Abidjan - La "plate forme de la société civile ivoirienne", une faitière récemment mise sur pied, appelle à une "prise de conscience collective", ses responsables estimant que c’est à cette condition que les élections d’octobre 2015 seront apaisées et que la Côte d’ivoire sera épargnée d’une nouvelle crise postélectorale après celle de 2010 qui a causé officiellement quelque 3000 morts.
Portée sur les fonts baptismaux le 17 juin, cette plate forme est née de la volonté d’acteurs de la société civile, dont le président de l’Union des ONG de Côte d’Ivoire (UOCI), Lucien Tapé Mambo qui en assure d’ailleurs la présidence, de s’impliquer pleinement dans le processus devant conduire aux élections de 2015 notamment la présidentielle, a expliqué celui-ci lors d’une conférence de presse qu’il a animée jeudi, à Abidjan.
"Nous interpellons toute la classe politique, la société ivoirienne dans toute sa composante et diversité, les chefs religieux et traditionnels, les jeunes, les femmes de Côte d’Ivoire de tous bords, pour cette prise de conscience collective afin d’avoir un processus électoral consensuel, voulu de tous", a-t-il lancé à l’occasion.
M Tapé Mambo présentait, au cours de cette conférence de presse tenue au siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), au plateau, la vision de son organisation et le rôle qu’elle entend jouer pour des élections sans violence d’autant que la plateforme se dit inquiète de l’atmosphère qui prévaut à l’approche de la présidentielle, qui selon, elle "n’augure d’aucune sérénité et ne présage pas d’une élection apaisée".
C’est pourquoi son président s’est félicité, entre autres, de la volonté exprimée mercredi du chef de l’Etat de rencontrer l’opposition. Cette rencontre pouvoir/opposition figure d’ailleurs au nombre des propositions de la faitière qui estime qu’elle contribuera à créer les conditions de l’apaisement.
"Nous sommes très heureux", s’est-il réjoui, avant de souhaiter la participation de tous les partis politiques ainsi que celle de la société civile à ce rendez-vous en tant que "témoin oculaire".
La plate forme de la société civile ivoirienne, pour des élections apaisées, propose également, entre autres, la rédaction d’"une charte de bonne conduite qui sera paraphée par tous les candidats" de même qu’"une loi d’amnistie de tous les prisonniers politiques élargie à ceux qui sont en exil".
Aussi souhaite-t-elle que la présidentielle se tienne effectivement à la date indiquée par la constitution pour éviter "une transition" qui pourrait susciter des violences.
Coordonnée par l’Union des ONG de Côte d’Ivoire (UOCI), la plate forme de la société civile ivoirienne regroupe plusieurs organisations dont des syndicats, des associations de chefs coutumiers et chefs religieux, de femmes et de jeunes.
Selon son président, l’organisation a été mise sur pied spécialement pour les élections de 2015 en prélude desquelles elle veut jouer un rôle d’éveil de la société civile pour qu’elle s’implique davantage dans le processus électoral et ne se laisse plus prendre au piège des politiques pour subir encore des violences après.
"Nous (société civile) ne pouvons pas accepter que ce qui s’est passé en 2010 se répète en 2015", a insisté lors de sa conférence de presse, Lucien Tapé Mambo.
"Nous allons accompagner les hommes politiques pour faire des élections apaisées. Mais s’ils refusent. Nous devons pouvoir prendre nos responsabilités", a-t-il ajouté avant d’appeler à des organisations de la société civile "fortes" et "indépendantes".
kg/akn/ask
Portée sur les fonts baptismaux le 17 juin, cette plate forme est née de la volonté d’acteurs de la société civile, dont le président de l’Union des ONG de Côte d’Ivoire (UOCI), Lucien Tapé Mambo qui en assure d’ailleurs la présidence, de s’impliquer pleinement dans le processus devant conduire aux élections de 2015 notamment la présidentielle, a expliqué celui-ci lors d’une conférence de presse qu’il a animée jeudi, à Abidjan.
"Nous interpellons toute la classe politique, la société ivoirienne dans toute sa composante et diversité, les chefs religieux et traditionnels, les jeunes, les femmes de Côte d’Ivoire de tous bords, pour cette prise de conscience collective afin d’avoir un processus électoral consensuel, voulu de tous", a-t-il lancé à l’occasion.
M Tapé Mambo présentait, au cours de cette conférence de presse tenue au siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), au plateau, la vision de son organisation et le rôle qu’elle entend jouer pour des élections sans violence d’autant que la plateforme se dit inquiète de l’atmosphère qui prévaut à l’approche de la présidentielle, qui selon, elle "n’augure d’aucune sérénité et ne présage pas d’une élection apaisée".
C’est pourquoi son président s’est félicité, entre autres, de la volonté exprimée mercredi du chef de l’Etat de rencontrer l’opposition. Cette rencontre pouvoir/opposition figure d’ailleurs au nombre des propositions de la faitière qui estime qu’elle contribuera à créer les conditions de l’apaisement.
"Nous sommes très heureux", s’est-il réjoui, avant de souhaiter la participation de tous les partis politiques ainsi que celle de la société civile à ce rendez-vous en tant que "témoin oculaire".
La plate forme de la société civile ivoirienne, pour des élections apaisées, propose également, entre autres, la rédaction d’"une charte de bonne conduite qui sera paraphée par tous les candidats" de même qu’"une loi d’amnistie de tous les prisonniers politiques élargie à ceux qui sont en exil".
Aussi souhaite-t-elle que la présidentielle se tienne effectivement à la date indiquée par la constitution pour éviter "une transition" qui pourrait susciter des violences.
Coordonnée par l’Union des ONG de Côte d’Ivoire (UOCI), la plate forme de la société civile ivoirienne regroupe plusieurs organisations dont des syndicats, des associations de chefs coutumiers et chefs religieux, de femmes et de jeunes.
Selon son président, l’organisation a été mise sur pied spécialement pour les élections de 2015 en prélude desquelles elle veut jouer un rôle d’éveil de la société civile pour qu’elle s’implique davantage dans le processus électoral et ne se laisse plus prendre au piège des politiques pour subir encore des violences après.
"Nous (société civile) ne pouvons pas accepter que ce qui s’est passé en 2010 se répète en 2015", a insisté lors de sa conférence de presse, Lucien Tapé Mambo.
"Nous allons accompagner les hommes politiques pour faire des élections apaisées. Mais s’ils refusent. Nous devons pouvoir prendre nos responsabilités", a-t-il ajouté avant d’appeler à des organisations de la société civile "fortes" et "indépendantes".
kg/akn/ask