Johannesburg - La compagnie aérienne sud-africaine South African Airways (SAA), endettée et déficitaire, retournera à l'équilibre opérationnel avant 2018 et dégagera à nouveau un bénéfice net à la fin de l'exercice 2018-2019, a estimé mardi son directeur général par intérim Nico Bezuidenhout.
Les comptes de l'entreprise publique, plombée par une flotte vieillissante, sont invariablement dans le rouge depuis l'exercice 2011-2012.
"D'ici trois ou quatre exercices, on devrait atteindre l'équilibre, soit un bénéfice à la fin mars 2019. C'est tout à fait possible, et même avant 2018 pour l'équilibre opérationnel", a déclaré M. Bezuidenhout.
"Mais la compagnie devra prendre des décisions plus drastiques en matière de coûts. (...) Certains accords du travail devront être révisés", a-t-il ajouté, évoquant aussi une restructuration de la dette dont le service engloutit des millions de rands chaque année.
La compagnie nationale, sous tutelle du ministère des Finances depuis décembre, "continue de croître fortement en Afrique", a ajouté M. Bezuidenhout.
Pour ses vols vers Washington, SAA a décidé de délaisser en partie l'escale de Dakar au Sénégal au profit d'Accra au Ghana, où elle pense pouvoir prendre davantage de passagers en correspondance. "Dakar est limité en terme de passagers à acheminer en provenance de l'Afrique de l'Ouest", a expliqué le DG.
Si ça change et s'il y a plus de connections avec les pays voisins, "nous augmenterons la capacité", a-t-il dit. Dans l'immédiat, dès le mois d'août, il n'y aura plus que trois rotations hebdomadaires Johannesburg-Dakar-Washington, au lieu de sept, et quatre Johannesburg-Accra-Washington.
SAA, qui a dû sabrer la liaison déficitaire Johannesburg-Pékin, désormais assurée par Air China, a doublé sa perte nette, à 2,55 milliards de rands (194 millions d'euros), sur son exercice 2013-2014.
Ses trois filiales Mango (low-cost), Technical SAA (maintenance) et Airchef (catering) ont été rentables.
M. Bezuidenhout, ancien patron de Mango, est engagé dans une chasse aux coûts et l'emploi (11.500 salariés) est gelé.
En revanche, il n'est plus question pour l'heure d'ouverture du capital.
"Il n'y a pas de discussions sur le capital", a déclaré M. Bezuidenhout, mais des partenariats renforcés, notamment avec les compagnies émiraties Emirates et Etihad.
clr/liu/mba
Les comptes de l'entreprise publique, plombée par une flotte vieillissante, sont invariablement dans le rouge depuis l'exercice 2011-2012.
"D'ici trois ou quatre exercices, on devrait atteindre l'équilibre, soit un bénéfice à la fin mars 2019. C'est tout à fait possible, et même avant 2018 pour l'équilibre opérationnel", a déclaré M. Bezuidenhout.
"Mais la compagnie devra prendre des décisions plus drastiques en matière de coûts. (...) Certains accords du travail devront être révisés", a-t-il ajouté, évoquant aussi une restructuration de la dette dont le service engloutit des millions de rands chaque année.
La compagnie nationale, sous tutelle du ministère des Finances depuis décembre, "continue de croître fortement en Afrique", a ajouté M. Bezuidenhout.
Pour ses vols vers Washington, SAA a décidé de délaisser en partie l'escale de Dakar au Sénégal au profit d'Accra au Ghana, où elle pense pouvoir prendre davantage de passagers en correspondance. "Dakar est limité en terme de passagers à acheminer en provenance de l'Afrique de l'Ouest", a expliqué le DG.
Si ça change et s'il y a plus de connections avec les pays voisins, "nous augmenterons la capacité", a-t-il dit. Dans l'immédiat, dès le mois d'août, il n'y aura plus que trois rotations hebdomadaires Johannesburg-Dakar-Washington, au lieu de sept, et quatre Johannesburg-Accra-Washington.
SAA, qui a dû sabrer la liaison déficitaire Johannesburg-Pékin, désormais assurée par Air China, a doublé sa perte nette, à 2,55 milliards de rands (194 millions d'euros), sur son exercice 2013-2014.
Ses trois filiales Mango (low-cost), Technical SAA (maintenance) et Airchef (catering) ont été rentables.
M. Bezuidenhout, ancien patron de Mango, est engagé dans une chasse aux coûts et l'emploi (11.500 salariés) est gelé.
En revanche, il n'est plus question pour l'heure d'ouverture du capital.
"Il n'y a pas de discussions sur le capital", a déclaré M. Bezuidenhout, mais des partenariats renforcés, notamment avec les compagnies émiraties Emirates et Etihad.
clr/liu/mba