Séguéla (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a annoncé, jeudi soir, la création d’un Centre interarmées de formation initiale militaire (CIFIM) pour répondre à la nécessité de "mutualiser" les ressources de formation et "contribuer à améliorer la formation des militaires du rang".
Cette décision a été prise à l’issue d’un Conseil des ministres délocalisé à Séguéla sous la présidence effective du Chef de l’Etat Alassane Ouattara. Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, ce Centre à pour vocation d’être "une école de formation initiale des militaires du rang, de l’armée de l’air, de l’armée de terre, de la marine nationale...".
"Cela vient du fait que de notre indépendance jusqu’aux années 80, la formation des militaires était complètement assurée par l’Ecole des forces armées (EFA) de Bouaké. Il se trouve que depuis 1980, cette formation est assurée par les bataillons, ce qui a conduit à une dispersion des moyens, donc à un affaiblissement de la capacité de la formation initiale de nos armées", a expliqué M. Koné par ailleurs ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication.
Le CIFIM qui sera basé à Séguéla répond à la "nécessité de mutualiser les ressources de formation, les moyens didactiques et de donner un encadrement plus approprié de façon à avoir une armée mieux formée, plus efficace et plus à même de remplir ses missions au niveau de l’Etat de Côte d’Ivoire", a-t-il conclu.
LS
Cette décision a été prise à l’issue d’un Conseil des ministres délocalisé à Séguéla sous la présidence effective du Chef de l’Etat Alassane Ouattara. Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, ce Centre à pour vocation d’être "une école de formation initiale des militaires du rang, de l’armée de l’air, de l’armée de terre, de la marine nationale...".
"Cela vient du fait que de notre indépendance jusqu’aux années 80, la formation des militaires était complètement assurée par l’Ecole des forces armées (EFA) de Bouaké. Il se trouve que depuis 1980, cette formation est assurée par les bataillons, ce qui a conduit à une dispersion des moyens, donc à un affaiblissement de la capacité de la formation initiale de nos armées", a expliqué M. Koné par ailleurs ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication.
Le CIFIM qui sera basé à Séguéla répond à la "nécessité de mutualiser les ressources de formation, les moyens didactiques et de donner un encadrement plus approprié de façon à avoir une armée mieux formée, plus efficace et plus à même de remplir ses missions au niveau de l’Etat de Côte d’Ivoire", a-t-il conclu.
LS