Tanda – Le diplomate ivoirien Essy Amara, ex-ministre des Affaires étrangère et premier président de l’Union africaine, explique que sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2015 en Côte d’Ivoire répond à sa volonté d’effectuer un "réarmement moral" du pays, qui, "gangrenée par le népotisme et la corruption", se remet depuis 2011 d’une décennie de crise militaro-politique.
" Je suis candidat aux élections d'octobre 2015 et c'est à prendre au sérieux ; (…) il s'agit aujourd'hui de retrouver la Côte d'Ivoire d'antan c'est à dire une Côté d'Ivoire unie et réconciliée, doublée d’un réarmement moral", a déclaré M. Essy, 71 ans, lors d’un meeting, vendredi à Kouassi-Datékro, son village d’origine dans la région du Gontougou (Nord-est).
"Il ne s’agit pas d’honneur, ni de courir après la richesse, mais après avoir observé et travaillé avec le président Félix Houphouët-Boigny, j’ai mis mon expérience au service de la Côte d’Ivoire, qui a perdu sa valeur, car gangrenée par le népotisme, la corruption et le déni des droits", a poursuivi le diplomate, qui a, à cette occasion, reçu officiellement le soutien de l’ex-président du Mouvement des forces d’avenir (MFA), Anaky Kobénan.
L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne (1990-1999), qui effectuait une "tournée de sensibilisation et de mobilisation", a affirmé être venu rechercher le soutien et la bénédiction de ses parents du canton Bini, avant de se lancer dans la course à la présidence.
Des rois et chefs traditionnels locaux ont, à cette occasion, intronisé Essy Amara au rang de chef traditionnel du peuple Bini, lui remettant les attributs y afférant.
Essy Amara est marié et père de six enfants.
(AIP)
si/tm
" Je suis candidat aux élections d'octobre 2015 et c'est à prendre au sérieux ; (…) il s'agit aujourd'hui de retrouver la Côte d'Ivoire d'antan c'est à dire une Côté d'Ivoire unie et réconciliée, doublée d’un réarmement moral", a déclaré M. Essy, 71 ans, lors d’un meeting, vendredi à Kouassi-Datékro, son village d’origine dans la région du Gontougou (Nord-est).
"Il ne s’agit pas d’honneur, ni de courir après la richesse, mais après avoir observé et travaillé avec le président Félix Houphouët-Boigny, j’ai mis mon expérience au service de la Côte d’Ivoire, qui a perdu sa valeur, car gangrenée par le népotisme, la corruption et le déni des droits", a poursuivi le diplomate, qui a, à cette occasion, reçu officiellement le soutien de l’ex-président du Mouvement des forces d’avenir (MFA), Anaky Kobénan.
L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne (1990-1999), qui effectuait une "tournée de sensibilisation et de mobilisation", a affirmé être venu rechercher le soutien et la bénédiction de ses parents du canton Bini, avant de se lancer dans la course à la présidence.
Des rois et chefs traditionnels locaux ont, à cette occasion, intronisé Essy Amara au rang de chef traditionnel du peuple Bini, lui remettant les attributs y afférant.
Essy Amara est marié et père de six enfants.
(AIP)
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