Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a procédé, vendredi, à Bouaké (379 Km au Nord d’Abidjan) à la pose de la première pierre du deuxième institut de cardiologie de Côte d’Ivoire en présence de plusieurs membres de son gouvernement.
La ministre de la santé et de la lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffie ainsi que ses homologues de la défense, Paul Koffi Koffi et celui de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan ont participé à cette cérémonie de même que l'ancien ministre de la santé, Pr Maurice Kakou Guikahué.
Pour le premier ministre Kablan Duncan, "ce futur institut de cardiologie, le deuxième du genre qui sera implanté en Côte d'Ivoire, après celui d'Abidjan, est la traduction de la politique de déconcentration prônée par Alassane Ouattara, Président de la République".
Selon lui, la mise en route de ce projet dans la ville de Bouaké, répond à un souci du gouvernement ivoirien, de donner un coup d'accélérateur à la réduction des disparités d'ordre régional, dans le domaine des soins en cardiologie en faveur des populations de l'intérieur du pays.
"A ce sujet, Bouaké offre plusieurs avantages : c'est un véritable carrefour économique et géographique d'accès facile" a-t-il soutenu, précisant que "cette ville est située à 240 km de Korhogo (Nord), à 449 km d'Odienné (Nord-Ouest), 321 km de Bondoukou à l'Est et à 111 km de Yamoussoukro au Centre, la capitale politique de notre pays".
Aussi, a-t-il poursuivi, le choix de cette ville vise également à donner une vocation régionale à cet institut qui pourra recevoir des malades en provenance des pays limitrophes que sont le Mali, le Burkina Faso, la Guinée…etc.
Poursuivant, M. Duncan a fait remarquer que la réalisation de cet institut viendra "apporter la réponse aux priorités définies par le Plan national de développement (PND) en matière de santé, dont l'amélioration de l'accès aux services médicaux-sanitaires et le développement de la recherche scientifique, étant donné que la lecture de la carte sanitaire relève une faiblesse, voire une inexistence des structures d'accueil et de soins de haut niveau en dehors d'Abidjan".
A ce jour, plus de 80% des décès dus maladies cardiovasculaires sont enregistrés dans nos pays en développement. En Côte d'Ivoire notamment, en raison de la transition épidémiologique observée, les maladies cardiovasculaire sont en nette croissance avec pour tête de file, l'hypertension artérielle relevée chez 33,4% de la population de plus de 25 ans.
C'est donc pour lutter de façon efficiente contre ce fléau, que le gouvernement a décidé de mettre à la disposition des populations cet institut, financé à hauteur de 10 milliards de francs CFA, dont une part d'un milliards de l'Etat de Côte d'Ivoire et un prêt de 9 milliards F CFA accordé par la Banque islamique de développement (BID).
L'institut de cardiologie de Bouaké sera bâti sur une superficie 12450, 85 m2, avec 3 niveaux dont un rez-de-chaussée de 5805,91 m2, un premier étage de 5096,72 m2 et un second étage de 1549,22 m2. Le tout sur une surface au sol de 10757,40 m2.
L'institut abritera 150 lits. Il offrira 600 consultations par an, 790 hospitalisations dont 300 pour les traitements médicaux, 290 interventions chirurgicales et de réanimation ainsi que 200 interventions d'urgence. Cet insitut assurera la formation en cardiologie de 100 étudiants par an. La population globale bénéficiaire de cette infrastructure sanitaire est estimée à termes à 8 millions d'habitants dont 2 millions à Bouaké et sa banlieue. Il sera livré dans 18 mois.
CK/ls/APA
La ministre de la santé et de la lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffie ainsi que ses homologues de la défense, Paul Koffi Koffi et celui de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan ont participé à cette cérémonie de même que l'ancien ministre de la santé, Pr Maurice Kakou Guikahué.
Pour le premier ministre Kablan Duncan, "ce futur institut de cardiologie, le deuxième du genre qui sera implanté en Côte d'Ivoire, après celui d'Abidjan, est la traduction de la politique de déconcentration prônée par Alassane Ouattara, Président de la République".
Selon lui, la mise en route de ce projet dans la ville de Bouaké, répond à un souci du gouvernement ivoirien, de donner un coup d'accélérateur à la réduction des disparités d'ordre régional, dans le domaine des soins en cardiologie en faveur des populations de l'intérieur du pays.
"A ce sujet, Bouaké offre plusieurs avantages : c'est un véritable carrefour économique et géographique d'accès facile" a-t-il soutenu, précisant que "cette ville est située à 240 km de Korhogo (Nord), à 449 km d'Odienné (Nord-Ouest), 321 km de Bondoukou à l'Est et à 111 km de Yamoussoukro au Centre, la capitale politique de notre pays".
Aussi, a-t-il poursuivi, le choix de cette ville vise également à donner une vocation régionale à cet institut qui pourra recevoir des malades en provenance des pays limitrophes que sont le Mali, le Burkina Faso, la Guinée…etc.
Poursuivant, M. Duncan a fait remarquer que la réalisation de cet institut viendra "apporter la réponse aux priorités définies par le Plan national de développement (PND) en matière de santé, dont l'amélioration de l'accès aux services médicaux-sanitaires et le développement de la recherche scientifique, étant donné que la lecture de la carte sanitaire relève une faiblesse, voire une inexistence des structures d'accueil et de soins de haut niveau en dehors d'Abidjan".
A ce jour, plus de 80% des décès dus maladies cardiovasculaires sont enregistrés dans nos pays en développement. En Côte d'Ivoire notamment, en raison de la transition épidémiologique observée, les maladies cardiovasculaire sont en nette croissance avec pour tête de file, l'hypertension artérielle relevée chez 33,4% de la population de plus de 25 ans.
C'est donc pour lutter de façon efficiente contre ce fléau, que le gouvernement a décidé de mettre à la disposition des populations cet institut, financé à hauteur de 10 milliards de francs CFA, dont une part d'un milliards de l'Etat de Côte d'Ivoire et un prêt de 9 milliards F CFA accordé par la Banque islamique de développement (BID).
L'institut de cardiologie de Bouaké sera bâti sur une superficie 12450, 85 m2, avec 3 niveaux dont un rez-de-chaussée de 5805,91 m2, un premier étage de 5096,72 m2 et un second étage de 1549,22 m2. Le tout sur une surface au sol de 10757,40 m2.
L'institut abritera 150 lits. Il offrira 600 consultations par an, 790 hospitalisations dont 300 pour les traitements médicaux, 290 interventions chirurgicales et de réanimation ainsi que 200 interventions d'urgence. Cet insitut assurera la formation en cardiologie de 100 étudiants par an. La population globale bénéficiaire de cette infrastructure sanitaire est estimée à termes à 8 millions d'habitants dont 2 millions à Bouaké et sa banlieue. Il sera livré dans 18 mois.
CK/ls/APA
