L’édition 2015 des Journées Nationales des Ressources Humaines s’est déroulée du jeudi 30 juillet au samedi 1er Aout 2015 à l’Hôtel Président de Yamoussoukro. Cette édition a eu pour thème principal : «Formation professionnelle et performance des entreprises ».
Elle a enregistré la participation de plusieurs Spécialistes, Experts-consultants
internationaux ainsi que des Praticiens et Professionnelles nationaux du domaine RH.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par une série de quatre (04)
allocutions. L’allocution de bienvenue a été faite par Madame Eugénie ATTIA,
Présidente du Réseau Ivoirien des Gestionnaires des Ressources Humaines (RIGRH). Après avoir salué la présence de Monsieur N’DRI Philipe, représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle et exprimé sa gratitude aux participants, elle a situé les enjeux du thème de la présente édition des JNRH.
A la suite de la Présidente du Réseau, Monsieur Nouhoum DIAKITE, président de l’AFDIP est intervenu pour présenter la structure qu’il représente à travers un bref rappel historique. L’AFDIP qui est à sa 18ième édition des JARH, s’apprête à organiser l’édition 2016 au BENIN.
Le soin est ensuite revenu à Monsieur MAR Mao, Président du Comité Scientifique de justifier la quintessence du thème principal et de présenter l’organisation scientifique des journées. Pour M. MAR, les enjeux de ces journées sont à situer à deux niveaux :
L’impact de la formation professionnelle sur la performance des entreprises
Les conséquences négatives sur les résultats de l’entreprise pouvant
résulter de l’inadéquation formation / emploi
Il a également saisi l’occasion offerte par la tribune de ces journées pour faire
quelques développements sur le nouveau code du travail et la couverture maladie universelle.
La série des allocutions s’est achevée (dans l’après-midi) par l’intervention de Monsieur N’DRI Philipe qui au nom du Ministre d’Etat dont il était le porteur du message a rappelé l’importance et l’attachement que celui-ci accorde à l’effectivité d’un partenariat Public-Privé pour améliorer l’efficacité du système de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire. Il en a profité pour faire une présentation des réformes initiées par le ministère
à savoir :
Le Comité Paritaire de suivi de la Convention Cadre de partenariat entre le ministère de tutelle, le secteur privé et les chambres consulaires, pour le pilotage politique et stratégique de la Réforme ;
Le Comité de Mise en œuvre de la Réforme, pour tous les aspects opérationnels de la Réforme ;
La Cellule de Développement du Partenariat, Ecole Entreprise (CDPE), Point Focal de la relation des secteurs professionnels avec les Ministères de l’éducation et de la formation.
AU TITRE DE LA COMMUNICATION INTRODUCTIVE
Ouvrant la série des communications, Mme LIABRA RACHEL, Directrice des Grandes Entreprises au FDFP et représentant Monsieur Kassoum KONATE,
Secrétaire Général de ladite institution, a rappelé l’importance et les enjeux de la formation professionnelle.
Pour elle, la formation des collaborateurs doit constituer une préoccupation
permanente du gestionnaire des RH. Ce dernier se doit donc d’identifier des modules de formation adaptés tout en maitrisant les coûts à travers une
politique de formation cohérente avec les objectifs de son organisation. Même
s’il reste difficile d’évaluer l’impact de la formation sur la performance des
entreprises, il n’en demeure pas moins que celle-ci demeure un levier
fondamental pour la réalisation des objectifs de l’entreprise.
A la suite donc de Mme LIABRA, un film institutionnel retraçant l’historique,
précisant les missions et les prestations de la CNPS a été présenté.
AU TITRE DES SESSIONS
La première session qui avait pour thème « QUELS CHANGEMENTS POUR UN
SYSTEME DE FORMATION PROFESSIONNELLE EFFICACE ET ADAPTE AUX BESOINS
DES ENTREPRISES ? a été présidée par Monsieur Nouhoum DIAKITE.
