Niakara - Des usagers de l'hôpital général de Niakara (Centre-nord, région du Hambol) ont déploré samedi le faible niveau d'équipement de cet établissement sanitaire de référence du département.
"Nous sortons chaque fois du département pour de simples chirurgies, de simples fractures ou des césariennes", ont-ils confié à l'AIP.
Selon un instituteur de l'EPP Niakara Résidentiel, Coulibaly Tanguy, cet établissement sanitaire ne dispose pas de plateau technique médical permettant de lui conférer le statut d'hôpital général.
"Il n'existe pas de bloc opératoire, pas de service d'imagerie ni de laboratoire d'analyse performant ni de cabinet dentaire", a-t-il déploré avant de conclure que pour une simple chirurgie ou un simple accident osseux, il faut se rendre à Korhogo ou à Bouaké.
Quant à Dame Sali Soro, commerçante à Kafiné un village situé à 21 Km de piste à l'ouest de Niakara, elle a décrié, comme plusieurs femmes "l'existence d'une seule ambulance, et pire encore, les cas d'évacuation hors du département lors des accouchements compliqués".
Contacté par l'AIP , le directeur départemental de la santé de Niakara , Dr Sahandé Vakaba, a indiqué que "le gouvernement œuvre sans relâche au rapprochement des soins de santé des populations en améliorant et en renforçant l'offre médicale par la construction et/ou l'équipement d'infrastructures sanitaires, le recrutement du personnel, la gratuité de certains soins et bien d'autres actions".
Il a par ailleurs, prôné la patience avant d'ajouter qu'un cabinet dentaire est en voie d'installation ainsi que le renforcement des capacités du laboratoire d'analyse qui est également en cours dans ledit hôpital.
Le Centre de santé urbain (CSU) de Niakara , construit en 1977 est devenu Hôpital général avec 11 aires sanitaires du fait de l'érection de la localité en chef-lieu de département en 2008.
jbm/amak/akn/kam
"Nous sortons chaque fois du département pour de simples chirurgies, de simples fractures ou des césariennes", ont-ils confié à l'AIP.
Selon un instituteur de l'EPP Niakara Résidentiel, Coulibaly Tanguy, cet établissement sanitaire ne dispose pas de plateau technique médical permettant de lui conférer le statut d'hôpital général.
"Il n'existe pas de bloc opératoire, pas de service d'imagerie ni de laboratoire d'analyse performant ni de cabinet dentaire", a-t-il déploré avant de conclure que pour une simple chirurgie ou un simple accident osseux, il faut se rendre à Korhogo ou à Bouaké.
Quant à Dame Sali Soro, commerçante à Kafiné un village situé à 21 Km de piste à l'ouest de Niakara, elle a décrié, comme plusieurs femmes "l'existence d'une seule ambulance, et pire encore, les cas d'évacuation hors du département lors des accouchements compliqués".
Contacté par l'AIP , le directeur départemental de la santé de Niakara , Dr Sahandé Vakaba, a indiqué que "le gouvernement œuvre sans relâche au rapprochement des soins de santé des populations en améliorant et en renforçant l'offre médicale par la construction et/ou l'équipement d'infrastructures sanitaires, le recrutement du personnel, la gratuité de certains soins et bien d'autres actions".
Il a par ailleurs, prôné la patience avant d'ajouter qu'un cabinet dentaire est en voie d'installation ainsi que le renforcement des capacités du laboratoire d'analyse qui est également en cours dans ledit hôpital.
Le Centre de santé urbain (CSU) de Niakara , construit en 1977 est devenu Hôpital général avec 11 aires sanitaires du fait de l'érection de la localité en chef-lieu de département en 2008.
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