Le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a procédé, le samedi 4 juillet 2015 à Bouaké, à l’installation d’un comité local de lutte contre la grippe aviaire. Ce comité composé de 14 membres et présidé par le préfet de région, préfet du département de Bouaké, Konin Aka sera chargé de faire appliquer les mesures de prévention et de riposte contre la grippe aviaire. A cette occasion, le ministre Adjoumani a donné les orientations du gouvernement pour lutter efficacement contre cette maladie pathogène. « La grippe aviaire hautement pathogène a refait surface dans notre pays », a déclaré Kobenan Kouassi Adjoumani. Cependant, il a fait savoir aux populations que pour le moment, la viande de volaille était sans danger et pouvait être consommée sans le moindre risque. Joignant l’acte à la parole, il a procédé dans la foulée, à une dégustation publique de cette viande en présence des autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières de la Bouaké. Adjoumani a dit que les dispositions prises par le gouvernement ivoirien permettront de circonscrire les foyers de maladie, limitant ainsi, la propagation du virus sur l’ensemble du territoire. « Pour cette crise, le gouvernement à travers le Ministère de la production animale et des ressources halieutiques, mène des actions de manière rigoureuse et pratique. Surtout dans la gestion de la communication sur la grippe aviaire », a-t-il fait observer.
Pour lui, l’efficacité de la lutte contre ce fléau passe par le respect scrupuleux des consignes du gouvernement. A cet effet, a-t-il souligné, il s’agit d’isoler les fermes infectées, brûler soigneusement les carcasses ou de les enfouir profondément. Mais surtout à signaler en cas de mortalité anormale des volailles, les services vétérinaires. « Ne vendez pas ou ne mangez pas les œufs issus des oiseaux morts ou malades », a-t-il lancé à l’endroit des populations. Exhortant les acteurs de la filière avicole à un changement de comportement.
Le gouvernement ivoirien a officiellement confirmé le 24 juin dernier dans un communiqué, l’existence d’un foyer de grippe aviaire hautement pathogène à Bouaké. L’information a été livrée suite à la certification par le laboratoire de Padoue en Italie de l’existence du virus de type A(H5N1) dans les prélèvements des carcasses de volailles morts issues d’une basse-cour de la ville de Bouaké.
Farry Shamssi Koné, correspondant Bouaké
Pour lui, l’efficacité de la lutte contre ce fléau passe par le respect scrupuleux des consignes du gouvernement. A cet effet, a-t-il souligné, il s’agit d’isoler les fermes infectées, brûler soigneusement les carcasses ou de les enfouir profondément. Mais surtout à signaler en cas de mortalité anormale des volailles, les services vétérinaires. « Ne vendez pas ou ne mangez pas les œufs issus des oiseaux morts ou malades », a-t-il lancé à l’endroit des populations. Exhortant les acteurs de la filière avicole à un changement de comportement.
Le gouvernement ivoirien a officiellement confirmé le 24 juin dernier dans un communiqué, l’existence d’un foyer de grippe aviaire hautement pathogène à Bouaké. L’information a été livrée suite à la certification par le laboratoire de Padoue en Italie de l’existence du virus de type A(H5N1) dans les prélèvements des carcasses de volailles morts issues d’une basse-cour de la ville de Bouaké.
Farry Shamssi Koné, correspondant Bouaké