Abidjan – Le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, a reçu mardi des mains de représentants de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, son lot de déclarations de patrimoine.
Selon le chef de la délégation de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, Adou Philippe, membre du conseil, le « paquet » comprend trois types de formulaires dupliqués chacun en trois exemplaires. Un portant sur les biens personnels du ministre, un autre sur les biens de son épouse, s’ils sont mariés sous le régime de la communauté des biens, et un dernier concernant les biens au nom des enfants mineurs.
Le dépôt des déclarations dûment remplies devra se faire dans un délai de deux semaines à compter de la date de réception, soit, dans le cas d’espèce, le 21 juillet.
En réceptionnant les documents des mains de l’émissaire de Seydou Elimane Diarra, le ministre de l’Agriculture a exprimé sa joie, tellement le processus de moralisation de la vie publique a été porté par cette équipe gouvernementale, à commencer par le Président de la République, Alassane Ouattara lui-même.
« C’est un pas de géant que le pays vient de poser parce que fondamentalement, les choses ne pouvaient pas ne pas évoluer dans ce sens-là », a-t-il poursuivi.
Le ministre a par ailleurs promis de répercuter l’information à ses collaborateurs, car également concernés par la déclaration de patrimoine. Il a d’ailleurs justifié la présence à ses côtés de son conseiller technique Touré Dramane par le fait que celui-ci sera le coordinateur de ce processus au sein de son département.
Pour illustrer sa bonne disponibilité à promouvoir la transparence et la bonne gouvernance au sein de son département, le ministre de l’Agriculture a relevé l’existence d’un Code de bonne conduite au sein du ministère et de Manuels de procédures visant une meilleure gestion des ressources au niveau des structures sous tutelle. Des documents qui, a-t-il souligné, ont été transmis à la Haute autorité.
Outre les présidents d’institution et les ministres, la déclaration de patrimoine concerne également les élus et tous les fonctionnaires utilisant les moyens financiers de l’Etat.
Après la remise des formulaires à Coulibaly Mamadou Sangafowa, la délégation de la Haute autorité pour la bonne gouvernance s’est rendue respectivement chez les ministres Cissé Ibrahim Bacongo (Fonction publique et Réforme administrative), Roger Kacou (Tourisme) et Abdouramane Cissé (Budget), pour les soumettre au même exercice.
Le chef de la délégation de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, M. Adou Philippe, avait à ses côtés Mme Silué Assata, membre du conseil, et M. Achiaou Jacques III, directeur de la sensibilisation et de l’éducation.
La Haute autorité pour la bonne gouvernance est chargée de la prévention et de la répression des actes de corruption. Créée par une ordonnance le 20 septembre 2013, elle a pour mission principale de mener une croisade pour la normalisation de la vie publique en inculquant des valeurs telles l’éthique dans la gestion des ressources humaines, financières, matérielles, écologiques reposant sur des principes et des normes dont les exigences sont, entre autres, la transparence, la responsabilité, la communication et la participation collective, l’indépendance de la justice.
akn/cmas
Selon le chef de la délégation de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, Adou Philippe, membre du conseil, le « paquet » comprend trois types de formulaires dupliqués chacun en trois exemplaires. Un portant sur les biens personnels du ministre, un autre sur les biens de son épouse, s’ils sont mariés sous le régime de la communauté des biens, et un dernier concernant les biens au nom des enfants mineurs.
Le dépôt des déclarations dûment remplies devra se faire dans un délai de deux semaines à compter de la date de réception, soit, dans le cas d’espèce, le 21 juillet.
En réceptionnant les documents des mains de l’émissaire de Seydou Elimane Diarra, le ministre de l’Agriculture a exprimé sa joie, tellement le processus de moralisation de la vie publique a été porté par cette équipe gouvernementale, à commencer par le Président de la République, Alassane Ouattara lui-même.
« C’est un pas de géant que le pays vient de poser parce que fondamentalement, les choses ne pouvaient pas ne pas évoluer dans ce sens-là », a-t-il poursuivi.
Le ministre a par ailleurs promis de répercuter l’information à ses collaborateurs, car également concernés par la déclaration de patrimoine. Il a d’ailleurs justifié la présence à ses côtés de son conseiller technique Touré Dramane par le fait que celui-ci sera le coordinateur de ce processus au sein de son département.
Pour illustrer sa bonne disponibilité à promouvoir la transparence et la bonne gouvernance au sein de son département, le ministre de l’Agriculture a relevé l’existence d’un Code de bonne conduite au sein du ministère et de Manuels de procédures visant une meilleure gestion des ressources au niveau des structures sous tutelle. Des documents qui, a-t-il souligné, ont été transmis à la Haute autorité.
Outre les présidents d’institution et les ministres, la déclaration de patrimoine concerne également les élus et tous les fonctionnaires utilisant les moyens financiers de l’Etat.
Après la remise des formulaires à Coulibaly Mamadou Sangafowa, la délégation de la Haute autorité pour la bonne gouvernance s’est rendue respectivement chez les ministres Cissé Ibrahim Bacongo (Fonction publique et Réforme administrative), Roger Kacou (Tourisme) et Abdouramane Cissé (Budget), pour les soumettre au même exercice.
Le chef de la délégation de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, M. Adou Philippe, avait à ses côtés Mme Silué Assata, membre du conseil, et M. Achiaou Jacques III, directeur de la sensibilisation et de l’éducation.
La Haute autorité pour la bonne gouvernance est chargée de la prévention et de la répression des actes de corruption. Créée par une ordonnance le 20 septembre 2013, elle a pour mission principale de mener une croisade pour la normalisation de la vie publique en inculquant des valeurs telles l’éthique dans la gestion des ressources humaines, financières, matérielles, écologiques reposant sur des principes et des normes dont les exigences sont, entre autres, la transparence, la responsabilité, la communication et la participation collective, l’indépendance de la justice.
akn/cmas
