Bondoukou (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, son intension de lever sur le marché régional à travers les Sukuk (obligations islamiques) 150 milliards de FCFA d’ici la fin de l’année.
S'exprimant au terme d'un Conseil des ministres délocalisé, présidé à Bondoukou (416 km au Nord-Est d'Abidjan) par le Président Alassane Ouattara, le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné a indiqué que le Conseil a adopté une « communication relative au projet de Sukuk », les Sukuk étant selon lui, un mode de financement existant dans la finance islamique.
« Il s'agit en réalité de financement qui correspond à peu près aux obligations qui sont émises par l'Etat de Côte d'Ivoire », a poursuivi M. Koné, par ailleurs ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication.
« L'Etat envisage de réaliser sur le marché régional une émission de Sukuk, en monnaie locale, donc en FCFA de 150 milliards de FCFA au cours de l'année 2015 », a-t-il poursuivi, ajoutant qu'un « programme a été établi, un road show aura lieu dans le dernier trimestre de l'année 2015 ».
« Nous escomptons la levée de ces financements avant la fin de l'année 2015 », a conclu Bruno Nabagné Koné.
Le Sukuk est un emprunt obligataire islamique qui est à la finance islamique ce que les Asset Backed Securities (ABS) sont à la finance conventionnelle. Il a une échéance fixée d'avance et est adossé à un actif permettant de rémunérer le placement en contournant le principe de l'intérêt.
Les Sukuk sont structurés de telle sorte que leurs détenteurs courent un risque de crédit et reçoivent une part de profit et non un intérêt fixe et commun à l'avance comme dans un ABS. Les produits sous-jacents des Sukuk peuvent être représentés par des contrats tels l'Ijara, la Musharaka ou la Mudharaba.
LS
S'exprimant au terme d'un Conseil des ministres délocalisé, présidé à Bondoukou (416 km au Nord-Est d'Abidjan) par le Président Alassane Ouattara, le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné a indiqué que le Conseil a adopté une « communication relative au projet de Sukuk », les Sukuk étant selon lui, un mode de financement existant dans la finance islamique.
« Il s'agit en réalité de financement qui correspond à peu près aux obligations qui sont émises par l'Etat de Côte d'Ivoire », a poursuivi M. Koné, par ailleurs ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication.
« L'Etat envisage de réaliser sur le marché régional une émission de Sukuk, en monnaie locale, donc en FCFA de 150 milliards de FCFA au cours de l'année 2015 », a-t-il poursuivi, ajoutant qu'un « programme a été établi, un road show aura lieu dans le dernier trimestre de l'année 2015 ».
« Nous escomptons la levée de ces financements avant la fin de l'année 2015 », a conclu Bruno Nabagné Koné.
Le Sukuk est un emprunt obligataire islamique qui est à la finance islamique ce que les Asset Backed Securities (ABS) sont à la finance conventionnelle. Il a une échéance fixée d'avance et est adossé à un actif permettant de rémunérer le placement en contournant le principe de l'intérêt.
Les Sukuk sont structurés de telle sorte que leurs détenteurs courent un risque de crédit et reçoivent une part de profit et non un intérêt fixe et commun à l'avance comme dans un ABS. Les produits sous-jacents des Sukuk peuvent être représentés par des contrats tels l'Ijara, la Musharaka ou la Mudharaba.
LS