La question de l’insalubrité en général, et particulièrement la mauvaise gestion des déchets, a toujours été une préoccupation majeure pour le gouvernement, tant elle impacte négativement le cadre de vie et la santé des populations. Le manque de textes juridiques appropriés en la matière est l’une des causes de cette situation. Pour y remédier, le ministère de l’Environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable a organisé, du 11 au 12 août, un atelier de validation de trois avant projets de textes juridiques en la matière. Représentant le ministre Allah Kouadio Remi à l’ouverture de cet atelier, Kaba Nasséré, directeur de cabinet, a relevé que « les problèmes liés à la gestion des déchets sont principalement dus entre autres à l’insuffisance des ressources financières pour assurer la pérennité dans la gestion de tous les types de déchets, une organisation très peu professionnelle, une insuffisance en matière de sensibilisation des populations qui n’ont pas très souvent le bon comportement, et un manque d’infrastructures appropriées de traitement et de valorisation des déchets ». Cet atelier avait donc pour objet de jeter les bases d’un cadre législatif et réglementaire adéquat pour une meilleure gestion des déchets. Cet atelier a été préparé par le Programme national de gestion des déchets afin de mener des réflexions et proposer des orientations stratégiques, en vue d’une meilleure gestion des déchets. Koffi Kouassi Faustin, coordonnateur du programme, a présenté ces trois textes à savoir l’avant-projet de loi cadre portant gestion des déchets, l’avant-projet relatif aux modalités d’application de la convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et leurs éliminations et l’avant-projet portant classification des déchets.
Par Jean Prisca
Par Jean Prisca