A un peu plus d’une semaine de la publication de la liste des trois (3) coachs, pour le sprint final de la course à la succession d’Hervé Renard à la tête des Eléphants (début juillet), deux sérieux prétendants au poste ont jeté l’éponge. Il s’agit du français José Anigo et du Nigérian Stephen Keshi. Si le premier a préféré quitter la course pour signer à l’Espérance Sportif de Tunis, Stephen Keshi a coupé court à ses ambitions, en raison de la polémique qu’a suscitée sa candidature, dans son pays. Toute chose qui concoure au grand bonheur des 57 autres concurrents restants, dont le français, Raymond Domenech. Ces deux retraits font bien l’affaire de l’ancien sélectionneur des bleus (entre 2004 et 2010). Lui qui est annoncé comme le grand favori pour l’obtention du poste. Mais, des deux coachs sortis de la liste, c’est le départ de Keshi qui fait le plus de bien à Raymond Domenech. En effet, des 57 entraîneurs candidats au poste de sélectionneur national des champions d’Afrique 2015, le technicien nigérian fait parti des deux (2) entraineurs de la liste, avec Raymond Domenech, à avoir disputés une phase finale de Coupe du monde (en 2014 avec le Nigéria). En plus, Stephen Keshi a l’avantage de connaître la mentalité du football africain, pour avoir remporté la CAN 2013 avec le Nigéria et coaché des sélections telles que le Togo (2004 – 2007) et le Mali (de 2008 à 2010). En 46 rencontres disputées à la tête des Supers Eagles, Stephen Keshi affiche un bilan de 22 victoires 15 nuls et 9 défaites, toute compétition confondue. Il possède donc une expérience internationale, comme le stipule les conditions de la FIF. Mieux, résidant en Afrique, le Nigérian n’aurait pas fait de difficultés pour résider sur le sol ivoirien. Le retrait d’un tel adversaire ne peut que donner un sourire aux lèvres de Raymond Domenech. Pour ce qui est du retrait de José Anigo, il ne changera pas grand-chose au résulta final. Ce dernier n’ayant jamais coaché une équipe nationale et même presque jamais un club (longtemps resté Directeur sportif de l’OM). Son passage à la tête de l’OM comme coach intérimaire (à la mi-saison 2013-2014) ne lui a pas réussi.
Des dinosaures toujours en course
Les patates ne sont pour autant pas cuites pour Raymond Domenech. En effet, plusieurs grands noms du banc de touche figurent encore dans la liste des candidats au poste de patron des Eléphants. Entre dinosaures, l’on pourrait citer Giovanni Trapattoni. Après avoir échoué à prendre les Eléphants en 2014, l’expérimenté technicien italien est de retour. Trapattoni, six fois champion d’Italie à la tête de la Juventus (1977, 1978, 1981, 1982, 1984 et 1986). Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions (actuelle champions League) en 1985 (…), ne lâche pas les Eléphants, malgré ses 76 ans. Avec ce long passé qui l’a emmené sur pratiquement tous les grands stades du monde, cet ancien sélectionneur de l’Italie (2000-2004) et de l’Irlande (2008 – 2013) tient aussi à coacher, un jour, Yaya Touré, Gervinho, Salomon Kalou, Max Gradel … D’autres noms comme Henryk Kasperczak (coach des Eléphants de 1993 à 1994), Paulo Duarté (ex-caoch du Burkina), qui connaissent bien le continent, ou encore Fréderic Antonetti, sont sur la liste.
Mais, pour ce qui d’Henryk Kasperczak, il ne sera pas étonnant que sa candidature soit rejetée par la commission de désignation. Car, la Fédération Ivoirienne de football se souvient encore de l’humiliation que le coach Franco-polonais lui avait fait essuyer à la fin de la CAN 1994 en Afrique du Sud (où il avait dirigé les Eléphants). Kasperczak avait en effet résilié son contrat avec la Côte d’Ivoire, alors que les responsables fédéraux d’alors, le suppliaient de rester. Sa belle prestation avec le Mali à la dernière édition de la CAN (éliminé par tirage au sort au premier tour) fera-t-elle oublier ce mauvais souvenir à la FIF ? Rendez-vous début juillet. Cela dit, rien n’est encore joué.
Toutefois, même s’il n’a plus coaché une seule équipe après l’élimination brutale de la France au Mondial 2010, en Afrique du Sud, Raimond Domenech reste l’un des favoris. Même si le souvenir des évènements de Knysna (Afrique du Sud) reste encore vivace dans les esprits (les joueurs de la sélection française qu’il dirigeait, avaient fait grève, en refusant de s’entrainer avant leur dernier match de poule du Mondial 2010).
J H K
Des dinosaures toujours en course
Les patates ne sont pour autant pas cuites pour Raymond Domenech. En effet, plusieurs grands noms du banc de touche figurent encore dans la liste des candidats au poste de patron des Eléphants. Entre dinosaures, l’on pourrait citer Giovanni Trapattoni. Après avoir échoué à prendre les Eléphants en 2014, l’expérimenté technicien italien est de retour. Trapattoni, six fois champion d’Italie à la tête de la Juventus (1977, 1978, 1981, 1982, 1984 et 1986). Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions (actuelle champions League) en 1985 (…), ne lâche pas les Eléphants, malgré ses 76 ans. Avec ce long passé qui l’a emmené sur pratiquement tous les grands stades du monde, cet ancien sélectionneur de l’Italie (2000-2004) et de l’Irlande (2008 – 2013) tient aussi à coacher, un jour, Yaya Touré, Gervinho, Salomon Kalou, Max Gradel … D’autres noms comme Henryk Kasperczak (coach des Eléphants de 1993 à 1994), Paulo Duarté (ex-caoch du Burkina), qui connaissent bien le continent, ou encore Fréderic Antonetti, sont sur la liste.
Mais, pour ce qui d’Henryk Kasperczak, il ne sera pas étonnant que sa candidature soit rejetée par la commission de désignation. Car, la Fédération Ivoirienne de football se souvient encore de l’humiliation que le coach Franco-polonais lui avait fait essuyer à la fin de la CAN 1994 en Afrique du Sud (où il avait dirigé les Eléphants). Kasperczak avait en effet résilié son contrat avec la Côte d’Ivoire, alors que les responsables fédéraux d’alors, le suppliaient de rester. Sa belle prestation avec le Mali à la dernière édition de la CAN (éliminé par tirage au sort au premier tour) fera-t-elle oublier ce mauvais souvenir à la FIF ? Rendez-vous début juillet. Cela dit, rien n’est encore joué.
Toutefois, même s’il n’a plus coaché une seule équipe après l’élimination brutale de la France au Mondial 2010, en Afrique du Sud, Raimond Domenech reste l’un des favoris. Même si le souvenir des évènements de Knysna (Afrique du Sud) reste encore vivace dans les esprits (les joueurs de la sélection française qu’il dirigeait, avaient fait grève, en refusant de s’entrainer avant leur dernier match de poule du Mondial 2010).
J H K