Les producteurs de la noix de cajou veulent être majoritaires dans toutes les instances de décisions. Ce, avec une plus grande représentativité d’au moins 80% des sièges, contre 60% dans leur future interprofession qui se dessine. Là où on note 15 sièges pour le Conseil d’administration et 45 sièges pour l’Assemblée générale de l’Organisation interprofessionnelle agricole, (Oia). «Les critères de sélections sont très contraignants et difficiles à remplir. Mais les réponses à toutes ces contraintes se retrouvent dans les regroupements de chaque collège, en vue d’avoir des fédérations fortes et compétitives a noté l’atelier. C’est la quintessence des propositions qu’on peut retenir de l’atelier d’information et de sensibilisation pour la mise en place de l’Organisation interprofessionnelle agricole (Oia) de la filière anacarde tenue du 17 au 19 août 2015 à Bondoukou», explique ces acteurs. Venus des régions de l’Indénié-Djuablin, du Bounkani et du Gontougo, les 110 acteurs de la filière anacarde comprenant des producteurs, des acheteurs, des exportateurs et des transformateurs. Ils ont passé en revue, les dispositions des conditions à remplir en vue d’être membres des instances à venir de leur organisation. Il s’agit entre autres, pour l’Oia, du Conseil d’administration, l’Assemblée générale et les collèges qui les composent à savoir les producteurs, les acheteurs, les exportateurs et les transformateurs. Initié par le Conseil coton et anacarde en collaboration avec la Direction des organisations professionnelles agricoles, cet atelier les a amenés à s’approprier le processus de mise en place d’une Organisation interprofessionnelle agricole représentative, consensuelle et crédible de la filière anacarde. Les travaux ont porté sur trois communications en plénière. Il s’agit du rappel des dispositions légales et réglementaires liées à la mise en place des Oia, du schéma de mise en place de l’Oia ainsi que de la présentation de la feuille de route du processus de mise en place de cet organe. Il y a eu des travaux en commissions qui ont fait l’objet d’une présentation en séance plénière. «Le même atelier que nous avons, se déroule à Bouaké et à Séguéla. Après, le cap sera mis sur Odienné et Korhogo. C’est dire que l’accent particulier est mis sur l’approche participative. Il revient donc à vous les acteurs de bâtir une Oia représentative, consensuelle et crédible digne de la filière anacarde», avait indiqué le directeur des Organisations professionnelles agricoles au ministère de l’Agriculture, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier avant d’inviter les participants à faire des propositions concrètes. Le responsable juridique du Conseil coton et anacarde, Kla Pierre a, pour sa part, souligné que l’organisation de cet atelier témoigne de la volonté du Conseil d’aider les acteurs professionnels à mettre en place une interprofession crédible, représentative pour le développement de leur filière. Il a exprimé la gratitude du Conseil au corps préfectoral pour son soutien à leurs activités.
Pascal Assibondry
Correspondant régiona
Pascal Assibondry
Correspondant régiona