le pays pour ses actions pour atteindre cet objectif notamment l’élaboration d’un plan accéléré de lutte contre les mariages précoces.
Ainsi que les dispositions relatives à l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes et la vulgarisation de la stratégie nationale de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG).
A l’instar de la communauté africaine, la Côte d’Ivoire célèbre chaque année, le 16 juin, la Journée de l’Enfant africain, instituée en juillet 1990, à travers la Résolution CMRes-1290 (XL) de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), aujourd’hui Union africaine (UA).
Cette journée célèbre la mémoire des écoliers innocents massacrés à SOWETO, en 1976, par le régime de l’apartheid alors au pouvoir en Afrique du Sud.
En Côte d’Ivoire l’organisation de la 25ème édition de la JEA vise à mobiliser la communauté nationale autour de la problématique de la protection, du respect, de la promotion et de la réalisation des droits des enfants pour leur mieux-être.
(AIP)
amak/kam