Chaque année, les agriculteurs ivoiriens regardent le ciel. Ce ne sont pas les astres qui les intéressent, mais les nuages, signe annonciateur de pluie. Comme partout en Afrique, l’agriculture est liée aux saisons, d’où l’influence de la production.
En Côte d’Ivoire, l’agriculture pluviale, sans irrigation, couvre 90 % des productions. Dans le secteur du cacao, les pluies insuffisantes ont conduit à des prévisions de baisse de production en 2015/2016. Des agriculteurs avaient même déclaré avoir quelques inquiétudes sur la récolte de cacao jusqu’en Décembre. Les récoltes de vivriers dans le Centre et le Centre-Ouest ont accusé près d’un mois de retard. En effet, le déficit pluviométrique du début de l’année a provoqué un décalage de la période de production dans plusieurs zones. Le temps sec a conduit la Côte d’Ivoire à réviser à la baisse sa prévision de production de coton pour 2015 à environ 450 000 tonnes contre 500 000 tonnes. "Les pluies ont été rares sur la période des semis en mai et Juin. Nous prévoyons que la production sera de 450 000 à 460000 tonnes.", avait déclaré le président d’Intercoton, Lacina Tuo. La Côte-d’Ivoire a produit 450 000 tonnes et ambitionne de porter la production à 600 000 tonnes en 2016 /2017. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’anacarde a connu également une baisse de sa production. Cette baisse de la production a fait grimper le prix d’achat bord champ de cette spéculation dont le kilogramme est vendu à 500 Fcfa au lieu de 350 Fcfa par le passé dans le Centre-nord du pays. Le changement climatique constitue l’une des plus grandes préoccupations actuelles de la planète. En Afrique, les manifestations les plus connues de ce phénomène sont les sécheresses prolongées et les inondations. Ces manifestations représentent une contrainte majeure pour l’agriculture qui est essentiellement de type pluvial. L’agriculture qui constitue une source de revenu direct des populations africaines doit s’adapter aux changements climatiques par les pratiques et les technologies nouvelles générées par la recherche.
Kouadio Michel
En Côte d’Ivoire, l’agriculture pluviale, sans irrigation, couvre 90 % des productions. Dans le secteur du cacao, les pluies insuffisantes ont conduit à des prévisions de baisse de production en 2015/2016. Des agriculteurs avaient même déclaré avoir quelques inquiétudes sur la récolte de cacao jusqu’en Décembre. Les récoltes de vivriers dans le Centre et le Centre-Ouest ont accusé près d’un mois de retard. En effet, le déficit pluviométrique du début de l’année a provoqué un décalage de la période de production dans plusieurs zones. Le temps sec a conduit la Côte d’Ivoire à réviser à la baisse sa prévision de production de coton pour 2015 à environ 450 000 tonnes contre 500 000 tonnes. "Les pluies ont été rares sur la période des semis en mai et Juin. Nous prévoyons que la production sera de 450 000 à 460000 tonnes.", avait déclaré le président d’Intercoton, Lacina Tuo. La Côte-d’Ivoire a produit 450 000 tonnes et ambitionne de porter la production à 600 000 tonnes en 2016 /2017. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’anacarde a connu également une baisse de sa production. Cette baisse de la production a fait grimper le prix d’achat bord champ de cette spéculation dont le kilogramme est vendu à 500 Fcfa au lieu de 350 Fcfa par le passé dans le Centre-nord du pays. Le changement climatique constitue l’une des plus grandes préoccupations actuelles de la planète. En Afrique, les manifestations les plus connues de ce phénomène sont les sécheresses prolongées et les inondations. Ces manifestations représentent une contrainte majeure pour l’agriculture qui est essentiellement de type pluvial. L’agriculture qui constitue une source de revenu direct des populations africaines doit s’adapter aux changements climatiques par les pratiques et les technologies nouvelles générées par la recherche.
Kouadio Michel
