Béoumi - La livraison prochaine des ponts en construction sur le fleuve Bandama et la rivière Kan dans le département de Béoumi (411 Km au Nord d’Abidjan), va créer une "dynamique" entre deux "grandes régions agricoles de qualité’’ du pays, a estimé, lundi, le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan.
Le chef du gouvernement ivoirien s’exprimait à la fin d’une visite sur les chantiers de construction de ces deux ponts dont les «travaux sont achevés à 85% » et qui seront livrés fin septembre prochain.
"La région de Béoumi attendait ce pont depuis longtemps, il y a aussi la ville de Kounahiri qui était un peu enclavé" a déclaré M. Duncan, ajoutant que la livraison prochaine de ces deux infrastructures créerait une véritable dynamique entre ces deux villes du Centre-Nord ivoirien.
"Il va avoir une dynamique entre les deux villes et donc des deux régions (...) puisque vous avez le Gbêkê et ensuite le Woroba, donc le Worodougou et le Béré qui sont concernées et ce sont des régions agricoles de qualité et je pense que ça participera donc au développement économique de notre pays" a-t-il indiqué.
Pour Kouamé Djaha dit Rédia, un natif de Béoumi par ailleurs travailleur temporaire sur le chantier du pont sur le fleuve Kan, "avec la construction de ce pont nous (Béoumi) allons reprendre notre place du centre de la Côte d’Ivoire parce que beaucoup d’entreprises vont venir s’installer ici’’. A cet effet, a-t-il fait remarquer "on nous a même déjà annoncé le retour du CNO ( Centre national ovin) qui avait fermé ici du fait de la crise de 2002".
Selon lui, en plus du redécollage économique, la livraison de ces deux ponts permettra également aux habitants de Béoumi de renfoncer d’avantage le brassage culturel qui existait déjà avec les peuples Wan et Gouro qui vivent de l’autre côté de la rive ouest du Bandama.
" Je dis à Oualèbo (population du royaume Baoulé de Sakassou) que Béoumi est sauvé maintenant. On ne peut plus nous appeler encore Boribana qui signifie "fin de la course" en langue Malinké" a-t-il conclu, faisant allusion aux railleries des populations de Sakassou sur la situation "d’enclavement partiel" que vivait cette ville.
Le pont sur le fleuve Kan plus petit mesure 45 m de long et sa construction coûte 3,5 milliards de F CFA. Quand à celui construit sur le Bandaman, il mesure 243 m de long pour un investissement de 8,6 milliards F CFA.
CK/ls/APA
Le chef du gouvernement ivoirien s’exprimait à la fin d’une visite sur les chantiers de construction de ces deux ponts dont les «travaux sont achevés à 85% » et qui seront livrés fin septembre prochain.
"La région de Béoumi attendait ce pont depuis longtemps, il y a aussi la ville de Kounahiri qui était un peu enclavé" a déclaré M. Duncan, ajoutant que la livraison prochaine de ces deux infrastructures créerait une véritable dynamique entre ces deux villes du Centre-Nord ivoirien.
"Il va avoir une dynamique entre les deux villes et donc des deux régions (...) puisque vous avez le Gbêkê et ensuite le Woroba, donc le Worodougou et le Béré qui sont concernées et ce sont des régions agricoles de qualité et je pense que ça participera donc au développement économique de notre pays" a-t-il indiqué.
Pour Kouamé Djaha dit Rédia, un natif de Béoumi par ailleurs travailleur temporaire sur le chantier du pont sur le fleuve Kan, "avec la construction de ce pont nous (Béoumi) allons reprendre notre place du centre de la Côte d’Ivoire parce que beaucoup d’entreprises vont venir s’installer ici’’. A cet effet, a-t-il fait remarquer "on nous a même déjà annoncé le retour du CNO ( Centre national ovin) qui avait fermé ici du fait de la crise de 2002".
Selon lui, en plus du redécollage économique, la livraison de ces deux ponts permettra également aux habitants de Béoumi de renfoncer d’avantage le brassage culturel qui existait déjà avec les peuples Wan et Gouro qui vivent de l’autre côté de la rive ouest du Bandama.
" Je dis à Oualèbo (population du royaume Baoulé de Sakassou) que Béoumi est sauvé maintenant. On ne peut plus nous appeler encore Boribana qui signifie "fin de la course" en langue Malinké" a-t-il conclu, faisant allusion aux railleries des populations de Sakassou sur la situation "d’enclavement partiel" que vivait cette ville.
Le pont sur le fleuve Kan plus petit mesure 45 m de long et sa construction coûte 3,5 milliards de F CFA. Quand à celui construit sur le Bandaman, il mesure 243 m de long pour un investissement de 8,6 milliards F CFA.
CK/ls/APA