Les agents du Conseil café-cacao réunis au sein du Syndicat national des travailleurs de la filière café-cacao (Synat-Fcc ) ont profité de leur Assemblée générale ordinaire tenue récemment à Abidjan pour faire des recommandations à leur tutelle. Ainsi donc, prenant à témoin, Djibril Fadiga, le Directeur général adjoint du Conseil café-cacao, le Secrétaire général du Synat-Fcc, Tro Koui a lu la résolution qui a couronné les travaux portés notamment sur l’avenir des agents et du secteur. Pour mettre fin à la précarité de l’emploi dans la filière Café-cacao. «Nous demandons à l’Etat de Côte d’Ivoire et aux autorités d’établir un statut clair des employés et valoriser l’expertise acquise», a plaidé Tro Koui Jean-Claude. Tout en estimant que le Conseil café-cacao a les mêmes caractéristiques que les régies financières, le Sg du syndicat a appelé. Il n’a pas manqué d’évoquer le besoin de logements qui reste une préoccupation pour les différents agents. Abordant le volet relatif au droit syndical, Tro Koui a rappelé que « le principe de la liberté syndicale en Côte d’Ivoire résulte du préambule de sa première Constitution issue de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 et prévu par la nouvelle Constitution promulguée en mai 2000 ». A juste titre, il a souhaité le respect du droit syndical et demandé l’implication des responsables syndicaux aux différentes prises de décisions qui concernent les travailleurs. Des résolutions saluées par Djibril Fadiga. Qui, au nom du parrain, le ministre Lambert Kouassi Konan, Président du Conseil d’administration du Conseil café-cacao, a réitéré la volonté de la tutelle à toujours avoir une oreille attentive aux préoccupations des employés. A condition que le syndicalisme s’exerce dans le strict respect des lois et règlements en vigueur sur le territoire national. Notons aussi que les syndiqués ont appelé à l’établissement d’un « statut clair des personnels du Conseil du café- cacao et de valoir l’expertise acquise des travailleurs du Conseil café-cacao, l’’embauche effective des agents temporaires dits « juniors » qui depuis trois ans ont acquis aujourd’hui une certaine qualification et qui sont même utilisés pour formation de nouveaux agents. Ainsi qu’une couverture d’assurance à 100% pour tous les agents comme pratiquée dans beaucoup de sociétés exportatrices du café- cacao dans notre pays».
O. Latey
O. Latey