Abidjan – Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, qui a conduit la délégation ivoirienne du 6 au 13 juin à la 39ème session de la Conférence de la FAO en Italie, a prononcé une communication sur les mesures contre la volatilité des prix des produits agricoles.
Ce panel s’inscrit dans le cadre de la Conférence portant sur le thème « Briser le cercle vicieux de la pauvreté rurale et de la faim en renforçant la résilience en milieu rural: protection sociale et développement durable de l'agriculture ».
À cette occasion, M. Coulibaly a imputé la fluctuation des prix des productions agricoles notamment aux facteurs naturels liés aux changements climatiques qui engendrent des catastrophes naturelles, et aux facteurs liés aux prises de positions spéculatives des marchés à terme qui agissent régulièrement et avec amplitude sur l'offre artificielle mondiale des productions agricoles.
Pour lui, la fluctuation prononcée des prix des produits agricoles perturbe l'organisation de la production en privant le producteur et les structures de financement du secteur agricole d'une visibilité, et elle fragilise également le consommateur, surtout dans les pays moins favorisés. « Ce qui a pour conséquence des tensions sociales source d'instabilité, préjudiciable au développement », a-t-il souligné.
Aussi, au vu des conséquences de la fluctuation des prix des produits agricoles sur la disponibilité et l'accessibilité des productions agricoles, il devient urgent, estime-t-il, d'agir de façon concertée par deux mesures fortes.
La première concerne la prise de dispositions qui permettront une totale transparence sur le marché international des produits de base, pour mettre en face de la demande réelle l'offre réelle des produits agricoles alimentaires de façon à restituer aux prix de ces produits leur réalité.
La deuxième, poursuit-il, concerne la constitution de stocks régulateurs dans les principales régions du monde des produits alimentaires sous la supervision de la FAO et du PAM. Ces stocks pourront intervenir en cas de hausse ou de baisse brutale des prix des produits alimentaires, propose-t-il.
En attendant la prise de ces décisions au niveau international, la Côte d’Ivoire a pris des mesures internes qui portent leurs fruits, a expliqué le ministre.
Pour le cacao et le café, dans le cadre de la réforme de cette filière, le pays a introduit un programme de vente anticipée à la moyenne qui permet de fixer un prix stable aux producteurs durant la campagne agricole.
Pour les autres productions agricoles alimentaires dont la plupart est consommée sur place et dans la sous-région, le pays est en train de mettre en place une Bourse des matières agricoles, avec pour objectif d'éliminer la spéculation entre l'offre et la demande des productions alimentaires. Il est annoncé également un projet d'assurance agricole permettant de couvrir les risques liés aux changements climatiques.
Par ailleurs, la Côte d’Ivoire abritera en avril 2016, la 29ème Conférence Régionale pour l'Afrique de la FAO, a annoncé le ministre de l’Agriculture.
cmas
Ce panel s’inscrit dans le cadre de la Conférence portant sur le thème « Briser le cercle vicieux de la pauvreté rurale et de la faim en renforçant la résilience en milieu rural: protection sociale et développement durable de l'agriculture ».
À cette occasion, M. Coulibaly a imputé la fluctuation des prix des productions agricoles notamment aux facteurs naturels liés aux changements climatiques qui engendrent des catastrophes naturelles, et aux facteurs liés aux prises de positions spéculatives des marchés à terme qui agissent régulièrement et avec amplitude sur l'offre artificielle mondiale des productions agricoles.
Pour lui, la fluctuation prononcée des prix des produits agricoles perturbe l'organisation de la production en privant le producteur et les structures de financement du secteur agricole d'une visibilité, et elle fragilise également le consommateur, surtout dans les pays moins favorisés. « Ce qui a pour conséquence des tensions sociales source d'instabilité, préjudiciable au développement », a-t-il souligné.
Aussi, au vu des conséquences de la fluctuation des prix des produits agricoles sur la disponibilité et l'accessibilité des productions agricoles, il devient urgent, estime-t-il, d'agir de façon concertée par deux mesures fortes.
La première concerne la prise de dispositions qui permettront une totale transparence sur le marché international des produits de base, pour mettre en face de la demande réelle l'offre réelle des produits agricoles alimentaires de façon à restituer aux prix de ces produits leur réalité.
La deuxième, poursuit-il, concerne la constitution de stocks régulateurs dans les principales régions du monde des produits alimentaires sous la supervision de la FAO et du PAM. Ces stocks pourront intervenir en cas de hausse ou de baisse brutale des prix des produits alimentaires, propose-t-il.
En attendant la prise de ces décisions au niveau international, la Côte d’Ivoire a pris des mesures internes qui portent leurs fruits, a expliqué le ministre.
Pour le cacao et le café, dans le cadre de la réforme de cette filière, le pays a introduit un programme de vente anticipée à la moyenne qui permet de fixer un prix stable aux producteurs durant la campagne agricole.
Pour les autres productions agricoles alimentaires dont la plupart est consommée sur place et dans la sous-région, le pays est en train de mettre en place une Bourse des matières agricoles, avec pour objectif d'éliminer la spéculation entre l'offre et la demande des productions alimentaires. Il est annoncé également un projet d'assurance agricole permettant de couvrir les risques liés aux changements climatiques.
Par ailleurs, la Côte d’Ivoire abritera en avril 2016, la 29ème Conférence Régionale pour l'Afrique de la FAO, a annoncé le ministre de l’Agriculture.
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