Tabou, 27 juin (AIP)- L’adjoint au chef du village de Podoué (sous-préfecture de Grabo), Michel Goly, enlevé en avril dernier par des inconnus, s'est échappé des mains de ses ravisseurs et a regagné le département de Tabou à la nage, le 17 mai avec deux autres otages, à savoir le chef du village de Gbahiro, Dougboyou Bissehié Moïse, et le président des jeunes de Podoué, Domo Michel.
"Nos ravisseurs qui sont essentiellement des jeunes, nous ont bandé les yeux et nous ont conduit dans une grande forêt située non loin du village de Soglodoba (sous-préfecture de Grabo) avant de nous amener de l'autre côté du fleuve Cavally, au Liberia, où ils nous battaient régulièrement", a expliqué mercredi à l'AIP, Michel Goly.
Il a ajouté que c'est à la faveur d'une partie de pêche qu'ils ont plongé dans l'eau et rejoint à la nage le département de Tabou où ils ont été entendus par les autorités administratives et militaires locales.
"On se sent en danger, c'est pourquoi nous nous sommes réfugiés dans la ville de Grabo mais cela ne saurait perdurer car nous avons hâte de retrouver nos familles et nos activités champêtres", a souligné M. Goly. Il a souhaité que les autorités renforcent davantage la sécurité à la frontière ivoiro-libérienne.
bb/amak/cmas
"Nos ravisseurs qui sont essentiellement des jeunes, nous ont bandé les yeux et nous ont conduit dans une grande forêt située non loin du village de Soglodoba (sous-préfecture de Grabo) avant de nous amener de l'autre côté du fleuve Cavally, au Liberia, où ils nous battaient régulièrement", a expliqué mercredi à l'AIP, Michel Goly.
Il a ajouté que c'est à la faveur d'une partie de pêche qu'ils ont plongé dans l'eau et rejoint à la nage le département de Tabou où ils ont été entendus par les autorités administratives et militaires locales.
"On se sent en danger, c'est pourquoi nous nous sommes réfugiés dans la ville de Grabo mais cela ne saurait perdurer car nous avons hâte de retrouver nos familles et nos activités champêtres", a souligné M. Goly. Il a souhaité que les autorités renforcent davantage la sécurité à la frontière ivoiro-libérienne.
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