Le ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la promotion de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes Sidi Tiémoko Touré, était le samedi 22 août 2015 l’invité de Onuci-Fm. Le terrorisme, l’emploi-jeune, sont entre autres sujets évoqués au cours de l’entretien. Le premier du genre du ministre depuis sa nomination à la tête de ce département.
Quel sens donnez-vous à la journée internationale de la jeunesse à laquelle vous avez pris part ?
Cette année, nous avons choisi le thème ‘‘Engagement civique de la jeunesse’’ qui vise essentiellement à trouver une réponse à leur engagement vis-à-vis de la société, par rapport à leur éducation civique et leur formation. Il faut noter qu’en Côte d’Ivoire, 77,3 % de la population ont moins de 35 ans. C’est un potentiel, un vivier très important qu’il faut encadrer. A l’orée des élections à venir le thème ‘‘engagement civique de la jeunesse’’ nous semblait pertinent pour leur rappeler non seulement leur droit, mais également leur devoir vis-à-vis de l’Etat afin qu’ils puissent saisir les opportunités d’emplois qui s’offrent à eux.
Vous avez lancé un discours devant ces jeunes enthousiastes. Qu’est ce que vous voulez qu’on retienne de ce discours ?
Ce qu’il faut retenir de cet engagement d’aujourd’hui, c’est que nous voulons mettre en lumière les problèmes des jeunes et leur dire qu’ils ne sont pas seuls et que l’engagement que le chef de l’Etat a pris pour eux est réel. Cet engagement s’est exprimé à travers différentes initiatives en l’occurrence la création d’un ministère qui lui est directement rattaché et la création de l’Agence emploi-jeune qui s’occupe de leurs problèmes d’emplois. Le ministère au-delà de l’aspect emploi, assure leur protection vis-à-vis des fléaux sociaux que nous connaissons notamment le Vih/Sida, la drogue. Nous voulons surtout insister sur leur engagement pour la paix. C’est une problématique pertinente à la veille de l’élection présidentielle.
Vous êtes à ce poste, il y a seulement quelques mois. Dans quel état avez-vous trouvé la jeunesse ivoirienne ?
La jeunesse ivoirienne était en manque d’informations. Il faut l’avouer, mes prédécesseurs ont fait ce qu’ils ont pu. Ils ont énormément fait, il faut le souligner. Beaucoup d’initiatives ont été entreprises, mais celles-ci n’étaient pas suffisamment connues. Notre démarche était d’informer les jeunes de ce qui avait été fait et leur dire que des choses se font pour eux au quotidien. Ce message d’information a été bien perçu. Au-delà de cela, il y a aussi des initiatives pertinentes qu’il nous fallait prendre pour faire avancer l’agenda des jeunes en matière d’emplois en l’occurrence en aidant les entreprises au niveau fiscal afin qu’elles embauchent plus les jeunes, la protection et l’orientation de ces jeunes une fois embauchés et surtout la fusion de toutes les initiatives nationales en matière d’emplois à travers l’agence emploi-jeune. Autant de choses que nous avons engagées pour que le développement descende dans leurs poches afin qu’ils puissent prendre en charge leurs propres familles.
Cela veut dire que quelque chose a été fait. Mais le constat aussi est que les préoccupations des jeunes en termes d’emplois sont lancinantes. Vous venez de prendre ce département. Quelles sont vos recettes innovatrices ?
C’est vrai que l’attente est grande, il faut l’avouer. Nous n’avons pas la prétention de pouvoir répondre à toutes ces attentes. C’est pour cela que nous comptons sur les partenaires au développement, les partenaires financiers. Vous annoncez des chiffres, mais quand une famille ne voit pas son enfant travailler, vos chiffres n’ont aucun sens. Nous dans notre perception, il faut faire toujours plus pour que ce que nous faisons soit perçu davantage. La meilleure réponse à donner aux jeunes par rapport à l’actualité régionale marquée par les djiadistes, C’est de leur dire de se départir de tout extrémisme parce que cela ne paye pas. Le seul résultat qu’on peut en récolter c’est perdre sa vie. Nous ne faisons pas que lancer ce message. Nous apportons des réponses aux problèmes des jeunes. Ce qui les conduit souvent vers les extrémistes, c’est le manque d’emplois. Nous en avons conscience. De ce fait, nous ne ménageons aucun effort pour trouver des réponses à chaque problème d’emplois des jeunes. Nous serons là pour eux. Il faut aussi qu’à leur niveau, ils prennent des initiatives. Il ne faut pas qu’ils soient attentistes. Qu’ils aillent vers les informations, vers les agences emplois jeune repartis sur toute l’étendue du territoire et qu’ils soient à l’écoute. Ils doivent rejeter les sirènes de mauvaises augures pour s’orienter véritablement vers leur avenir.
Quel est l’engagement fort que vous prenez à l’endroit de tous ces jeunes qui attendent ?
Qu’ils gardent espoir, qu’ils aient confiance. Nous travaillons pour eux. L’Etat de Côte d’Ivoire travaille pour eux. C’est ce message que je lance depuis Daloa. Nous serons bientôt chez eux à travers l’opération ‘‘Agir pour les jeunes’’. Ils sentiront la prise en charge de leurs problèmes par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers mon ministère.
