Le Premier ministre M. Daniel Kaklan Duncan a posé le vendredi 26 juin 2015 la première pierre de l’Institut de Cardiologie de Bouaké. Doublée de la cérémonie de lancement de l’introduction du vaccin Antipoliomyélitique inactive (VPI) dans le Programme Élargie de Vaccination (PEV) de routine. C’était en présence des ministres Raymonde Goudou Coffie de la Santé, Paul Koffi Koffi de la Défense et Gnamien Konan, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Pour Kablan Duncan, la construction de ce futur Institut de Cardiologie à Bouaké, le deuxième du genre en Côte d’Ivoire est la traduction de la politique de déconcentration prônée par le Président Alassane Ouattara, et fait partie intégrante du programme d’urgence du secteur de la santé. « Par la mise en route de ce projet, le gouvernement ivoirien donne un coup d’accélérateur à la réduction des disparités régionales dans le domaine des soins tertiaires en cardiologie en faveur de nos populations », a-t-il dit. Cependant, il a fait savoir que pour le choix de la ville de Bouaké par ailleurs un point de convergence des routes internationales, est un choix stratégique. Car dira-t-il, « cet institut aura aussi une vocation régionale, car recevra des malades des pays limitrophes tels que le Burkina-Faso, la Guinée, le Mali et le Ghana ». Le projet d’amélioration des services de cardiologie de Bouaké, initié par l’Etat de Côte d’Ivoire avec l’appui financier de la Banque Islamique de Développement (BID), vise à faciliter l’accès des populations locales et des ressortissants de pays voisins. Pour un traitement hautement spécialisé des maladies cardio-vasculaires et à favoriser les opportunités de recherche pour les étudiants en médecine et le personnel médical. Bâti sur une superficie de 12450,85 m2 pour un coût total de 10 milliards de FCFA, financé par la Banque Islamique de Développement et la Côte d’Ivoire, l’institut de cardiologie de Bouaké abritera 150 lits et comportera trois niveaux. Un rez-de-chaussée de 5805,91 m2, Un premier étage de 5096,72 m2 et un deuxième étage de 1549,22 m2. Le tout sera construit sur une surface au sol de 10757,40 m2. En termes d’activités, l’Institut offrira 600 consultations par an, 790 hospitalisations dont 300 pour les traitements médicaux. 290 interventions chirurgicales et de réanimation ainsi que 200 interventions d’urgence. Et assurera la formation en cardiologie de 10 étudiants par an. Ce qui fera dire au Premier ministre qui a remercié la BID pour son engagement auprès de l’Etat ivoirien que, « ce nouvel institut viendra donc rapprocher une tranche peu négligeable de la population ivoirienne des soins médicaux et cardiovasculaires. L’impact de ce futur institut de cardiologie à Bouaké sera manifeste».
Quant au Dr. Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, elle a assuré que cet institut va améliorer la qualité de la prise en charge des affections cardiovasculaires en Côte d’Ivoire. Elle a indiqué qu’il permettra de reduire le nombre d’évacuations sanitaires sur Abidjan où il n’existe qu’un seul institut de cardiologie de référence pour tout le pays.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Pour Kablan Duncan, la construction de ce futur Institut de Cardiologie à Bouaké, le deuxième du genre en Côte d’Ivoire est la traduction de la politique de déconcentration prônée par le Président Alassane Ouattara, et fait partie intégrante du programme d’urgence du secteur de la santé. « Par la mise en route de ce projet, le gouvernement ivoirien donne un coup d’accélérateur à la réduction des disparités régionales dans le domaine des soins tertiaires en cardiologie en faveur de nos populations », a-t-il dit. Cependant, il a fait savoir que pour le choix de la ville de Bouaké par ailleurs un point de convergence des routes internationales, est un choix stratégique. Car dira-t-il, « cet institut aura aussi une vocation régionale, car recevra des malades des pays limitrophes tels que le Burkina-Faso, la Guinée, le Mali et le Ghana ». Le projet d’amélioration des services de cardiologie de Bouaké, initié par l’Etat de Côte d’Ivoire avec l’appui financier de la Banque Islamique de Développement (BID), vise à faciliter l’accès des populations locales et des ressortissants de pays voisins. Pour un traitement hautement spécialisé des maladies cardio-vasculaires et à favoriser les opportunités de recherche pour les étudiants en médecine et le personnel médical. Bâti sur une superficie de 12450,85 m2 pour un coût total de 10 milliards de FCFA, financé par la Banque Islamique de Développement et la Côte d’Ivoire, l’institut de cardiologie de Bouaké abritera 150 lits et comportera trois niveaux. Un rez-de-chaussée de 5805,91 m2, Un premier étage de 5096,72 m2 et un deuxième étage de 1549,22 m2. Le tout sera construit sur une surface au sol de 10757,40 m2. En termes d’activités, l’Institut offrira 600 consultations par an, 790 hospitalisations dont 300 pour les traitements médicaux. 290 interventions chirurgicales et de réanimation ainsi que 200 interventions d’urgence. Et assurera la formation en cardiologie de 10 étudiants par an. Ce qui fera dire au Premier ministre qui a remercié la BID pour son engagement auprès de l’Etat ivoirien que, « ce nouvel institut viendra donc rapprocher une tranche peu négligeable de la population ivoirienne des soins médicaux et cardiovasculaires. L’impact de ce futur institut de cardiologie à Bouaké sera manifeste».
Quant au Dr. Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, elle a assuré que cet institut va améliorer la qualité de la prise en charge des affections cardiovasculaires en Côte d’Ivoire. Elle a indiqué qu’il permettra de reduire le nombre d’évacuations sanitaires sur Abidjan où il n’existe qu’un seul institut de cardiologie de référence pour tout le pays.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
