Kani - Le chef canton de Kani, Bakayoko Korobila, a fait savoir à l’AIP samedi, qu’il attend depuis plus de trois ans l'arrêté de nomination censé l’officialiser dans sa fonction.
« J’ai été intronisé en présence du préfet de Kani depuis plus de trois ans, mais depuis lors je n’ai pas d’agrément qui m’officialise. J’ai mené des démarches mais cela n’a rien changé et c’est frustrant », a-t-il relevé à l’AIP, présent sur place dans le cadre de la visite d’Etat du président Alassane Ouattara dans le district du Woroba (Nord-ouest).
Il a déploré par ailleurs que lors de certaines grandes manifestations, l’on accorde les places assises qu’aux chefs cantons, oubliant les autres chefs de la délégation qui se tiennent debout malgré leur âge.
M. Karamoko a appelé les autorités locales pour que ce genre de situation n'arrive plus, surtout après le passage du chef de l'Etat à Kani.
La chefferie traditionnelle villageoise existe dans le département de Kani avec une particularité. Une seule famille, dans chaque village est pourvoyeuse de chefs et la succession se fait de père en fils. Si le défunt n’a pas de fils, son frère peut lui succéder.
Ce mode de succession en vigueur jusqu'à ce jour, semble être remis en cause depuis quelques temps par certains cadres réclamant un mode de désignation plus démocratique du chef de village, explique-t-on.
amak/akn/tm
« J’ai été intronisé en présence du préfet de Kani depuis plus de trois ans, mais depuis lors je n’ai pas d’agrément qui m’officialise. J’ai mené des démarches mais cela n’a rien changé et c’est frustrant », a-t-il relevé à l’AIP, présent sur place dans le cadre de la visite d’Etat du président Alassane Ouattara dans le district du Woroba (Nord-ouest).
Il a déploré par ailleurs que lors de certaines grandes manifestations, l’on accorde les places assises qu’aux chefs cantons, oubliant les autres chefs de la délégation qui se tiennent debout malgré leur âge.
M. Karamoko a appelé les autorités locales pour que ce genre de situation n'arrive plus, surtout après le passage du chef de l'Etat à Kani.
La chefferie traditionnelle villageoise existe dans le département de Kani avec une particularité. Une seule famille, dans chaque village est pourvoyeuse de chefs et la succession se fait de père en fils. Si le défunt n’a pas de fils, son frère peut lui succéder.
Ce mode de succession en vigueur jusqu'à ce jour, semble être remis en cause depuis quelques temps par certains cadres réclamant un mode de désignation plus démocratique du chef de village, explique-t-on.
amak/akn/tm