Korhogo – L’ong " Yéti", qui signifie en langue senoufo "Arrêtez, ça suffit !", a sensibilisé les populations de la sous-préfecture de Koni dans le département de Korhogo sur les fistules obstétricales, afin de permettre aux femmes porteuses de cette maladie, qui vivent dans la honte et la peur, de venir se faire soigner gratuitement dans le centre de santé de leur localité et au CHR de Korhogo.
Estimant que la fistule est cette maladie "une maladie honteuse" qui constitue "un blocage économique pour les femmes atteintes", la présidente de l’ONG Yéti, Coulibaly Salimata Nanga a invité celles-ci à venir se faire soigner gratuitement dans le centre de santé de leur localité et au CHR de Korhogo.
La fistule se manifeste par l’écoulement incontrôlé et inopiné chez la personne atteinte. Dans certaines communautés, empêche ces victimes de pratiquer des activités commerciales, à cause de leur stigmatisation dans leurs communautés.
Le sous-préfet de Koni, Konko Alphonse, qui présidait cette cérémonie s’est félicité du fait que "l’espoir est possible avec la prise en charge sanitaire et avec la présence de l’Ong Yéti qui parcourt différente contrées pour véhiculer le message", appuyant l’appel aux femmes atteintes à se débarrasser de ce mal qui "ronge les femmes en secret à travers le monde".
A cette campagne de sensibilisation financée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), avec le soutien de l’AIBEF, un sketch sur les méfaits de la fistule a été présenté, ainsi que le témoignage d’une ex-porteuse de la maladie.
"Grâce à l’Ong Yéti on est devenue de nouvelles femmes », s’est réjoui cette dernière, invitant les femmes à faire leur visite prénatale et refuser de confier leur accouchement à des personnes n’étant pas du corps médical.
Les fistules, sont principalement causées, entre autres, par les accouchements difficiles et prolongés, les mutilations génitales féminines (l’excision), les mariages précoces et le manque de consultation prénatale.
(AIP)
apk/akn/tm
Estimant que la fistule est cette maladie "une maladie honteuse" qui constitue "un blocage économique pour les femmes atteintes", la présidente de l’ONG Yéti, Coulibaly Salimata Nanga a invité celles-ci à venir se faire soigner gratuitement dans le centre de santé de leur localité et au CHR de Korhogo.
La fistule se manifeste par l’écoulement incontrôlé et inopiné chez la personne atteinte. Dans certaines communautés, empêche ces victimes de pratiquer des activités commerciales, à cause de leur stigmatisation dans leurs communautés.
Le sous-préfet de Koni, Konko Alphonse, qui présidait cette cérémonie s’est félicité du fait que "l’espoir est possible avec la prise en charge sanitaire et avec la présence de l’Ong Yéti qui parcourt différente contrées pour véhiculer le message", appuyant l’appel aux femmes atteintes à se débarrasser de ce mal qui "ronge les femmes en secret à travers le monde".
A cette campagne de sensibilisation financée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), avec le soutien de l’AIBEF, un sketch sur les méfaits de la fistule a été présenté, ainsi que le témoignage d’une ex-porteuse de la maladie.
"Grâce à l’Ong Yéti on est devenue de nouvelles femmes », s’est réjoui cette dernière, invitant les femmes à faire leur visite prénatale et refuser de confier leur accouchement à des personnes n’étant pas du corps médical.
Les fistules, sont principalement causées, entre autres, par les accouchements difficiles et prolongés, les mutilations génitales féminines (l’excision), les mariages précoces et le manque de consultation prénatale.
(AIP)
apk/akn/tm
