Yamoussoukro - Le ministère des infrastructures économiques préconise la maîtrise du risque et des données géotechniques pour garantir la qualité et la durabilité des ouvrages, a exprimé, mardi, à Yamoussoukro son directeur de cabinet, Gilbert Ekpinin à l’ouverture des travaux de la 7è édition des journées africaines de la géotechnique (JAG 2015).
Cette recommandation fait suite aux dégradations précoces des routes, l’effondrement de certains immeubles, et les inondations dans certains quartier des villes africaines ces dernières années, a relevé M. Ekpinin.
"Face à la croissance rapide des cours mondiaux, des matériaux de construction, vous devez proposer à nos populations des matériaux alternatifs qui répondent aux critères de qualité et à des coûts modérés", a-t-il préconisé lors de ces assisses autour du thème "Recherche et développement en géotechnique et sur les matériaux de construction en Afrique intertropicale : bilan et perspectives".
M Ekpini a expliqué que les résultats de certains des travaux de recherche obtenus au cours des années 1980 par les laboratoires nationaux créés au lendemain des indépendances, sont encore utilisés par les techniciens africains du fait de la rareté des ressources des États africains et de la suppression des budgets alloués aux travaux de recherche en géotechnique dans la plupart de nos pays.
"L’une des conséquences de l’arrêt de ces activités est le peu de maîtrise de nos matériaux, ce qui concourt pour le dimensionnement de nos chaussées, à l’utilisation de données inadaptées à notre environnement", a fait remarquer le directeur de cabinet Gilbert Ekpini.
Aussi a-t-il exhorté les experts en géotechnique à mutualiser leurs ressources, en vue d’entreprendre des travaux au plan régional ou africain, de consolider les acquis et entrevoir de nouvelles visions et perspectives pour apporter toutes les réponses aux préoccupations posées avec beaucoup d’acuité dans les États africains.
Initiée par le laboratoire du bâtiment et des travaux publics (LBTP) Côte d'Ivoire, en collaboration avec le comité transnational des géotechniciens d’Afrique (CTGA) et l’association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics (ALBTP), la 7è édition du JAG est une plateforme d’échanges visant à apporter des réponses "au phénomène de la dégradation précoce de nos routes, l’un des épineux problème", a souligné le directeur général de LBTP, Amédé Koffi Kouakou.
L’édition 2015 des JAG permettra, trois jours durant, aux techniciens du génie civil d’Afrique et de la France et leurs partenaires financiers et équipementiers de débattre des questions relatives au " dimensionnement des chaussées en Afrique intertropicale", à la " recherche appliquée en géotechnique, et matériaux de construction en Afrique intertropicale", et à "l’expertise et pérennité des infrastructures".
La 7è édition des journées africaines s’achèvent vendredi à Yamoussoukro. Elle a enregistré la présence du président du comité transnational des géotechniciens d’Afrique (CTGA) Ibrahim Khalil Cissé, du président de l’association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics (ALBTP) Patrice N’Gagnon et de plusieurs experts en géotechnique en provenance du Bénin du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du Congo Brazzaville, de la RDC, de la Guinée, du Mali du Niger, du Tchad, du Togo, du Sénégal, et de la France.
nam/ask
Cette recommandation fait suite aux dégradations précoces des routes, l’effondrement de certains immeubles, et les inondations dans certains quartier des villes africaines ces dernières années, a relevé M. Ekpinin.
"Face à la croissance rapide des cours mondiaux, des matériaux de construction, vous devez proposer à nos populations des matériaux alternatifs qui répondent aux critères de qualité et à des coûts modérés", a-t-il préconisé lors de ces assisses autour du thème "Recherche et développement en géotechnique et sur les matériaux de construction en Afrique intertropicale : bilan et perspectives".
M Ekpini a expliqué que les résultats de certains des travaux de recherche obtenus au cours des années 1980 par les laboratoires nationaux créés au lendemain des indépendances, sont encore utilisés par les techniciens africains du fait de la rareté des ressources des États africains et de la suppression des budgets alloués aux travaux de recherche en géotechnique dans la plupart de nos pays.
"L’une des conséquences de l’arrêt de ces activités est le peu de maîtrise de nos matériaux, ce qui concourt pour le dimensionnement de nos chaussées, à l’utilisation de données inadaptées à notre environnement", a fait remarquer le directeur de cabinet Gilbert Ekpini.
Aussi a-t-il exhorté les experts en géotechnique à mutualiser leurs ressources, en vue d’entreprendre des travaux au plan régional ou africain, de consolider les acquis et entrevoir de nouvelles visions et perspectives pour apporter toutes les réponses aux préoccupations posées avec beaucoup d’acuité dans les États africains.
Initiée par le laboratoire du bâtiment et des travaux publics (LBTP) Côte d'Ivoire, en collaboration avec le comité transnational des géotechniciens d’Afrique (CTGA) et l’association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics (ALBTP), la 7è édition du JAG est une plateforme d’échanges visant à apporter des réponses "au phénomène de la dégradation précoce de nos routes, l’un des épineux problème", a souligné le directeur général de LBTP, Amédé Koffi Kouakou.
L’édition 2015 des JAG permettra, trois jours durant, aux techniciens du génie civil d’Afrique et de la France et leurs partenaires financiers et équipementiers de débattre des questions relatives au " dimensionnement des chaussées en Afrique intertropicale", à la " recherche appliquée en géotechnique, et matériaux de construction en Afrique intertropicale", et à "l’expertise et pérennité des infrastructures".
La 7è édition des journées africaines s’achèvent vendredi à Yamoussoukro. Elle a enregistré la présence du président du comité transnational des géotechniciens d’Afrique (CTGA) Ibrahim Khalil Cissé, du président de l’association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics (ALBTP) Patrice N’Gagnon et de plusieurs experts en géotechnique en provenance du Bénin du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du Congo Brazzaville, de la RDC, de la Guinée, du Mali du Niger, du Tchad, du Togo, du Sénégal, et de la France.
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