Abidjan – La Haute autorité pour la bonne gouvernance (HAGB) a entamé lundi la réception des déclarations de patrimoine par celles du ministre d’Etat auprès du président de la République chargé des négociations avec l’opposition, Ahoussou Jeannot Kouadio.
"Le dépôt des formulaires marque le sens du civisme pour la construction de la nation dans la transparence totale", a déclaré M. Ahoussou, à l’issue de la cérémonie au siège de l’institution à Abidjan-Cocody, dans le déla i légal de deux semaines après leur réception.
"Je suis un homme public, président du Conseil régional du Bélier et ministre d’Etat. C’est une bonne chose de respecter les biens publics et je suis heureux d’être le premier à donner le là", a-t-il ajouté, soulignant que l’ordonnance instituant la HAGB est une invitation du président aux Ivoiriens à "être vertueux".
"Commençons à être vertueux depuis les examens pour ne pas former des diplômés sans la connaissance", a-t-il plaidé, dénonçant les actes qui "font du tort à l’ensemble nation" comme faire sien "l’argent qui ne vous appartient pas ou des choses qui ne vont pas dans le sens de l’intérêt général".
La Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) chargée de la prévention et de la répression des actes de corruption a lancé l’opération début juin, à l’intention des dirigeants d’institutions, entreprises, et organismes bénéficiant de capitaux publics.
“L’efficacité de l’action de la HABG passe par la déclaration de patrimoine d’une large catégorie de personnes dites assujetties dont les chefs et présidents d’institutions, les membres du gouvernement, les personnalités élues et toute personne agissant pour le compte de l’Etat et utilisant dans le cadre de ses fonctions, les moyens financiers de l’Etat”, selon un communiqué de l’Institution.
Créée par une ordonnance le 20 septembre 2013, la Haute autorité pour la bonne gouvernance a pour mission principale de mener une croisade pour la normalisation de la vie publique en inculquant des valeurs telles que l’éthique dans la gestion des ressources humaines, financières, matérielles, écologiques reposant sur des principes et des normes dont les exigences sont, entre autres, la transparence, la responsabilité, la communication et la participation collective, l’indépendance de la justice.
L’ancien Premier ministre Seydou Diarra a remplacé à sa tête René François Aphing-Kouassi, début avril.
(AIP)
aaa/tm
"Le dépôt des formulaires marque le sens du civisme pour la construction de la nation dans la transparence totale", a déclaré M. Ahoussou, à l’issue de la cérémonie au siège de l’institution à Abidjan-Cocody, dans le déla i légal de deux semaines après leur réception.
"Je suis un homme public, président du Conseil régional du Bélier et ministre d’Etat. C’est une bonne chose de respecter les biens publics et je suis heureux d’être le premier à donner le là", a-t-il ajouté, soulignant que l’ordonnance instituant la HAGB est une invitation du président aux Ivoiriens à "être vertueux".
"Commençons à être vertueux depuis les examens pour ne pas former des diplômés sans la connaissance", a-t-il plaidé, dénonçant les actes qui "font du tort à l’ensemble nation" comme faire sien "l’argent qui ne vous appartient pas ou des choses qui ne vont pas dans le sens de l’intérêt général".
La Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) chargée de la prévention et de la répression des actes de corruption a lancé l’opération début juin, à l’intention des dirigeants d’institutions, entreprises, et organismes bénéficiant de capitaux publics.
“L’efficacité de l’action de la HABG passe par la déclaration de patrimoine d’une large catégorie de personnes dites assujetties dont les chefs et présidents d’institutions, les membres du gouvernement, les personnalités élues et toute personne agissant pour le compte de l’Etat et utilisant dans le cadre de ses fonctions, les moyens financiers de l’Etat”, selon un communiqué de l’Institution.
Créée par une ordonnance le 20 septembre 2013, la Haute autorité pour la bonne gouvernance a pour mission principale de mener une croisade pour la normalisation de la vie publique en inculquant des valeurs telles que l’éthique dans la gestion des ressources humaines, financières, matérielles, écologiques reposant sur des principes et des normes dont les exigences sont, entre autres, la transparence, la responsabilité, la communication et la participation collective, l’indépendance de la justice.
L’ancien Premier ministre Seydou Diarra a remplacé à sa tête René François Aphing-Kouassi, début avril.
(AIP)
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