Le ministère des Ressources animales et halieutiques a décidé, après Bouaké (lieu de découverte du foyer heureusement maîtrisé), de renforcer la surveillance et la préservation du district d’Abidjan qui représente une grande zone d’aviculture et le principal centre de consommation de produit avicole en ce moment où la Côte d’Ivoire se trouve dans une situation de pays infecté par la grippe aviaire. A cet effet, le ministre a procédé, hier, au marché de volaille du grand marché de Koumassi (où il y a eu une alerte) au lancement de l’opération de nettoyage et de désinfection des marchés du district d’Abidjan. « Chaque fois que nous avons une alerte, nous procédons immédiatement à l’isolement des poulets. Mais il est nécessaire de prévenir en procédant au nettoyage et à la désinfection des marchés de volaille », a-t-il dit. Avant de préciser que ce sont 57 marchés dans le district qui seront visités par les services vétérinaires et d’autres structures pendant 2 semaines dans le cadre de cette opération. Le ministre Adjoumani a donné des assurances aux consommateurs quant à la consommation des poulets. « Les poulets que vous achetez vivants n’ont pas de grippe aviaire parce que là où il y a la grippe aviaire, les poulets meurent », a rassuré Adjoumani qui a convié dans l’après-midi plusieurs personnalités et de nombreuses populations à la dégustation de poulets au Plateau. A cette occasion, il a sensibilisé les opérateurs économiques du secteur à prendre leur place dans la lutte. Il a insisté sur les assurances à consommer sans risque les poulets de fermes et élevages. « Cette opération de sécurité alimentaire doit, faire disparaître la psychose, voire consolider et relancer en même temps la consommation des produits avicoles sortis de nos fermes et élevages », a-t-il dit.
FRANCOIS BECANTHY
FRANCOIS BECANTHY