Dans une déclaration dont nous avons reçu copie le mardi 23 juin 2015, le Réseau des artisans pour la paix et le développement (REPADEV) « exige la libération sans condition du Professeur Sébastien Dano Djédjé, son président du Conseil d’administration (PCA) » détenu depuis bientôt deux mois. Pour le REPADEV, Dano Djédjé « est en prison pour des mobiles non encore élucidés ». De plus, il présente son PCA comme un homme épris de paix et de réconciliation, crédo que s’est attribué le REPADEV. « En qualité de ministre chargé de la réconciliation et des relations avec les Institutions, il fut l’artisan du retour de la paix dans les localités du Haut-Sassandra (…). Ensuite, membre fondateur du REPADEV, il avait lancé un appel au Président Ouattara à travers la presse dès la fin des hostilités en mai 2011. A cette période, il avait condamné tous les actes de violences d’où qu’ils viennent et a exigé l’arrêt définitif de toute belligérance. Encore, le 30 juin 2011, le Professeur Dano Djédjé, au nom du REPADEV, est monté au créneau pour encourager le Président Ouattara à perséverer sans relâche sur la voie de la réinstauration de la sécurité, indispensable au retour de la confiance et des déplacés à leurs domiciles respectifs. Enfin, au cours de la période de septembre à novembre 2011, le Professeur Sébastien Dano Djédjé a appuyé le REPADEV dans ses activités de sensibilisation à la paix et à la cohabitation pacifique intercommunautaire dans les localités de Meagui, Okrouyo, Baleboua et Abedem en proie à des conflits intercommunautaires », a fait ressortir le REPADEV dans sa déclaration.
A.A
A.A