Abidjan (Côte d'Ivoire) - L’ex-Président Blaise Compaoré n’est pas un « problème » pour le Burkina Faso s’il ne « fomente pas des actions pour nuire à la transition », a déclaré, vendredi, à Abidjan le Président de la transition Burkinabè, Michel Kafando en visite officielle d’amitié et de travail de 48 heures en Côte d’Ivoire.
« Je l'ai répété au Président Ouattara lors de nos entrevues. Le problème Blaise Compaoré ne se pose pas au Burkina Faso. Ce n'est pas une question qui nous dérange tant, pour autant, je l'ai toujours dit aussi, que de sa part (Blaise Compaoré), il n'y ait pas de velléités de déstabilisation ou fomenter certaines actions qui pussent nuire à la transition. Si cela n'est pas véritablement, ce n'est pas un problème pour le Burkina », a déclaré Michel Kafando à la presse au terme d'une séance de travail avec son homologue ivoirien.
« Nous avons, de temps à autre, évoqué la présence du Président Blaise Compaoré en Côte d'Ivoire. Nous avons estimé que c'est tout à fait normal et que ce n'est pas la peine d'en faire un sujet », avait auparavant répondu le Président Alassane Ouattara.
Chassé du pouvoir en octobre dernier par la rue, Blaise Compaoré a trouvé depuis lors, refuge en Côte d'Ivoire. M. Compaoré a été évacué il y a quelques jours au Maroc où il a subi une intervention chirurgicale après une « chute » à Abidjan.
Michel Kafando et Alassane Ouattara ont, également, parlé des élections qui auront lieu bientôt en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso.
« Nous (Burkina Faso) allons devancer la Côte d'Ivoire et je voudrais faire comprendre que pour la transition, le programme reste et demeure ».
Au Burkina Faso, les élections couplées (présidentielles et législatives) sont fixées au 11 octobre prochain, là où, la Côte d'Ivoire organisera son élection présidentielle deux semaines plus tard.
«Nous avons déjà convoqué le corps électoral. Les candidats aux élections présidentielles se sont fait connaître, demain jusqu'à minuit, nous attendons le dépôt des candidatures pour les législatives », a encore expliqué Michel Kafando, précisant que les élections de proximité ou municipales sont prévues pour 2016. Dans tous les cas, a-t-il poursuivi, « nous sommes prêts pour aller aux élections ».
« Ce que nous avons simplement demandé aux uns et aux autres si nous voulons, comme nos voisins, dont la Côte d'Ivoire et la communauté internationale nous l'ont demandé, avoir des élections claires, transparentes, crédibles, nous avons tous intérêt à faire en sorte qu'il ait un certain apaisement dans la conduite de tout un chacun, dans la façon de mener la campagne » a plaidé M. Kafando.
Pour M. Kafando qui a insisté sur la « bonne compréhension » entre Alassane Ouattara et lui, « il y va de l'intérêt de tout le monde au Burkina que nous réussissons ces élections, cette transition. Personnellement, je ne doute pas que ne pussions pas arrivés à cette fin ».
LS/hs/APA
« Je l'ai répété au Président Ouattara lors de nos entrevues. Le problème Blaise Compaoré ne se pose pas au Burkina Faso. Ce n'est pas une question qui nous dérange tant, pour autant, je l'ai toujours dit aussi, que de sa part (Blaise Compaoré), il n'y ait pas de velléités de déstabilisation ou fomenter certaines actions qui pussent nuire à la transition. Si cela n'est pas véritablement, ce n'est pas un problème pour le Burkina », a déclaré Michel Kafando à la presse au terme d'une séance de travail avec son homologue ivoirien.
« Nous avons, de temps à autre, évoqué la présence du Président Blaise Compaoré en Côte d'Ivoire. Nous avons estimé que c'est tout à fait normal et que ce n'est pas la peine d'en faire un sujet », avait auparavant répondu le Président Alassane Ouattara.
Chassé du pouvoir en octobre dernier par la rue, Blaise Compaoré a trouvé depuis lors, refuge en Côte d'Ivoire. M. Compaoré a été évacué il y a quelques jours au Maroc où il a subi une intervention chirurgicale après une « chute » à Abidjan.
Michel Kafando et Alassane Ouattara ont, également, parlé des élections qui auront lieu bientôt en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso.
« Nous (Burkina Faso) allons devancer la Côte d'Ivoire et je voudrais faire comprendre que pour la transition, le programme reste et demeure ».
Au Burkina Faso, les élections couplées (présidentielles et législatives) sont fixées au 11 octobre prochain, là où, la Côte d'Ivoire organisera son élection présidentielle deux semaines plus tard.
«Nous avons déjà convoqué le corps électoral. Les candidats aux élections présidentielles se sont fait connaître, demain jusqu'à minuit, nous attendons le dépôt des candidatures pour les législatives », a encore expliqué Michel Kafando, précisant que les élections de proximité ou municipales sont prévues pour 2016. Dans tous les cas, a-t-il poursuivi, « nous sommes prêts pour aller aux élections ».
« Ce que nous avons simplement demandé aux uns et aux autres si nous voulons, comme nos voisins, dont la Côte d'Ivoire et la communauté internationale nous l'ont demandé, avoir des élections claires, transparentes, crédibles, nous avons tous intérêt à faire en sorte qu'il ait un certain apaisement dans la conduite de tout un chacun, dans la façon de mener la campagne » a plaidé M. Kafando.
Pour M. Kafando qui a insisté sur la « bonne compréhension » entre Alassane Ouattara et lui, « il y va de l'intérêt de tout le monde au Burkina que nous réussissons ces élections, cette transition. Personnellement, je ne doute pas que ne pussions pas arrivés à cette fin ».
LS/hs/APA
