Agboville - Les commandants d’unités des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), ont exprimé, jeudi, à Agboville, leur engagement à former leurs personnels sur les violences liées aux conflits et à lutter contre l'impunité à l’ouverture de la deuxième session de plaidoyer de haut niveau sur les violences sexuelles liées aux conflits initiée à leur intention par l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).
Leur porte-parole, le lieutenant colonel Jean-Hubert Ouassenan, commandant du premier bataillon de commandos et de parachutistes (1er BCP) l'a affirmé, à cette occasion, soutenant, "au nom de tous les chefs de corps ici présents, nous nous engageons à former nos personnels contre les violences sexuelles liées au conflit et surtout de lutter contre l’impunité, au cas où ces violences seraient commises par un de nos hommes".
Cette prise de position s’inscrit dans l’objectif de l’atelier expliqué par la conseillère pour la protection des femmes à la division des droits de l’homme de l'ONUCI, Caroline Allibert-Delestras, précisant que depuis que les Frci sont listées dans le rapport 2012, 2013 et 2014 du secrétaire général des Nations unies, elles se doivent de prendre des engagements concrets, et montrer qu’elles peuvent en être retirées.
Le colonel Ouassenan a soutenu que cet engagement va dans la droite ligne de la vision nouvelle de la Côte d’Ivoire, qui depuis la crise postélectorale, a décidé de rattraper son retard, surtout au plan des standards internationaux.
Plusieurs stages, formations, plaidoyers, toilettages des textes ont été entrepris et réalisés, a assuré l’officier supérieur, précisant que la session de plaidoyer vient à "point nommé", pour permettre aux officiers de s’approprier les neuf points du code de conduite du soldat ivoirien. Il a ajouté que ce plaidoyer vient renforcer le plan d’action du commandant des forces terrestres.
Ce plan d’action impose l’enseignement des standards internationaux, de l’éthique et de la déontologie dans tous les stages et formation de l’armée ivoirienne, a assuré le commandant du 1er BCP.
Une soixantaine de commandant d’unités des forces terrestres, aériennes et navales sont réunies depuis mardi à Agboville, sur l’initiative de l'ONUCI pour deux sessions de plaidoyer de haut niveau, de deux jours chacune. Chacune des sessions comprend trente officiers. L’atelier prend fin vendredi.
(AIP)
dd/akn/ask
Leur porte-parole, le lieutenant colonel Jean-Hubert Ouassenan, commandant du premier bataillon de commandos et de parachutistes (1er BCP) l'a affirmé, à cette occasion, soutenant, "au nom de tous les chefs de corps ici présents, nous nous engageons à former nos personnels contre les violences sexuelles liées au conflit et surtout de lutter contre l’impunité, au cas où ces violences seraient commises par un de nos hommes".
Cette prise de position s’inscrit dans l’objectif de l’atelier expliqué par la conseillère pour la protection des femmes à la division des droits de l’homme de l'ONUCI, Caroline Allibert-Delestras, précisant que depuis que les Frci sont listées dans le rapport 2012, 2013 et 2014 du secrétaire général des Nations unies, elles se doivent de prendre des engagements concrets, et montrer qu’elles peuvent en être retirées.
Le colonel Ouassenan a soutenu que cet engagement va dans la droite ligne de la vision nouvelle de la Côte d’Ivoire, qui depuis la crise postélectorale, a décidé de rattraper son retard, surtout au plan des standards internationaux.
Plusieurs stages, formations, plaidoyers, toilettages des textes ont été entrepris et réalisés, a assuré l’officier supérieur, précisant que la session de plaidoyer vient à "point nommé", pour permettre aux officiers de s’approprier les neuf points du code de conduite du soldat ivoirien. Il a ajouté que ce plaidoyer vient renforcer le plan d’action du commandant des forces terrestres.
Ce plan d’action impose l’enseignement des standards internationaux, de l’éthique et de la déontologie dans tous les stages et formation de l’armée ivoirienne, a assuré le commandant du 1er BCP.
Une soixantaine de commandant d’unités des forces terrestres, aériennes et navales sont réunies depuis mardi à Agboville, sur l’initiative de l'ONUCI pour deux sessions de plaidoyer de haut niveau, de deux jours chacune. Chacune des sessions comprend trente officiers. L’atelier prend fin vendredi.
(AIP)
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