Le premier sous–thème de cette session portant sur « Formation professionnelle, état des lieux, cadre réglementaire et mécanismes de suivi », a été présenté
par M. MANINGA GBATO Directeur Général de la Formation Professionnelle.
De cette intervention, on retient ceci :
L’épineux problème de l’adéquation formation-emploi demeure et pour accélérer sa résolution, le Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des
Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle a initié plusieurs reformes en ce sens.
En octobre 2009 un contrat a été signé entre le ministère et le secteur privé pour améliorer la qualité de l’enseignement et de la formation. Ce contrat touche la politique de management, l’ingéneurie de la formation et la pédagogie. Un travail commun sur les besoins par
branche professionnelle au niveau de l’insertion professionnelle et financière.
la CDPE, dont Mme ATTIA est Présidente travaille en collaboration avec plusieurs professionnelles des RH et de la formation professionnelle pour l’accompagnement à des formations professionnelles adéquates.
Avec l’aide des bailleurs de fonds français, le Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle a monté un projet dénommé C2D1 qui vise à :
- Rénover et structurer l’offre de formation initiale et continue dans treize (13) secteurs en partenariat avec la branche
professionnelle.
- Appui institutionnel à la reforme
- Former les formateurs
Le second sous-thème de cette session a porté sur le thème « Partenariat
écoles-entreprises : cas pratique de licence professionnelle en Banque issue
du partenariat Université de Cocody – APBEF CI » Il a été présenté par M. FANNY
KADER Directeur Exécutif Adjoint de Association des Professionnels des
Banques et Etablissement Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI).
M. FANNY KADER, après avoir fait la présentation du secteur bancaire en Côte
d’Ivoire pendant les 10 dernières années s’est appesanti sur la spécificité du
secteur qui requiert des formations professionnelles spécifiques non disponibles
pour répondre aux exigence du secteur.
Toute chose qui n’est pas actuellement le cas créant donc une inadéquation
entre les profils disponibles et les exigences du secteur.
C’est cet état de fait qui justifie l’engagement important depuis plus de 50 ans
de l’APBEF-CI d’abord dans la formation continue et aujourd’hui dans la
formation initiale à travers la création d’une licence professionnelle. Les
diplômés issus de ce parcours organisé par l’APBEF-CI, l’université FHB de
Cocody et le centre de la formation professionnelle de Paris, bénéficient d’un
emploi à la fin de leur formation
L’après-midi de la première Journée a été essentiellement consacré à une
session de partage d’expériences portant sur la gestion des talents avec les
thèmes suivants”Comment fidéliser les compétences sensibles pour une
performance durable? Comment diagnostiquer et piloter les besoin en
formation ? »
Monsieur N’ZI Patrice, Directeur des Ressources Humaines de BRIDGES BANK,
modérateur de ce partage, après un état des lieux sur la gestion des talents a
défini et fait une corrélation entre talent et potentiel.
Selon le conférencier il règne sur le marché de l’emploi une concurrence
exacerbée et l’exigence première des entreprises est non seulement de
recruter des ressources humaines de qualité mais aussi de les fidéliser.
Après l’ouverture des débats plusieurs participants sont intervenus et ont
partagé leur expérience sur ce sujet. Il en ressort que :
- Certains grands groupes font des recrutements depuis l’école et forment
ces étudiants pour en faire des potentiels chefs d’entreprises ;
- Il faut rendre les nouvelles recrues polyvalentes ;
- Il faut être capable d’anticiper sur les besoins de ses agents à fort
potentiel pour les retenir ;
- Le dialogue et les promesses de promotions peuvent fidéliser les talents
en entreprise ;
- Il faille que l’entreprise employeur puisse avoir une marque et des
valeurs ;
- Enfin l’entreprise doit tenir compte du développement personnel des
agents.
La seconde session s’est déroulée le vendredi 31 juillet et avait pour thème
« FORMATION PROFESSIONNELLE, COMME LEVIER DE PERFORMANCE DE
L’ENTREPRISE ». Sa présidence a été assurée par Madame ADOHINZIN Edwige
HOUNTONDJI, présidente de l’Association des Professionnelle en Gestion de
Ressources Humaines du Bénin.
