Abidjan (Côte d’Ivoire) - Au moins six personnes dont une fillette de quatre ans ont trouvé la mort dans la nuit de samedi à dimanche dans des éboulements de terre et effondrements de maison survenus à Abidjan à la suite d’une forte pluie qui s’est abattue sur la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.
Dans la commune d’Attécoubé au Centre-Ouest d’Abidjan, deux éboulements de terre ont été enregistrés à Mossikro , un quartier précaire où des maisons sont bâties sur le flanc des collines. Le premier, a eu lieu, au sous-quartier Dindé où trois personnes de sexe masculin, âgées entre 25 et 30 ans, ont trouvé la mort dans une même cour.
Les corps retirés des décombres ont été enlevés aux environs de 10h30, Gmt et heure locale par les services des pompes funèbres en présence de trois policiers du Commissariat du 28è Arrondissement. Le deuxième éboulement est survenu dans le sous-quartier Kouroukôrô, où une fillette de quatre ans, est décédée.
Le bilan provisoire de ce drame de Mossikro fait également état d’un blessé grave, évacué au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville (Sud d’Abidjan).
"C’est regrettable parce qu’on nous a confié la responsabilité d’évacuer ce site. Nous l’avons fait, mais les gens sont revenus s’installer à nouveau", a déploré Issa Soro, le porte-parole de la chefferie dans un entretien à APA lors de l’enlèvement de la dépouille des victimes.
" Depuis l’année dernière, il y a une sensibilisation permanente dans ces zones à risques où des maisons ont été détruites en présence des agents de la mairie", a-t-il poursuivi.
Dans la commune d’Adjamé (Centre) "deux morts ont été aussi enregistrés" au quartier Paillet dans "l’effondrement d’une maison". Les corps ont été transférés à la morgue de l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA), situé à proximité.
Comme chaque année, la Côte d’Ivoire fait face à des éboulements de terrains et des inondations pendant les saisons de pluie dont le pic est enregistré dans le mois de juin.
Dans le cadre de sa politique de prévention des catastrophes dues aux inondations et aux éboulements de terrains, le gouvernement ivoirien s’est engagé à poursuivre les opérations de libération des sites dans les zones à risque. Il propose également des Lotissements à équipements modérés (LEM) dans le cadre du vaste programme présidentiel de logements sociaux.
En 2013, le gouvernement a instruit les ministres concernés par la prévention des catastrophes de prendre des "mesures diligentes" pour le relogement de 3 310 foyers menacés.
L’opération de recasement qui a concerné au total 6 000 familles installées dans les zones à risque a été estimée à 1,5 milliard de FCFA dont 900 millions destinés à la relocalisation des foyers victimes, à raison de 150 000 FCFA par ménage.
Malgré les kits de relogement de 150 000 FCFA et les opérations de sensibilisation, de sécurisation et de démolition des sites, des ménages récalcitrants sont revenus dans certaines zones à risque.
LS/APA
Dans la commune d’Attécoubé au Centre-Ouest d’Abidjan, deux éboulements de terre ont été enregistrés à Mossikro , un quartier précaire où des maisons sont bâties sur le flanc des collines. Le premier, a eu lieu, au sous-quartier Dindé où trois personnes de sexe masculin, âgées entre 25 et 30 ans, ont trouvé la mort dans une même cour.
Les corps retirés des décombres ont été enlevés aux environs de 10h30, Gmt et heure locale par les services des pompes funèbres en présence de trois policiers du Commissariat du 28è Arrondissement. Le deuxième éboulement est survenu dans le sous-quartier Kouroukôrô, où une fillette de quatre ans, est décédée.
Le bilan provisoire de ce drame de Mossikro fait également état d’un blessé grave, évacué au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville (Sud d’Abidjan).
"C’est regrettable parce qu’on nous a confié la responsabilité d’évacuer ce site. Nous l’avons fait, mais les gens sont revenus s’installer à nouveau", a déploré Issa Soro, le porte-parole de la chefferie dans un entretien à APA lors de l’enlèvement de la dépouille des victimes.
" Depuis l’année dernière, il y a une sensibilisation permanente dans ces zones à risques où des maisons ont été détruites en présence des agents de la mairie", a-t-il poursuivi.
Dans la commune d’Adjamé (Centre) "deux morts ont été aussi enregistrés" au quartier Paillet dans "l’effondrement d’une maison". Les corps ont été transférés à la morgue de l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA), situé à proximité.
Comme chaque année, la Côte d’Ivoire fait face à des éboulements de terrains et des inondations pendant les saisons de pluie dont le pic est enregistré dans le mois de juin.
Dans le cadre de sa politique de prévention des catastrophes dues aux inondations et aux éboulements de terrains, le gouvernement ivoirien s’est engagé à poursuivre les opérations de libération des sites dans les zones à risque. Il propose également des Lotissements à équipements modérés (LEM) dans le cadre du vaste programme présidentiel de logements sociaux.
En 2013, le gouvernement a instruit les ministres concernés par la prévention des catastrophes de prendre des "mesures diligentes" pour le relogement de 3 310 foyers menacés.
L’opération de recasement qui a concerné au total 6 000 familles installées dans les zones à risque a été estimée à 1,5 milliard de FCFA dont 900 millions destinés à la relocalisation des foyers victimes, à raison de 150 000 FCFA par ménage.
Malgré les kits de relogement de 150 000 FCFA et les opérations de sensibilisation, de sécurisation et de démolition des sites, des ménages récalcitrants sont revenus dans certaines zones à risque.
LS/APA