Abidjan, Un atelier de restitution de l’étude de faisabilité du coton génétiquement modifié (CGM) en Côte d’Ivoire d’une part et de la mission d’observation des exploitations cotonnières d’autre part se déroule durant trois jours à Grand-Bassam, en vue d’adopter notamment une position sur l’introduction des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la cotonculture.
Initié par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA), le Conseil du coton-anacarde et l’Interprofession de la filière coton en Côte d’Ivoire (Intercoton), cet atelier regroupe des représentants des structures et organisations professionnelles concernées par la filière, des universités et grande écoles, des structures de recherche et d’encadrement, des chambres consulaires, des partenaires techniques et financiers ainsi que des ministères.
L’objectif global de l’atelier est de présenter aux acteurs et partenaires de la filière les résultats de l’étude de faisabilité du CGM en Côte d’Ivoire et la mission d’observation des exploitations cotonnières, mis en œuvre dans le cadre du contrat de subvention FED/2012/292-032.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de la subvention de l’Union européenne FED/2012/292-032 en vue du financement du projet « Appui à la recherche cotonnière axée sur l’amélioration des revenus », deux contrats ont été signés.
Le premier contrat N°970/FED/FIRCA/TECHNOSERVE/2014 a été signé le 15 mai 2014 avec TECHNOSERVE. Il porte sur la mission d’observation des exploitations cotonnières en Côte d’Ivoire. Le second, N°971/FIRCA/CIRAD/COTON/PRRC/2014, signé le 20 mai 2014 avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), concerne l’étude de faisabilité du CGM en Côte d’Ivoire.
A l’ouverture des travaux, mercredi à NSah Hôtel de Grand-Bassam, le directeur exécutif du FIRCA, Dr Ackah Angniman Pierre, a indiqué qu’en tant que 3ème producteur africain de coton avec plus de 450.000 T produits en 2015 et une prévision de 600.000 T en 2020, la Côte d’Ivoire ne saurait éviter de s’introduire dans le débat mondial sur le CGM.
Un sujet très important, a renchéri le président de l’Intercoton, Tuo Lacina, pour qui le pays ne devrait pas s’écarter de la tendance mondiale. Pour lui, cet atelier devrait servir aux différents acteurs pour s’engager « dans la vision de toutes les filières cotonnières au monde ».
Quant au directeur général adjoint en charge du coton au Conseil du coton-anacarde, Dr Coulibaly Adama, il a plutôt exhorté les participants à regarder dans le contexte actuel de la recherche et les informations disponibles pour décider, sans a priori, de ce « qui cadre avec les ambitions de la Côte d’Ivoire ».
Quant à Mme Aman Koko qui a procédé à l’ouverture officielle de l’atelier au nom du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, elle s’est appesantie sur l’importance que joue le coton dans l’économie agricole ivoirienne, tout en rappelant les stratégies mises en œuvre par le pays pour assurer la relance de la filière.
(AIP)
akn/cmas
Initié par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA), le Conseil du coton-anacarde et l’Interprofession de la filière coton en Côte d’Ivoire (Intercoton), cet atelier regroupe des représentants des structures et organisations professionnelles concernées par la filière, des universités et grande écoles, des structures de recherche et d’encadrement, des chambres consulaires, des partenaires techniques et financiers ainsi que des ministères.
L’objectif global de l’atelier est de présenter aux acteurs et partenaires de la filière les résultats de l’étude de faisabilité du CGM en Côte d’Ivoire et la mission d’observation des exploitations cotonnières, mis en œuvre dans le cadre du contrat de subvention FED/2012/292-032.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de la subvention de l’Union européenne FED/2012/292-032 en vue du financement du projet « Appui à la recherche cotonnière axée sur l’amélioration des revenus », deux contrats ont été signés.
Le premier contrat N°970/FED/FIRCA/TECHNOSERVE/2014 a été signé le 15 mai 2014 avec TECHNOSERVE. Il porte sur la mission d’observation des exploitations cotonnières en Côte d’Ivoire. Le second, N°971/FIRCA/CIRAD/COTON/PRRC/2014, signé le 20 mai 2014 avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), concerne l’étude de faisabilité du CGM en Côte d’Ivoire.
A l’ouverture des travaux, mercredi à NSah Hôtel de Grand-Bassam, le directeur exécutif du FIRCA, Dr Ackah Angniman Pierre, a indiqué qu’en tant que 3ème producteur africain de coton avec plus de 450.000 T produits en 2015 et une prévision de 600.000 T en 2020, la Côte d’Ivoire ne saurait éviter de s’introduire dans le débat mondial sur le CGM.
Un sujet très important, a renchéri le président de l’Intercoton, Tuo Lacina, pour qui le pays ne devrait pas s’écarter de la tendance mondiale. Pour lui, cet atelier devrait servir aux différents acteurs pour s’engager « dans la vision de toutes les filières cotonnières au monde ».
Quant au directeur général adjoint en charge du coton au Conseil du coton-anacarde, Dr Coulibaly Adama, il a plutôt exhorté les participants à regarder dans le contexte actuel de la recherche et les informations disponibles pour décider, sans a priori, de ce « qui cadre avec les ambitions de la Côte d’Ivoire ».
Quant à Mme Aman Koko qui a procédé à l’ouverture officielle de l’atelier au nom du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, elle s’est appesantie sur l’importance que joue le coton dans l’économie agricole ivoirienne, tout en rappelant les stratégies mises en œuvre par le pays pour assurer la relance de la filière.
(AIP)
akn/cmas