Le Premier thème de cette session portait sur « Comment évaluer et valoriser
l’investissement formation de l’entreprise ? » et a été animé par Monsieur M.
Emile ONGUI Directeur du système management environnemental et social de
GS2E.
Le conférencier a introduit sa communication par la définition des mots clés de
son thème.
Selon le conférencier, l’évaluation de l’impact des investissements formation
est rarement pratiquée dans les entreprises malgré les budgets parfois très
élevés même s’il reconnait par ailleurs que cet impact reste encore très difficile
à évaluer
Bien qu’il existe des méthodes et techniques d’évaluation, il a indiqué qu’il
appartient aux managers d’apprécier l’efficacité de la formation reçue par le
collaborateur à travers un encadrement permanant et continu.
Le conférencier a souligné qu’il existe plusieurs niveaux d’évaluations
clairement identifiés et défini dans son exposé.
En conclusion M. Emile ONGUI a invité les GRH à se former avant tout car ils
constituent la première ressource de l’entreprise.
Le second sous-thème de cette session portant sur la « Formation
professionnelle Métier et fonction Managériale : quel tandem pour la
performance de l’entreprise ? », a été présenté par M. SOULEYMANE TRAORE
DRH DE CFAO RETAIL.
Après avoir précisé le sens des notions ou concepts énoncés dans le sujet, il
s’est attelé à démontrer comment au niveau stratégique, opérationnel et
relationnel, la fonction managériale pouvait agir sur la formation
professionnelle pour une plus grande performance de l’entreprise.
Le conférencier a par ailleurs indiqué que la fonction RH joue aussi un rôle très
important dans le dynamisme du tandem au niveau de la formation
professionnelle initiale et au niveau de la formation professionnelle continue.
Concluant sa communication, M TRAORE a signifié que la formation constitue
un investissement au carrefour des performances.
Une deuxième session de partage d’expérience portant sur le thème de
« Action sociale, effet de mode, obligation sociale ou action à forte valeur
ajoutée pour l’entreprise » a été présentée dans l’après-midi par Monsieur
Moussa DEMBELE, Directeur des Ressources Humaines de OIL LYBIA
Les échanges interactifs sur ce thème se sont effectués autour de quatre
grands points principaux à savoir : les enjeux de la formation professionnelle, la
responsabilité sociétale de l’entreprise, la démarche pratique pour une
formation professionnelle efficace et les liens entre le dialogue social et
développement durable de l’entreprise.
En effet la formation professionnelle favorise l'insertion ou la réinsertion
professionnelle des travailleurs ainsi que le développement de leurs
compétences et l'accès aux différents niveaux de la qualification
professionnelle. Elle contribue aussi à leur développement culturel et à leur
promotion sociale.
Elle demeure donc un outil stratégique de développement d’entreprise, mais
ne reste pas moins une action sociétale vitale pour la survie des parties.
AU TITRE DES RECOMMANDATIONS
A l’issue des activités qui ont animé l’édition 2015 des Journées Nationales de
Ressources Humaines (JNRH 2015), les participants ont adopté les
recommandations suivantes:
AU TITRES DES RECOMMANDATIONS
Tenant compte des communications qui ont été faites et des observations
recueilli les participants aux présentes journées ont fait les recommandations
suivantes :
1. D’être mieux informés sur le dispositif et les enjeux de la réforme pour
pouvoir s’y engager.
2. A cette condition, ils s’engagent :
- à promouvoir la formation professionnelle continue dans leur
entreprise par une meilleure information tant de la direction
générale que de leurs collaborateurs ;
- à se rapprocher des organismes mis en place pour établir une
collaboration qui leur permette de tirer un meilleur profit des
dispositifs mis en place pour encadrer, développer et financer la
formation professionnelle continue ;
- à mettre en place dans leurs entreprises respectives les moyens
pour encadrer la formation de leurs collaborateurs et celle des
étudiants ;
- à collaborer avec le CIDFOR pour recevoir dans leur entreprise les
enseignants de la formation technique qui viendront en
immersion.
