Agboville - La phase pilote du comité régional de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) de l’Agnéby-Tiassa a eu lieu, mardi, à Agboville, en présence du responsable communication de la RSS, Mireille Tano-Fram, chef de mission.
"L’esprit est de passer de la sécurité militaire et répressive à une sécurité préventive, qui s’intéresse au problème du chômage notamment, permettant d’intégrer véritablement les problèmes de pauvreté", a expliqué la coordonnatrice, membre du RSS.
L’étape d’Agboville fait suite à 13 autres, toujours avec le même projet de préparer la mise en place de comité sectoriel, avec pour objectif à terme, de mettre en place une gouvernance locale de la RSS, matérialisée par la création des comités régionaux de sécurité adaptés à la réforme du secteur de la sécurité.
Il s’agira dans la pratique, de poursuivre le renforcement des capacités des membres du corps préfectoral sur la dimension locale de la RSS, de mettre en place un dispositif de gouvernance civile du secteur de la sécurité, afin de bâtir la confiance entre les populations, l’administration municipale et les forces de sécurité.
Une cinquantaine d’acteurs locaux, issus des départements d’Agboville, de Tiassalé, de Sikensi et de Taabo (les quatre départements de la région), comprenant notamment politiques, élus, leaders religieux et associatifs, société civile, presse, forces de sécurité et communauté étrangères, ont pris part à l’atelier d’Agboville.
Cette nouvelle approche qui promeut la micro-gouvernance comme un élément essentiel des processus politiques, représente le cadre de développement et de renforcement du concept de la sécurité humaine, dont la mise en œuvre de la réforme est de la responsabilité de tous les acteurs clés concernés, note-t-on.
Au total, 108 réformes du secteur de la sécurité commencées en janvier 2013, sont prises en compte par la RSS, au niveau de la sécurité nationale, la reconstruction post-crise, l’Etat de droit et relations internationales, contrôle démocratique, gouvernance économique et dimension humaine et sociale.
La mise en œuvre des activités de la RSS, se fera par les différents ministères concernés, a assuré la chef de délégation, rappelant que la mission de la RSS n’est pas de se substituer aux différents ministères, mais d’aider au suivi des actions sur le terrain.
La véritable mission de la RSS commencera lorsque les comités régionaux sectoriels seront installés, a-t-elle conclu.
dd/akn/ask
"L’esprit est de passer de la sécurité militaire et répressive à une sécurité préventive, qui s’intéresse au problème du chômage notamment, permettant d’intégrer véritablement les problèmes de pauvreté", a expliqué la coordonnatrice, membre du RSS.
L’étape d’Agboville fait suite à 13 autres, toujours avec le même projet de préparer la mise en place de comité sectoriel, avec pour objectif à terme, de mettre en place une gouvernance locale de la RSS, matérialisée par la création des comités régionaux de sécurité adaptés à la réforme du secteur de la sécurité.
Il s’agira dans la pratique, de poursuivre le renforcement des capacités des membres du corps préfectoral sur la dimension locale de la RSS, de mettre en place un dispositif de gouvernance civile du secteur de la sécurité, afin de bâtir la confiance entre les populations, l’administration municipale et les forces de sécurité.
Une cinquantaine d’acteurs locaux, issus des départements d’Agboville, de Tiassalé, de Sikensi et de Taabo (les quatre départements de la région), comprenant notamment politiques, élus, leaders religieux et associatifs, société civile, presse, forces de sécurité et communauté étrangères, ont pris part à l’atelier d’Agboville.
Cette nouvelle approche qui promeut la micro-gouvernance comme un élément essentiel des processus politiques, représente le cadre de développement et de renforcement du concept de la sécurité humaine, dont la mise en œuvre de la réforme est de la responsabilité de tous les acteurs clés concernés, note-t-on.
Au total, 108 réformes du secteur de la sécurité commencées en janvier 2013, sont prises en compte par la RSS, au niveau de la sécurité nationale, la reconstruction post-crise, l’Etat de droit et relations internationales, contrôle démocratique, gouvernance économique et dimension humaine et sociale.
La mise en œuvre des activités de la RSS, se fera par les différents ministères concernés, a assuré la chef de délégation, rappelant que la mission de la RSS n’est pas de se substituer aux différents ministères, mais d’aider au suivi des actions sur le terrain.
La véritable mission de la RSS commencera lorsque les comités régionaux sectoriels seront installés, a-t-elle conclu.
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