Abidjan - Dans un enregistrement audio diffusé dimanche, le chef du groupe jihadiste Boko Haram, Abubakar Shekau, dément les informations distillées sur sa mort ou son remplacement.
Répondant aux insinuations du Président tchadien Idriss Déby Itno sur sa possible mort ou son remplacement à la tête du groupe terroriste, énoncées le 11 août, Shekau se vante d’être encore en vie.
« Toute ma gratitude à Allah car grâce à lui, je n’ai pas disparu. Je suis toujours vivant et je ne suis pas mort. Et je ne mourrai pas avant que mon heure soit arrivée, au bon vouloir d’Allah », Abubakar Shekau, dans l’enregistrement authentifié par le groupe d’experts en renseignement SITE.
Ce message de huit minutes en Haoussa, la langue la plus parlée dans le nord du Nigeria, a été traduit en Arabe avant d’être diffusé sur le web, signe que la communication du groupe a été reprise en main par des experts de l’État islamique.
Le 11 août, Idriss Déby affirmait que Boko Haram qui se fait désormais appeler Organisation de l’État islamique en Afrique de l’Ouest avait été « décapitée » et que la guerre se terminerait « avant la fin de l’année ».
Abubakar Shekau accuse le président tchadie n d’être un « hypocrite » et un « tyran ». « On peut lire en effet partout sur les médias mondiaux des infidèles que je suis mort, ou que je suis malade et incapable d’agir et que j’ai perdu mon influence dans les affaires religieuses. On doit comprendre que c’est faux. C’est un mensonge en fait. Si c’était vrai, vous ne pourriez pas entendre ma voix au moment où je vous parle », s’agace-t-il.
Le Président nigérian, Muhammadu Buhari est également visé par Shekau. « Ce prétentieux, un menteur (…). Avec certitude, nous te combattrons, par la grâce d’Allah, jusqu’à ce que nous ayons instauré la loi d’Allah partout sur terre », lance-t-il au Président nigérian qui se donne trois mois pour combattre la secte.
Le précédent en registrement d’Abubakar Shekau remontait au 7 mars.
Le présent message intervient alors qu’une force multinationale conjointe, composée de 8 700 hommes des différentes armées de la région (Nigeria, Tchad, Cameroun, Niger, Bénin), doit être opérationnelle dans quelques jours.
(AIP)
cmas
Répondant aux insinuations du Président tchadien Idriss Déby Itno sur sa possible mort ou son remplacement à la tête du groupe terroriste, énoncées le 11 août, Shekau se vante d’être encore en vie.
« Toute ma gratitude à Allah car grâce à lui, je n’ai pas disparu. Je suis toujours vivant et je ne suis pas mort. Et je ne mourrai pas avant que mon heure soit arrivée, au bon vouloir d’Allah », Abubakar Shekau, dans l’enregistrement authentifié par le groupe d’experts en renseignement SITE.
Ce message de huit minutes en Haoussa, la langue la plus parlée dans le nord du Nigeria, a été traduit en Arabe avant d’être diffusé sur le web, signe que la communication du groupe a été reprise en main par des experts de l’État islamique.
Le 11 août, Idriss Déby affirmait que Boko Haram qui se fait désormais appeler Organisation de l’État islamique en Afrique de l’Ouest avait été « décapitée » et que la guerre se terminerait « avant la fin de l’année ».
Abubakar Shekau accuse le président tchadie n d’être un « hypocrite » et un « tyran ». « On peut lire en effet partout sur les médias mondiaux des infidèles que je suis mort, ou que je suis malade et incapable d’agir et que j’ai perdu mon influence dans les affaires religieuses. On doit comprendre que c’est faux. C’est un mensonge en fait. Si c’était vrai, vous ne pourriez pas entendre ma voix au moment où je vous parle », s’agace-t-il.
Le Président nigérian, Muhammadu Buhari est également visé par Shekau. « Ce prétentieux, un menteur (…). Avec certitude, nous te combattrons, par la grâce d’Allah, jusqu’à ce que nous ayons instauré la loi d’Allah partout sur terre », lance-t-il au Président nigérian qui se donne trois mois pour combattre la secte.
Le précédent en registrement d’Abubakar Shekau remontait au 7 mars.
Le présent message intervient alors qu’une force multinationale conjointe, composée de 8 700 hommes des différentes armées de la région (Nigeria, Tchad, Cameroun, Niger, Bénin), doit être opérationnelle dans quelques jours.
(AIP)
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