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Politique Publié le mercredi 8 juillet 2015 | APA

L’inculpation d’anciens Commandants de zone ne doit pas être une « surprise » (gouvernement)

© APA Par Atapointe
Conseil des ministres à Korhogo : la conférence de presse du porte-parolat du gouvernement
Mardi 02 juillet 2013. Korhogo. Les ministres Koné Bruno et Affoussiata Bamba Lamine ont animé une conférence de presse à l`issue du conseil des ministres s`est tenue, en marge de la visite d`Etat dans le district des Savanes. Ph: Koné Bruno, porte-parole du gouvernement.
Abidjan (Côte d'Ivoire) - L’inculpation d’anciens Chefs de guerre rebelles (Commandants de zone) par la justice ivoirienne ne doit pas être une « surprise », a estimé, mercredi, le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné, réitérant la volonté du Président Alassane Ouattara de ne jamais « interférer » dans les affaires de justice.

« Il s'agit d'affaires qui sont en justice. Donc le gouvernement n'a pas à commenter ce qui n'a pas été jugé », a déclaré M. Koné interrogé par la presse au sortir d'un Conseil des ministres présidé par le Chef de l'Etat Alassane Ouattara.

Ce que je pourrai dire à ce stade, a poursuivi le porte-parole du gouvernement, « il ne s'agit que d'inculpation ou de mise en examen. C'est le début d'une procédure. Donc laissons la justice faire son travail ».

Pour lui, « cela ne doit pas d'ailleurs être une surprise puisque le Chef de l'Etat a toujours clamé haut et fort qu'il n'interféra pas dans les affaires de la justice. Et que si la justice était un jour amenée à appeler devant elle, des jeunes gens qui se sont battus pour le rétablissement de la démocratie en Côte d'Ivoire », il n'interféra pas.

« Je pense qu'il faut qu'on reste tous dans cet esprit, la justice fera son travail et puis éventuellement le gouvernement commentera une fois que la justice aura décidé », a conclu le porte parole du gouvernement.

L'ex-Commandant de zone de l'ex-rébellion des Forces nouvelles à Bouaké (Nord) Chérif Ousmane ainsi que le Commandant Losséni Fofana dit Loss en poste à Man dans l'Ouest ivoirien, font l'objet de ces mises en examen.

C'est la première fois depuis avril 2011 date de la fin de la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts, que des hommes ayant soutenu Alassane Ouattara sont poursuivis. Le général Georges Guiai Bi Poin, pilier du système sécuritaire de M. Gbagbo, fait également partie des inculpés.

LS/APA
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