Abidjan– Des agents du Conseil du café cacao, l’organe de régulation de la filière en Côte d&rsquo ;Ivoire ont prêté serment, mercredi, au tribunal de première instance d’Abidjan dans le cadre de leur mission de contrôle de la qualité et du respect des prix du café et du cacao.
Il s’agissait de 32 agents de la délégation régionale d’Abidjan et des agents du service conditionnement du port autonome d’Abidjan dont 11 étaient effectivement présents.
Selon un juriste du conseil café-cacao, Olivier Gotta, se tient conformément à l’ordonnance n° 2011-481 du 28 décembre 2011 fixant les règles relatives à la commercialisation du café et du cacao et la règlementation de la filière café-cacao et le décret n°2012-1008 du 17 octobre 2012 fixant les modalités de commercialisation du café et du cacao.
"Quand vous êtes assermentés, vous êtes de facto auxiliaire de justice", a-t-il souligné précisant que "l’agent assermenté se comporte désormais comme un officier de police judiciaire".
Devant la cour présidée par le juge Adèle N’dré, ces agents ont juré d’exercer les fonctions qui leur sont conférées "avec loyauté, intégrité et dévouement dans le respect des lois et textes en vigueur".
Après avoir reçu le serment des agents, la magistrate leur a prodigué des conseils en relevant l’importance du rôle qui leur est dévolu dans le cadre de la réforme de la filière café-cacao.
Elle a invité les agents à s’inspirer de la formule de leur serment pour permettre à l’Etat d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé en réorganisant la filière, à savoir garantir un prix minimum aux producteurs et améliorer la qualité pour préserver l’image de marque du "label Côte d’Ivoire".
Elle a surtout demandé aux agents assermentés à tourner le dos à la corruption afin de faire bénéficier aux producteurs le fruit de leur labeur et à l’Etat les taxes dont il a besoin pour développer le pays.
Cette cérémonie marque le début d’une série d’assermentation des agents dans l’ensemble des 13 délégations régionales que compte le conseil café-cacao sur le territoire national.
(AIP)
kkf/ask
Il s’agissait de 32 agents de la délégation régionale d’Abidjan et des agents du service conditionnement du port autonome d’Abidjan dont 11 étaient effectivement présents.
Selon un juriste du conseil café-cacao, Olivier Gotta, se tient conformément à l’ordonnance n° 2011-481 du 28 décembre 2011 fixant les règles relatives à la commercialisation du café et du cacao et la règlementation de la filière café-cacao et le décret n°2012-1008 du 17 octobre 2012 fixant les modalités de commercialisation du café et du cacao.
"Quand vous êtes assermentés, vous êtes de facto auxiliaire de justice", a-t-il souligné précisant que "l’agent assermenté se comporte désormais comme un officier de police judiciaire".
Devant la cour présidée par le juge Adèle N’dré, ces agents ont juré d’exercer les fonctions qui leur sont conférées "avec loyauté, intégrité et dévouement dans le respect des lois et textes en vigueur".
Après avoir reçu le serment des agents, la magistrate leur a prodigué des conseils en relevant l’importance du rôle qui leur est dévolu dans le cadre de la réforme de la filière café-cacao.
Elle a invité les agents à s’inspirer de la formule de leur serment pour permettre à l’Etat d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé en réorganisant la filière, à savoir garantir un prix minimum aux producteurs et améliorer la qualité pour préserver l’image de marque du "label Côte d’Ivoire".
Elle a surtout demandé aux agents assermentés à tourner le dos à la corruption afin de faire bénéficier aux producteurs le fruit de leur labeur et à l’Etat les taxes dont il a besoin pour développer le pays.
Cette cérémonie marque le début d’une série d’assermentation des agents dans l’ensemble des 13 délégations régionales que compte le conseil café-cacao sur le territoire national.
(AIP)
kkf/ask