Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques, Gnénéma Coulibaly Mamadou, a réagi à propos de l’audition d’une vingtaine d’ex-commandants de zone des ex-Forces nouvelles dont les lieutenants colonels, Chérif Ousmane et Fofana Losseni dit ‘’Loss’’. « La crise postélectorale, a mis en première ligne des militaires, des miliciens et certains civils. Et donc, il ne peut être surprenant qu’aujourd’hui, la justice s’intéresse à toutes ces qualités de personnes (…) S’il est avéré que des ex Com-zones ont effectivement commis des faits répréhensibles, ces ex-Com-zones devront répondre devant la justice comme nous l’avons toujours dit sur les indications du chef de l’Etat. Il n’y a pas donc de protection en matière de justice en Côte d’Ivoire », a rassuré Monsieur Gnénéma le vendredi 10 juillet 2015 sur Rti1. Faisant remarquer que la justice ivoirienne a réagi à la lumière du rapport de la Commission nationale d’enquête et non, sous la pression des organisations internationales et de la Cour pénale internationale (Cpi). « Notre justice fonctionne avec les moyens, les capacités dont elle dispose et je pense qu’à ce jour, on peut considérer qu’il y a la capacité en Côte d’Ivoire. Vous avez entendu certainement sur une station de radio le porte-parole de la Cpi qui reconnaît que jusqu’aujourd’hui, ils n’en sont pas au stade où est la Côte d’Ivoire. Ils ont plus de moyens, de possibilités, mais nous avons fait beaucoup plus » a-t-il fait savoir. Le premier responsable de la Justice ivoirienne n’a pas donné les faits pour lesquels les ex-Com-zones ont été entendus, secret d’instruction oblige. Il a signalé néanmoins qu’aucune saisine de la Cpi n’a été faite sur une autre personne en Côte d’Ivoire en dehors de Laurent Gbagbo, Blé Goudé et Mme Simone Gbagbo.
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