Deux attaques en trois semaines ont été perpétrées par le groupe djihadiste Ansar Dine au sud du Mali. La dernière en date a eu lieu le dimanche 28 juin 2015 et s’est soldée par la prise de Fakola, ville malienne située à 20 Km de la frontière ivoirienne. Au lendemain de cette attaque, le gouvernement ivoirien avait annoncé l’envoi de militaires en renfort à sa frontière avec le Mali, même si à ce moment-là, le groupe djihadiste n’avait pas cité la Côte d’Ivoire parmi ses cibles. Mais depuis le mardi 30 juin 2015, Ansar Dine du Mali a officiellement inscrit la Côte d’Ivoire sur la liste des pays qu’il menace d’attaquer. Pour ce groupe djihadiste, les autorités ivoiriennes coopèrent avec les “ennemis de l’Islam’’. Et il y a un peu plus de deux ans, cette même raison avait été évoquée. « La rumeur courait bien avant le déclenchement de l'offensive française au Mali. La menace s'est précisée fin 2012, et c'est en mars que les premières arrestations de jihadistes ont eu lieu à Abidjan. Une cellule de moins de dix hommes, de nationalité égyptienne selon certaines sources, a été démantelée dans une opération conjointe entre les forces de sécurité françaises et ivoiriennes. Ces jihadistes s'apprêtaient à viser des intérêts français en Côte d'Ivoire. Une menace toujours d'actualité, probablement motivée par l'activisme d'Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao, dans la résolution de la crise malienne, ainsi que par la présence de plus de 10 000 Français en Côte d'ivoire », avait confié Rfi le 1er juin 2013, se référant à un message publié le 27 mai 2013 sur le site du ministère français des Affaires étrangères, recommandant la vigilance accrue à ses ressortissants résidant ou de passage en Côte d’Ivoire.
Dans la foulée, avait annoncé cette radio, des soldats ivoiriens ont été postés dans le nord-ouest de la Côte d'Ivoire depuis plusieurs mois et des imams radicaux étaient surveillés de près, à l'intérieur du pays comme à Abidjan. « Des sources proches de la présidence ivoirienne affirment que la sécurité a été renforcée à l'aéroport d'Abidjan et autour des sites sensibles. Quant à la France, elle encourage les services de renseignement ivoiriens à accorder toute l'importance qu'elle mérite à cette menace jihadiste », avait-elle poursuivi.
A.A
Dans la foulée, avait annoncé cette radio, des soldats ivoiriens ont été postés dans le nord-ouest de la Côte d'Ivoire depuis plusieurs mois et des imams radicaux étaient surveillés de près, à l'intérieur du pays comme à Abidjan. « Des sources proches de la présidence ivoirienne affirment que la sécurité a été renforcée à l'aéroport d'Abidjan et autour des sites sensibles. Quant à la France, elle encourage les services de renseignement ivoiriens à accorder toute l'importance qu'elle mérite à cette menace jihadiste », avait-elle poursuivi.
A.A