Abidjan - Le projet de loi sur "l’école obligatoire" adopté mercredi par le gouvernement ivoirien prévoit d’éventuelles peines de prison pour les parents qui refuseront de scolariser leurs enfants âgés de 6 à 16 ans, a t-on appris de source officielle.
"Un projet de loi sur la scolarisation obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans", une mesure qui devrait entrer en vigueur dès la rentrée prochaine (2015-2016), "a été adopté", a déclaré Bruno Koné, le porte parole du gouvernement, lisant un communiqué à l’issue d’un Conseil des ministres.
"Les parents qui violent la présente loi qui impose la scolarisation obligatoire, ces parents malheureusement pourront subir une peine de prison de 2 à 6 mois et une amende" pouvant aller jusqu’à "500.000 FCFA (762 euros)" ou "l’une ou l’autre de ces deux peines seulement", a-t-il poursuivi.
Trois mois avant la présidentielle d’octobre dont il est le grand favori, le président Alassane Ouattara a annoncé le 13 juillet la Politique de scolarisation obligatoire (PSO). Cette politique vise, selon lui, à "donner à toutes les filles et à tous les fils (du) pays le droit à l’éducation, à une formation de qualité".
Près de 4 millions d’élèves ont fréquenté en 2014-2015 les établissements primaires de Côte d’Ivoire, et plus de 144.000 enfants dans le pré-scolaire, selon les chiffres du ministère ivoirien de l’Education nationale, transmis à l’AFP.
D’après l’ONU, le taux d’alphabétisation est de 56,9% pour les adultes ivoiriens, contre 67,5% pour les jeunes, des chiffres relativement médiocres pour un pays qui se veut leader en Afrique de l’Ouest francophone. La Côte d’Ivoire est classée 171e sur 187 Etats en terme d’Indice de développement humain par l’ONU.
Le pays est ressorti très fragilisé d’une décennie de crise politico-militaire qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011 ayant fait quelque 3.000 morts.
ck/tmo
"Un projet de loi sur la scolarisation obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans", une mesure qui devrait entrer en vigueur dès la rentrée prochaine (2015-2016), "a été adopté", a déclaré Bruno Koné, le porte parole du gouvernement, lisant un communiqué à l’issue d’un Conseil des ministres.
"Les parents qui violent la présente loi qui impose la scolarisation obligatoire, ces parents malheureusement pourront subir une peine de prison de 2 à 6 mois et une amende" pouvant aller jusqu’à "500.000 FCFA (762 euros)" ou "l’une ou l’autre de ces deux peines seulement", a-t-il poursuivi.
Trois mois avant la présidentielle d’octobre dont il est le grand favori, le président Alassane Ouattara a annoncé le 13 juillet la Politique de scolarisation obligatoire (PSO). Cette politique vise, selon lui, à "donner à toutes les filles et à tous les fils (du) pays le droit à l’éducation, à une formation de qualité".
Près de 4 millions d’élèves ont fréquenté en 2014-2015 les établissements primaires de Côte d’Ivoire, et plus de 144.000 enfants dans le pré-scolaire, selon les chiffres du ministère ivoirien de l’Education nationale, transmis à l’AFP.
D’après l’ONU, le taux d’alphabétisation est de 56,9% pour les adultes ivoiriens, contre 67,5% pour les jeunes, des chiffres relativement médiocres pour un pays qui se veut leader en Afrique de l’Ouest francophone. La Côte d’Ivoire est classée 171e sur 187 Etats en terme d’Indice de développement humain par l’ONU.
Le pays est ressorti très fragilisé d’une décennie de crise politico-militaire qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011 ayant fait quelque 3.000 morts.
ck/tmo