Elle a enregistré la participation de plusieurs Spécialistes, Experts-consultants
internationaux ainsi que des Praticiens et Professionnelles nationaux du domaine RH.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par une série de quatre (04)
allocutions. L’allocution de bienvenue a été faite par Madame Eugénie ATTIA,
Présidente du Réseau Ivoirien des Gestionnaires des Ressources Humaines (RIGRH). Après avoir salué la présence de Monsieur N’DRI Philipe, représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle et exprimé sa gratitude aux participants, elle a situé les enjeux du thème de la présente édition des JNRH.
A la suite de la Présidente du Réseau, Monsieur Nouhoum DIAKITE, président de l’AFDIP est intervenu pour présenter la structure qu’il représente à travers un bref rappel historique. L’AFDIP qui est à sa 18ième édition des JARH, s’apprête à organiser l’édition 2016 au BENIN.
Le soin est ensuite revenu à Monsieur MAR Mao, Président du Comité Scientifique de justifier la quintessence du thème principal et de présenter l’organisation scientifique des journées. Pour M. MAR, les enjeux de ces journées sont à situer à deux niveaux :
L’impact de la formation professionnelle sur la performance des entreprises
Les conséquences négatives sur les résultats de l’entreprise pouvant
résulter de l’inadéquation formation / emploi
Il a également saisi l’occasion offerte par la tribune de ces journées pour faire
quelques développements sur le nouveau code du travail et la couverture maladie universelle.
La série des allocutions s’est achevée (dans l’après-midi) par l’intervention de Monsieur N’DRI Philipe qui au nom du Ministre d’Etat dont il était le porteur du message a rappelé l’importance et l’attachement que celui-ci accorde à l’effectivité d’un partenariat Public-Privé pour améliorer l’efficacité du système de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire. Il en a profité pour faire une présentation des réformes initiées par le ministère
à savoir :
Le Comité Paritaire de suivi de la Convention Cadre de partenariat entre le ministère de tutelle, le secteur privé et les chambres consulaires, pour le pilotage politique et stratégique de la Réforme ;
Le Comité de Mise en œuvre de la Réforme, pour tous les aspects opérationnels de la Réforme ;
La Cellule de Développement du Partenariat, Ecole Entreprise (CDPE), Point Focal de la relation des secteurs professionnels avec les Ministères de l’éducation et de la formation.
AU TITRE DE LA COMMUNICATION INTRODUCTIVE
Ouvrant la série des communications, Mme LIABRA RACHEL, Directrice des Grandes Entreprises au FDFP et représentant Monsieur Kassoum KONATE,
Secrétaire Général de ladite institution, a rappelé l’importance et les enjeux de la formation professionnelle.
Pour elle, la formation des collaborateurs doit constituer une préoccupation
permanente du gestionnaire des RH. Ce dernier se doit donc d’identifier des modules de formation adaptés tout en maitrisant les coûts à travers une
politique de formation cohérente avec les objectifs de son organisation. Même
s’il reste difficile d’évaluer l’impact de la formation sur la performance des
entreprises, il n’en demeure pas moins que celle-ci demeure un levier
fondamental pour la réalisation des objectifs de l’entreprise.
A la suite donc de Mme LIABRA, un film institutionnel retraçant l’historique,
précisant les missions et les prestations de la CNPS a été présenté.
AU TITRE DES SESSIONS
La première session qui avait pour thème « QUELS CHANGEMENTS POUR UN
SYSTEME DE FORMATION PROFESSIONNELLE EFFICACE ET ADAPTE AUX BESOINS
DES ENTREPRISES ? a été présidée par Monsieur Nouhoum DIAKITE.
Le premier sous–thème de cette session portant sur « Formation professionnelle, état des lieux, cadre réglementaire et mécanismes de suivi », a été présenté
par M. MANINGA GBATO Directeur Général de la Formation Professionnelle.