Retranscrit par T.A.B
Quel sens donnez-vous à la journée internationale de la jeunesse à laquelle vous avez pris part ?
Cette année, nous avons choisi le thème ‘‘Engagement civique de la jeunesse’’ qui vise essentiellement à trouver une réponse à leur engagement vis-à-vis de la société, par rapport à leur éducation civique et leur formation. Il faut noter qu’en Côte d’Ivoire, 77,3 % de la population ont moins de 35 ans. C’est un potentiel, un vivier très important qu’il faut encadrer. A l’orée des élections à venir le thème ‘‘engagement civique de la jeunesse’’ nous semblait pertinent pour leur rappeler non seulement leur droit, mais également leur devoir vis-à-vis de l’Etat afin qu’ils puissent saisir les opportunités d’emplois qui s’offrent à eux.
Vous avez lancé un discours devant ces jeunes enthousiastes. Qu’est ce que vous voulez qu’on retienne de ce discours ?
Ce qu’il faut retenir de cet engagement d’aujourd’hui, c’est que nous voulons mettre en lumière les problèmes des jeunes et leur dire qu’ils ne sont pas seuls et que l’engagement que le chef de l’Etat a pris pour eux est réel. Cet engagement s’est exprimé à travers différentes initiatives en l’occurrence la création d’un ministère qui lui est directement rattaché et la création de l’Agence emploi-jeune qui s’occupe de leurs problèmes d’emplois. Le ministère au-delà de l’aspect emploi, assure leur protection vis-à-vis des fléaux sociaux que nous connaissons notamment le Vih/Sida, la drogue. Nous voulons surtout insister sur leur engagement pour la paix. C’est une problématique pertinente à la veille de l’élection présidentielle.
Vous êtes à ce poste, il y a seulement quelques mois. Dans quel état avez-vous trouvé la jeunesse ivoirienne ?
La jeunesse ivoirienne était en manque d’informations. Il faut l’avouer, mes prédécesseurs ont fait ce qu’ils ont pu. Ils ont énormément fait, il faut le souligner. Beaucoup d’initiatives ont été entreprises, mais celles-ci n’étaient pas suffisamment connues. Notre démarche était d’informer les jeunes de ce qui avait été fait et leur dire que des choses se font pour eux au quotidien. Ce message d’information a été bien perçu. Au-delà de cela, il y a aussi des initiatives pertinentes qu’il nous fallait prendre pour faire avancer l’agenda des jeunes en matière d’emplois en l’occurrence en aidant les entreprises au niveau fiscal afin qu’elles embauchent plus les jeunes, la protection et l’orientation de ces jeunes une fois embauchés et surtout la fusion de toutes les initiatives nationales en matière d’emplois à travers l’agence emploi-jeune. Autant de choses que nous avons engagées pour que le développement descende dans leurs poches afin qu’ils puissent prendre en charge leurs propres familles.
Cela veut dire que quelque chose a été fait. Mais le constat aussi est que les préoccupations des jeunes en termes d’emplois sont lancinantes. Vous venez de prendre ce département. Quelles sont vos recettes innovatrices ?
C’est vrai que l’attente est grande, il faut l’avouer. Nous n’avons pas la prétention de pouvoir répondre à toutes ces attentes. C’est pour cela que nous comptons sur les partenaires au développement, les partenaires financiers. Vous annoncez des chiffres, mais quand une famille ne voit pas son enfant travailler, vos chiffres n’ont aucun sens. Nous dans notre perception, il faut faire toujours plus pour que ce que nous faisons soit perçu davantage. La meilleure réponse à donner aux jeunes par rapport à l’actualité régionale marquée par les djiadistes, C’est de leur dire de se départir de tout extrémisme parce que cela ne paye pas. Le seul résultat qu’on peut en récolter c’est perdre sa vie. Nous ne faisons pas que lancer ce message. Nous apportons des réponses aux problèmes des jeunes. Ce qui les conduit souvent vers les extrémistes, c’est le manque d’emplois. Nous en avons conscience. De ce fait, nous ne ménageons aucun effort pour trouver des réponses à chaque problème d’emplois des jeunes. Nous serons là pour eux. Il faut aussi qu’à leur niveau, ils prennent des initiatives. Il ne faut pas qu’ils soient attentistes. Qu’ils aillent vers les informations, vers les agences emplois jeune repartis sur toute l’étendue du territoire et qu’ils soient à l’écoute. Ils doivent rejeter les sirènes de mauvaises augures pour s’orienter véritablement vers leur avenir.
Quel est l’engagement fort que vous prenez à l’endroit de tous ces jeunes qui attendent ?
Qu’ils gardent espoir, qu’ils aient confiance. Nous travaillons pour eux. L’Etat de Côte d’Ivoire travaille pour eux. C’est ce message que je lance depuis Daloa. Nous serons bientôt chez eux à travers l’opération ‘‘Agir pour les jeunes’’. Ils sentiront la prise en charge de leurs problèmes par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers mon ministère.
Retranscrit par T.A.B