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Sport Publié le jeudi 16 juillet 2015 | Ministères

Ouverture de l’atelier d’appropriation de la loi sur le sport: le discours du ministre Albert Amichia

© Ministères Par DR
Ouverture de l’atelier d`appropriation de la loi sur le sport
Jeudi 16 juillet 2015. Grand-Bassam. Le ministre Albert Amichia a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier d`appropriation de la Loi sur le sport.

- Monsieur le Préfet du Département de Grand-Bassam,
- Monsieur le Maire de Grand-Bassam,
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Départementaux de Grand-Bassam,
- Cher Invités,
- Mesdames et Messieurs,

L’histoire nous enseigne que les peuples se sont toujours donnés des lois qui sont des prescriptions établies par l’autorité souveraine applicables à tous et définissant les droits et les devoirs de chacun.

Aucun domaine de la vie n’échappe à cette règle quasi universelle.

Le sport, naguère simple activité de loisirs, est aujourd’hui à la confluence de multiples enjeux économique, social et culturel.
Son hypermédiatisation, la complexité de son organisation et de sa gestion nécessitent désormais l’élaboration des textes spécifiques pour le régir.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être une grande nation sportive en Afrique et dans le monde, n’a pas échappé à cette règle de se doter d’une loi pour gérer un secteur dont l’importance n’est plus à démontrer.

C’est pourquoi, il me plait de saisir cette opportunité pour rendre avant tout un vibrant hommage aux actions des précédents Ministres des Sports ayant abouti à l’adoption, le 17 décembre 2014 de la Loi sur le Sport.

J’associe à cet hommage toutes les personnes qui, pendant d’assommantes heures de réflexion et de travail, ont permis la naissance de cette loi, objet de la rencontre de ce jour.



Dans un contexte où il n’est pas rare d’observer que des lois élaborées avec soin finissent au fond de certains tiroirs parce qu’elles n’ont pas fait l’objet de réelle appropriation par les personnes appelées à les mettre en application, il était impérieux que l’on se préoccupe de l’avenir de la Loi du 22 décembre 2014.

Dès lors, comment ne pas saluer l’esprit de cet atelier qui apparait à nos yeux comme le point de départ de la promotion et de la vulgarisation d’une loi qui serve véritablement au développement du sport en Côte d’Ivoire, un sport à même de répondre aux nombreux défis économique social et culturel qui se profilent à l’horizon.

Dans une telle perspective, il convient d’inviter les acteurs du mouvement sportif dans toute leur composante à s’approprier la loi du 22 décembre 2014 sur le sport, qui est leur loi.

Oui, cela est désormais connu qu’aucun secteur dans le monde aujourd’hui ne peut prospérer véritablement dans l’informel et le bric à brac si l’on veut construire une société économiquement viable.
C’est pourquoi, pour que le sport joue sa véritable partition dans une Côte d’Ivoire émergente, il faut lui donner les armes nécessaires à son développement.

Ainsi, cette loi sur le sport, apparait à la fois comme une boussole, un outil et un repère pour toute la population de notre pays. Mais le chantier n’est pas achevé. Il faut à cette loi ses décrets et arrêtés d’application si l’on ne veut pas qu’elle ne demeure qu’une loi de plus.

C’est en vue de préparer ces différents textes que j’ai souhaité la tenue de cet atelier afin que les premiers usagers de la loi que vous êtes, Mesdames et Messieurs les cadres du Ministère des Sports et des Loisirs, puissiez-vous approprier son esprit et sa lettre.

Il s’agit d’uniformiser et d’harmoniser votre compréhension des dispositions du texte avant d’entamer le chantier de la rédaction des décrets et arrêtés d’application.


Mesdames et Monsieur, si le sport n’est plus considéré comme la 5eme roue de la charrette, comment œuvrer alors pour qu’il puisse accompagner les programmes de développement humain où la demande sociale en matière de sport et loisirs est un droit pour le citoyen.

Notre responsabilité dans une telle problématique est grande. Il faut que le sport ivoirien réponde, par nos efforts soutenus, à l’attente de la population à l’horizon 2020.

C’est pourquoi, en observant la structuration des différentes Commissions du présent atelier, je voudrais me réjouir de la volonté manifeste de mon Département à inscrire résolument le sport ivoirien dans l’ambitieux et vaste projet de société du Chef de l’Etat Son Excellence le Président Alassane OUATTARA.
Mesdames et Messieurs, la loi que tout le mouvement sportif a mis tant de temps à faire éclore, constitue aujourd’hui, à n’en point douter, le départ d’un développement effectif des sports en Côte d’Ivoire.
Nous avons en effet entre nos mains l’avenir d’un secteur dont la richesse n’a d’égale que la passion, l’engagement qu’il suscite.

Oui, le sport obéit à une approche plurielle de définitions à en juger les dispositions générales contenues dans la présente loi.

Sans doute, c’est en cela que le sport reste porteur d’espoir pour nombre de générations.

Mesdames et Messieurs les Directeur Généraux, Centraux, Régionaux et Départementaux,

Je voudrais vous inviter à vous investir pleinement dans le présent atelier.

La Nation Ivoirienne attend que nous offrons au sport un cadre juridique digne qu’elle mérite au regard des immenses sacrifices consentis.

Ensemble, engageons-nous donc pour un sport ivoirien toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus loin.
C’est sur ces mots que je voudrais clore mes propos et déclarer ouvert l’atelier de Grand-Bassam sur l’appropriation de la loi relative au sport.

Je vous remercie.
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