Le Code maritime ivoirien élaboré par les services du ministère des Transports est actuellement à l’étude. Selon le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, ce texte passera en Conseil des ministres avant la fin du mois de Juillet 2015.
Le chef du gouvernement ivoirien a fait cette annonce à l’ouverture de la réunion régionale des chefs d’administrations maritimes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le jeudi 9 juillet 2015 au Plateau : «Le Code maritime est actuellement en première lecture et compte tenu de son volume et du nombre d’articles, j’ai souhaité que les experts travaillent sur ce dossier pour qu’il puisse passer en Conseil des ministres probablement avant fin juillet 2015». Les chefs d’administrations maritimes de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC) sont réunis à Abidjan pour réfléchir sur les problèmes de l’heure dans le secteur maritime en vue de faire des propositions idoines aux gouvernements membres de cette organisation interrégionale. Dans son adresse, Daniel Kablan Duncan a prôné la mutualisation des efforts afin de lutter efficacement contre les fléaux tels que la piraterie maritime, la pêche illicite, le trafic de drogue… : «Je voudrais nous exhorter à œuvrer pour une coopération régionale renforcée et dynamique, dans l’optique de faire face aux défis majeurs auxquels nos pays sont confrontés en mer, notamment en matière de sécurité et de sûreté maritime et portuaire. La coopération entre nos Etats devra aussi permettre l’amélioration du commerce maritime et la compétitivité. La part de l’Afrique dans le commerce international est en moyenne autour de 3%, pendant que la moyenne des échanges commerciaux interafricains tourne autour de 10% du total africain. Les taux de la Côte d’Ivoire sont un peu plus élevés et sont de l’ordre de 34% au niveau des échanges entre les pays africains et de 27% au sein de la CEDEAO. Le Président de la République souhaite que ce taux d’échange monte à 50%. Il ne peut y avoir de développement sans stabilité et sans paix durable. Pour faire face aux fléaux, l’Etat de Côte d’Ivoire a développé une stratégie de son action en mer (…) Les statistiques du Bureau maritime international montrent que les cas de piraterie maritime dans le Golfe de Guinée ont dépassé ceux commis dans le Bassin somalien. Dans ce contexte, 966 marins ont été victimes d’attaque dans le Golfe de Guinée contre 841 dans le Bassin somalien en 2012. Ce phénomène est inquiétant». C’est pourquoi, Daniel Kablan Duncan a réitéré la volonté du gouvernement ivoirien à ne ménager aucun effort, pour lutter contre ce fléau.
Olivier Dion
Le chef du gouvernement ivoirien a fait cette annonce à l’ouverture de la réunion régionale des chefs d’administrations maritimes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le jeudi 9 juillet 2015 au Plateau : «Le Code maritime est actuellement en première lecture et compte tenu de son volume et du nombre d’articles, j’ai souhaité que les experts travaillent sur ce dossier pour qu’il puisse passer en Conseil des ministres probablement avant fin juillet 2015». Les chefs d’administrations maritimes de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC) sont réunis à Abidjan pour réfléchir sur les problèmes de l’heure dans le secteur maritime en vue de faire des propositions idoines aux gouvernements membres de cette organisation interrégionale. Dans son adresse, Daniel Kablan Duncan a prôné la mutualisation des efforts afin de lutter efficacement contre les fléaux tels que la piraterie maritime, la pêche illicite, le trafic de drogue… : «Je voudrais nous exhorter à œuvrer pour une coopération régionale renforcée et dynamique, dans l’optique de faire face aux défis majeurs auxquels nos pays sont confrontés en mer, notamment en matière de sécurité et de sûreté maritime et portuaire. La coopération entre nos Etats devra aussi permettre l’amélioration du commerce maritime et la compétitivité. La part de l’Afrique dans le commerce international est en moyenne autour de 3%, pendant que la moyenne des échanges commerciaux interafricains tourne autour de 10% du total africain. Les taux de la Côte d’Ivoire sont un peu plus élevés et sont de l’ordre de 34% au niveau des échanges entre les pays africains et de 27% au sein de la CEDEAO. Le Président de la République souhaite que ce taux d’échange monte à 50%. Il ne peut y avoir de développement sans stabilité et sans paix durable. Pour faire face aux fléaux, l’Etat de Côte d’Ivoire a développé une stratégie de son action en mer (…) Les statistiques du Bureau maritime international montrent que les cas de piraterie maritime dans le Golfe de Guinée ont dépassé ceux commis dans le Bassin somalien. Dans ce contexte, 966 marins ont été victimes d’attaque dans le Golfe de Guinée contre 841 dans le Bassin somalien en 2012. Ce phénomène est inquiétant». C’est pourquoi, Daniel Kablan Duncan a réitéré la volonté du gouvernement ivoirien à ne ménager aucun effort, pour lutter contre ce fléau.
Olivier Dion