De cette intervention, on retient ceci :
L’épineux problème de l’adéquation formation-emploi demeure et pour accélérer sa résolution, le Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des
Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle a initié plusieurs reformes en ce sens.
En octobre 2009 un contrat a été signé entre le ministère et le secteur privé pour améliorer la qualité de l’enseignement et de la formation. Ce contrat touche la politique de management, l’ingéneurie de la formation et la pédagogie. Un travail commun sur les besoins par
branche professionnelle au niveau de l’insertion professionnelle et financière.
la CDPE, dont Mme ATTIA est Présidente travaille en collaboration avec plusieurs professionnelles des RH et de la formation professionnelle pour l’accompagnement à des formations professionnelles adéquates.
Avec l’aide des bailleurs de fonds français, le Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle a monté un projet dénommé C2D1 qui vise à :
- Rénover et structurer l’offre de formation initiale et continue dans treize (13) secteurs en partenariat avec la branche
professionnelle.
- Appui institutionnel à la reforme
- Former les formateurs
Le second sous-thème de cette session a porté sur le thème « Partenariat
écoles-entreprises : cas pratique de licence professionnelle en Banque issue
du partenariat Université de Cocody – APBEF CI » Il a été présenté par M. FANNY
KADER Directeur Exécutif Adjoint de Association des Professionnels des
Banques et Etablissement Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI).
M. FANNY KADER, après avoir fait la présentation du secteur bancaire en Côte
d’Ivoire pendant les 10 dernières années s’est appesanti sur la spécificité du
secteur qui requiert des formations professionnelles spécifiques non disponibles
pour répondre aux exigence du secteur.
Toute chose qui n’est pas actuellement le cas créant donc une inadéquation
entre les profils disponibles et les exigences du secteur.
C’est cet état de fait qui justifie l’engagement important depuis plus de 50 ans
de l’APBEF-CI d’abord dans la formation continue et aujourd’hui dans la
formation initiale à travers la création d’une licence professionnelle. Les
diplômés issus de ce parcours organisé par l’APBEF-CI, l’université FHB de
Cocody et le centre de la formation professionnelle de Paris, bénéficient d’un
emploi à la fin de leur formation
L’après-midi de la première Journée a été essentiellement consacré à une
session de partage d’expériences portant sur la gestion des talents avec les
thèmes suivants”Comment fidéliser les compétences sensibles pour une
performance durable? Comment diagnostiquer et piloter les besoin en
formation ? »
Monsieur N’ZI Patrice, Directeur des Ressources Humaines de BRIDGES BANK,
modérateur de ce partage, après un état des lieux sur la gestion des talents a
défini et fait une corrélation entre talent et potentiel.
Selon le conférencier il règne sur le marché de l’emploi une concurrence
exacerbée et l’exigence première des entreprises est non seulement de
recruter des ressources humaines de qualité mais aussi de les fidéliser.
Après l’ouverture des débats plusieurs participants sont intervenus et ont
partagé leur expérience sur ce sujet. Il en ressort que :
- Certains grands groupes font des recrutements depuis l’école et forment
ces étudiants pour en faire des potentiels chefs d’entreprises ;
- Il faut rendre les nouvelles recrues polyvalentes ;
- Il faut être capable d’anticiper sur les besoins de ses agents à fort
potentiel pour les retenir ;
- Le dialogue et les promesses de promotions peuvent fidéliser les talents
en entreprise ;
- Il faille que l’entreprise employeur puisse avoir une marque et des
valeurs ;
- Enfin l’entreprise doit tenir compte du développement personnel des
agents.
La seconde session s’est déroulée le vendredi 31 juillet et avait pour thème
« FORMATION PROFESSIONNELLE, COMME LEVIER DE PERFORMANCE DE
L’ENTREPRISE ». Sa présidence a été assurée par Madame ADOHINZIN Edwige
HOUNTONDJI, présidente de l’Association des Professionnelle en Gestion de
Ressources Humaines du Bénin.
