Abidjan - Situé en dans le Nord-ouest de la Côte d’Ivoire dans la région du Béré, le département de Dianra, où le président ivoirien Alassane Ouattara est attendu le 25 juillet dans le cadre d’une visite d’Etat, est une zone de forte production agricole, mais malade du manque d’infrastructures socioéconomiques de base.
Un véritable grenier
Dianra a produit 15.814,3 tonnes de coton au cours de la campagne 2014-2015 pour un revenu global de près de 4 milliards de FCFA, 62.000 tonnes de noix de cajou commercialisées pour une valeur de 17,50 milliards de FCFA, d’importantes quantités de maïs, d’igname et de riz.
La ville abrite une grande usine d’égrenage de coton d’une capacité de 40.000 tonnes l’an, pour une production de 60.000 tonnes de fibre et un chiffre d’affaires de 6 milliards de FCFA.
Ses populations exercent également l’élevage bovin. Un tableau qui présente de bonnes dispositions pour l’amorce d’un élan de développement local. Toutefois, tous ces efforts restent sans grande conséquence, tant le département est foncièrement malade du manque d’infrastructures socio-économiques de base.
Manque criant d’infrastructures
Sur 43 villages que compte le département, seul le chef-lieu, Dianra est électrifié. L’eau potable n’existe que de nom. Le maire Koné Drissa et son équipe municipale tentent, tant bien que mal, à travers diverses actions, colmater les brèches pour un mieux-être de la population.
Un autre souci, les infrastructures routières ne sont nullement praticables durant une bonne partie de l’année, surtout en saison des pluies.
Face à tous ces problèmes, les populations de Dianra disent attendre du Dr Alassane Ouattara "une thérapie de choc" pour sonner l’amorce de leur essor.
Pour une thérapie de Choc
Pour Koné Drissa, sa localité n’est pas étrangère au chef de l’Etat dont il est le Conseiller spécial chargé des cultes. "Il est au parfum de nos difficultés de développement, auxquelles il viendra trouver des solutions pour le rétablissement total" de la région, assure-t-il.
Les populations locales espèrent le bitumage des axes routiers économiques forts, notamment les voies Dianra-Korhogo (105 Km), Dianra-Boundiali (86 Km) et Dianra-Bouandougou (115 Km) pour accéder facilement à Bouaké.
« Cette voie à elle vaut un deuxième mandat pour Alassane Ouattara », soutient de son côté, avec un brin d’humour, Samagassi Sindou, fils de la région.
Mais en attendant d’écouter et de recevoir les doléances des populations de Dianra à la faveur de sa prochaine visite, le Président Ouattara a déjà ordonné le lancement des premiers travaux de réhabilitation des quelques infrastructures existantes.
Des travaux en cours
Le réseau d’électrification est en renforcement, quand un château d’eau vient de sortir de terre. L’axe routier Dianra-Gbominasso-Lokolo, fermé depuis une vingtaine d’années a été rouverte grâce à des travaux d’envergure à la satisfaction des populations. Mais pour celles-ci, « la plus grande préoccupation de Dianra reste l’électrification des villages », soutient un étudiant.
Pour le maire Koné Drissa, la visite d’Alassane Ouattara est un bon signe pour « l’amélioration des conditions de vie des populations, par la réalisation de l’hydraulique villageoise et urbaine, des infrastructures de base scolaire, de santé".
En plein chantier, Dianra qui est devenue commune de plein exercice en 1995 et chef-lieu de département en 2012, s’embellit de jour en jour dans l’attente du chef de l’Etat.
(AIP)
tm
Un véritable grenier
Dianra a produit 15.814,3 tonnes de coton au cours de la campagne 2014-2015 pour un revenu global de près de 4 milliards de FCFA, 62.000 tonnes de noix de cajou commercialisées pour une valeur de 17,50 milliards de FCFA, d’importantes quantités de maïs, d’igname et de riz.
La ville abrite une grande usine d’égrenage de coton d’une capacité de 40.000 tonnes l’an, pour une production de 60.000 tonnes de fibre et un chiffre d’affaires de 6 milliards de FCFA.
Ses populations exercent également l’élevage bovin. Un tableau qui présente de bonnes dispositions pour l’amorce d’un élan de développement local. Toutefois, tous ces efforts restent sans grande conséquence, tant le département est foncièrement malade du manque d’infrastructures socio-économiques de base.
Manque criant d’infrastructures
Sur 43 villages que compte le département, seul le chef-lieu, Dianra est électrifié. L’eau potable n’existe que de nom. Le maire Koné Drissa et son équipe municipale tentent, tant bien que mal, à travers diverses actions, colmater les brèches pour un mieux-être de la population.
Un autre souci, les infrastructures routières ne sont nullement praticables durant une bonne partie de l’année, surtout en saison des pluies.
Face à tous ces problèmes, les populations de Dianra disent attendre du Dr Alassane Ouattara "une thérapie de choc" pour sonner l’amorce de leur essor.
Pour une thérapie de Choc
Pour Koné Drissa, sa localité n’est pas étrangère au chef de l’Etat dont il est le Conseiller spécial chargé des cultes. "Il est au parfum de nos difficultés de développement, auxquelles il viendra trouver des solutions pour le rétablissement total" de la région, assure-t-il.
Les populations locales espèrent le bitumage des axes routiers économiques forts, notamment les voies Dianra-Korhogo (105 Km), Dianra-Boundiali (86 Km) et Dianra-Bouandougou (115 Km) pour accéder facilement à Bouaké.
« Cette voie à elle vaut un deuxième mandat pour Alassane Ouattara », soutient de son côté, avec un brin d’humour, Samagassi Sindou, fils de la région.
Mais en attendant d’écouter et de recevoir les doléances des populations de Dianra à la faveur de sa prochaine visite, le Président Ouattara a déjà ordonné le lancement des premiers travaux de réhabilitation des quelques infrastructures existantes.
Des travaux en cours
Le réseau d’électrification est en renforcement, quand un château d’eau vient de sortir de terre. L’axe routier Dianra-Gbominasso-Lokolo, fermé depuis une vingtaine d’années a été rouverte grâce à des travaux d’envergure à la satisfaction des populations. Mais pour celles-ci, « la plus grande préoccupation de Dianra reste l’électrification des villages », soutient un étudiant.
Pour le maire Koné Drissa, la visite d’Alassane Ouattara est un bon signe pour « l’amélioration des conditions de vie des populations, par la réalisation de l’hydraulique villageoise et urbaine, des infrastructures de base scolaire, de santé".
En plein chantier, Dianra qui est devenue commune de plein exercice en 1995 et chef-lieu de département en 2012, s’embellit de jour en jour dans l’attente du chef de l’Etat.
(AIP)
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