Abidjan - Le gouvernement ivoirien réuni, mercredi, en conseil des ministres, à Abidjan, appelle les populations à une "vigilance accrue" face à la menace djihadiste qui se profile, même si selon son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, "les choses se mettent en place pour éviter que ce qui a commencé aille trop loin".
"Nous demandons aux populations d’accroître leur vigilance. Aux acteurs de l’Etat c’est-à-dire toutes les autorités décentralisées, déconcentrées, le maximum de vigilance et surtout le maximum de communication avec les acteurs en charge de la sécurité pour apporter la réponse appropriée à cette menace", a-t-il appelé au terme du conseil des ministres, réagissant sur le sujet.
Celui-ci a tenu, au demeurant, à rassurer sur le fait que les autorités ivoiriennes de concert avec celles du Mali d’où la menace provient œuvraient à préserver la Côte d’Ivoire d’éventuelles attaques terroristes.
"Des mesures sont prises de façon récurrente et permanente. Des renforcements ont été faits des deux côtés de la frontière. Le ministre de la Défense discute avec son homologue du Mali. Sans entrer dans les détails nous pouvons dire que les choses se mettent en place pour éviter que ce qui a commencé aille trop loin", a assuré M. Nabagné Koné.
Les djihadistes qui opéraient jusque-là dans le nord Mali, ont ouvert depuis peu un nouveau front dans le sud du pays. Après Misséni le 10 juin ceux-ci ont attaqué dimanche deux autres villes du sud dont Fakola à seulement 20 km de la frontière ivoirienne.
Le groupe djihadiste Ansar Dine a revendiqué mardi les attaques du Week-end et menace ouvertement de s’attaquer à la Mauritanie et à la Côte d’Ivoire.
kg/ask
"Nous demandons aux populations d’accroître leur vigilance. Aux acteurs de l’Etat c’est-à-dire toutes les autorités décentralisées, déconcentrées, le maximum de vigilance et surtout le maximum de communication avec les acteurs en charge de la sécurité pour apporter la réponse appropriée à cette menace", a-t-il appelé au terme du conseil des ministres, réagissant sur le sujet.
Celui-ci a tenu, au demeurant, à rassurer sur le fait que les autorités ivoiriennes de concert avec celles du Mali d’où la menace provient œuvraient à préserver la Côte d’Ivoire d’éventuelles attaques terroristes.
"Des mesures sont prises de façon récurrente et permanente. Des renforcements ont été faits des deux côtés de la frontière. Le ministre de la Défense discute avec son homologue du Mali. Sans entrer dans les détails nous pouvons dire que les choses se mettent en place pour éviter que ce qui a commencé aille trop loin", a assuré M. Nabagné Koné.
Les djihadistes qui opéraient jusque-là dans le nord Mali, ont ouvert depuis peu un nouveau front dans le sud du pays. Après Misséni le 10 juin ceux-ci ont attaqué dimanche deux autres villes du sud dont Fakola à seulement 20 km de la frontière ivoirienne.
Le groupe djihadiste Ansar Dine a revendiqué mardi les attaques du Week-end et menace ouvertement de s’attaquer à la Mauritanie et à la Côte d’Ivoire.
kg/ask