Le Premier thème de cette session portait sur « Comment évaluer et valoriser
l’investissement formation de l’entreprise ? » et a été animé par Monsieur M.
Emile ONGUI Directeur du système management environnemental et social de
GS2E.
Le conférencier a introduit sa communication par la définition des mots clés de
son thème.
Selon le conférencier, l’évaluation de l’impact des investissements formation
est rarement pratiquée dans les entreprises malgré les budgets parfois très
élevés même s’il reconnait par ailleurs que cet impact reste encore très difficile
à évaluer
Bien qu’il existe des méthodes et techniques d’évaluation, il a indiqué qu’il
appartient aux managers d’apprécier l’efficacité de la formation reçue par le
collaborateur à travers un encadrement permanant et continu.
Le conférencier a souligné qu’il existe plusieurs niveaux d’évaluations
clairement identifiés et défini dans son exposé.
En conclusion M. Emile ONGUI a invité les GRH à se former avant tout car ils
constituent la première ressource de l’entreprise.
Le second sous-thème de cette session portant sur la « Formation
professionnelle Métier et fonction Managériale : quel tandem pour la
performance de l’entreprise ? », a été présenté par M. SOULEYMANE TRAORE
DRH DE CFAO RETAIL.
Après avoir précisé le sens des notions ou concepts énoncés dans le sujet, il
s’est attelé à démontrer comment au niveau stratégique, opérationnel et
relationnel, la fonction managériale pouvait agir sur la formation
professionnelle pour une plus grande performance de l’entreprise.
Le conférencier a par ailleurs indiqué que la fonction RH joue aussi un rôle très
important dans le dynamisme du tandem au niveau de la formation
professionnelle initiale et au niveau de la formation professionnelle continue.
Concluant sa communication, M TRAORE a signifié que la formation constitue
un investissement au carrefour des performances.
Une deuxième session de partage d’expérience portant sur le thème de
« Action sociale, effet de mode, obligation sociale ou action à forte valeur
ajoutée pour l’entreprise » a été présentée dans l’après-midi par Monsieur
Moussa DEMBELE, Directeur des Ressources Humaines de OIL LYBIA
Les échanges interactifs sur ce thème se sont effectués autour de quatre
grands points principaux à savoir : les enjeux de la formation professionnelle, la
responsabilité sociétale de l’entreprise, la démarche pratique pour une
formation professionnelle efficace et les liens entre le dialogue social et
développement durable de l’entreprise.
En effet la formation professionnelle favorise l'insertion ou la réinsertion
professionnelle des travailleurs ainsi que le développement de leurs
compétences et l'accès aux différents niveaux de la qualification
professionnelle. Elle contribue aussi à leur développement culturel et à leur
promotion sociale.
Elle demeure donc un outil stratégique de développement d’entreprise, mais
ne reste pas moins une action sociétale vitale pour la survie des parties.
AU TITRE DES RECOMMANDATIONS
A l’issue des activités qui ont animé l’édition 2015 des Journées Nationales de
Ressources Humaines (JNRH 2015), les participants ont adopté les
recommandations suivantes:
AU TITRES DES RECOMMANDATIONS
Tenant compte des communications qui ont été faites et des observations
recueilli les participants aux présentes journées ont fait les recommandations
suivantes :
1. D’être mieux informés sur le dispositif et les enjeux de la réforme pour
pouvoir s’y engager.
2. A cette condition, ils s’engagent :
- à promouvoir la formation professionnelle continue dans leur
entreprise par une meilleure information tant de la direction
générale que de leurs collaborateurs ;
- à se rapprocher des organismes mis en place pour établir une
collaboration qui leur permette de tirer un meilleur profit des
dispositifs mis en place pour encadrer, développer et financer la
formation professionnelle continue ;
- à mettre en place dans leurs entreprises respectives les moyens
pour encadrer la formation de leurs collaborateurs et celle des
étudiants ;
- à collaborer avec le CIDFOR pour recevoir dans leur entreprise les
enseignants de la formation technique qui viendront en
immersion.
