La Maison du Patronat, au Plateau, a été le cadre le mardi 30 juin 2015 d’une double cérémonie. Il s’agissait de la remise des résultats de l’étude sur le temps nécessaire à la mainlevée des marchandises ; et la signature d’un protocole d’accord de formation entre l’Ecole des douanes et l’Observatoire de la célérité des opérations de dédouanement (OCOD).
Trois allocutions ont marqué cette double cérémonie. Ainsi, lors de son discours, le colonel-major Issa Coulibaly, DG des Douanes a indiqué que l’environnement des affaires connaît une compétitivité croissante qui impose des impératifs visant à garantir aux entreprises, la fluidité dans le trafic à travers la mainlevée rapide des marchandises, critère de plus en plus déterminant dans la mesure de la performance des Administrations douanières. « Or, dans une période relativement récente, nous ne disposions pas d’outils et d’instruments de nature à mesurer le temps de séjour des marchandises au niveau de chaque acteur de la chaîne logistique ; ce qui ne permettait pas d’identifier avec précision dans quelle partie du processus de dédouanement existent des limites », a-t-il relevé. C’est pourquoi, il a salué l’Union Européenne, qui par le biais du PACIR (Programme d’Appui au Commerce et à l’Intégration Régionale (PACIR), et l’OMD (Organisation mondiale des douanes) qui ont financé l’étude en question. L’objectif, selon le DG des Douanes, étant de mesurer le temps des opérations de dédouanement afin de déterminer dans quelle partie du processus, depuis l’arrivée de la marchandise jusqu’à la mainlevée, existent des insuffisances, la nature de celle-ci, les raisons de leur existence, de même que les solutions à apporter. Pour lui, les résultats de cette première étude qui vont être restitués, loin de chercher à accabler tel ou tel acteur, doivent être perçus comme un élément de diagnostic. Les propositions qui en découlent, permettront aux différentes parties prenantes, de prendre des dispositions en vue de réduire au maximum le temps de séjour des marchandises dans les Ports ivoiriens. En ce qui concerne, le centre de formation qui sera logé à l’Ecole des Douanes, le colonel-major Issa Coulibaly a souligné que sa mise en œuvre permettra au renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique, gage de l’amélioration du climat des affaires en Côte d’Ivoire.
Avant le DG des Douanes, M. Valassiné Diarrassouba et le colonel Sangaré Souleymane, respectivement président de l’OCOD et Directeur du Bureau Régional de Renforcement des Capacités (BRRC) ont mis en évidence l’importance de la célérité, la simplification, et l’acheminement rapide des biens, des zones d’importation jusqu’au consommateur final, pour la compétitivité d’une économie.
Il faut préciser que cette étude a été réalisée du 7 au 19 juillet 2014. Et pour résumer les différents acteurs, les deux évènements du jour, traduisent l’engagement du secteur privé et de l’Administration douanière à travailler main dans la main pour renforcer, par la facilitation de la mobilité des biens et des marchandises, la compétitivité de l’économie ivoirienne, et partant, consolider la base de la croissance du pays.
Olivier Guédé
Trois allocutions ont marqué cette double cérémonie. Ainsi, lors de son discours, le colonel-major Issa Coulibaly, DG des Douanes a indiqué que l’environnement des affaires connaît une compétitivité croissante qui impose des impératifs visant à garantir aux entreprises, la fluidité dans le trafic à travers la mainlevée rapide des marchandises, critère de plus en plus déterminant dans la mesure de la performance des Administrations douanières. « Or, dans une période relativement récente, nous ne disposions pas d’outils et d’instruments de nature à mesurer le temps de séjour des marchandises au niveau de chaque acteur de la chaîne logistique ; ce qui ne permettait pas d’identifier avec précision dans quelle partie du processus de dédouanement existent des limites », a-t-il relevé. C’est pourquoi, il a salué l’Union Européenne, qui par le biais du PACIR (Programme d’Appui au Commerce et à l’Intégration Régionale (PACIR), et l’OMD (Organisation mondiale des douanes) qui ont financé l’étude en question. L’objectif, selon le DG des Douanes, étant de mesurer le temps des opérations de dédouanement afin de déterminer dans quelle partie du processus, depuis l’arrivée de la marchandise jusqu’à la mainlevée, existent des insuffisances, la nature de celle-ci, les raisons de leur existence, de même que les solutions à apporter. Pour lui, les résultats de cette première étude qui vont être restitués, loin de chercher à accabler tel ou tel acteur, doivent être perçus comme un élément de diagnostic. Les propositions qui en découlent, permettront aux différentes parties prenantes, de prendre des dispositions en vue de réduire au maximum le temps de séjour des marchandises dans les Ports ivoiriens. En ce qui concerne, le centre de formation qui sera logé à l’Ecole des Douanes, le colonel-major Issa Coulibaly a souligné que sa mise en œuvre permettra au renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique, gage de l’amélioration du climat des affaires en Côte d’Ivoire.
Avant le DG des Douanes, M. Valassiné Diarrassouba et le colonel Sangaré Souleymane, respectivement président de l’OCOD et Directeur du Bureau Régional de Renforcement des Capacités (BRRC) ont mis en évidence l’importance de la célérité, la simplification, et l’acheminement rapide des biens, des zones d’importation jusqu’au consommateur final, pour la compétitivité d’une économie.
Il faut préciser que cette étude a été réalisée du 7 au 19 juillet 2014. Et pour résumer les différents acteurs, les deux évènements du jour, traduisent l’engagement du secteur privé et de l’Administration douanière à travailler main dans la main pour renforcer, par la facilitation de la mobilité des biens et des marchandises, la compétitivité de l’économie ivoirienne, et partant, consolider la base de la croissance du pays.
Olivier Guédé
