Réforme de l’enseignement militaire: Paul Koffi Koffi et Kandia Camara signent une convention

Dans le cadre de la réforme de l’armée ivoirienne telle que souhaitée par le Président de la République, le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense a initié un projet de réforme des formations initiales et continues des cadres (sous-officiers et militaires du rang). Et ce, en vue de la mise en conformité avec les standards internationaux du continuum de formation des officiers. Instruit par le président de la république d’engager une réforme de l’enseignement militaire, le ministre Paul Koffi Koffi et le ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique ont procédé, hier, au ministère de la Défense, à la signature d’une convention cadre de partenariat. En vue de la création de la future institution supérieure militaire polytechnique à l’Empt en ouvrant de nouvelles séries de baccalauréat afin de fournir des apprenants pour les classes préparatoires aux cycles d’ingénieurs. Notamment les bac E, F1, F3 et F4. Pour le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi, « La réforme de la défense passe par une remise en l’état des ressources humaines. Une réforme administrative des ressources humaines (…) Avec l’accord du président de la République,nous avons été instruit d’engager une réforme de l’enseignement militaire et nous avons décidé de commencer par la base avec l’Ecole militaire préparatoire (Empt) ». Pour Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, la présente signature de la convention cadre de partenariat des deux départements ministériels «matérialise notre volonté commune de consolider la complémentarité de nos missions respectives qui tire sa source de son fondement dans la pédagogie. A l’instar de la stratégie de défense et de la sécurité nationale (…) le rôle du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique est d’assurer la protection de la population contre l’ignorance ». Cette convention vise donc à répondre aux exigences d’excellence au sein des armées et de la nation entière ».

JEAN PRISCA