Selon le dictionnaire, l’année civile commence au 1er janvier et se termine au 31 décembre. Une définition claire et qui devrait situer les clubs et autres acteurs du football ivoirien. Sauf que la durée du mandat qui est de quatre ans chamboule tout. Et c’est là tout l’intérêt de ce débat. Le comité exécutif actuel de la Fif fait savoir que le mandat de Sidy Diallo prendra fin le 11 septembre 2015, parce qu’élu en 2011. Tout le monde est d’accord sur ce fait et l’article 43 le stipule bien. Mais là où le bât blesse et coince Sidy Diallo, c’est qu’il veut avoir recours à l’article 42 pour organiser les élections au plus tard le 30 juin 2016. Donc retour sur cette affaire d’année civile de la quatrième année de son mandat. Eugène Diomandé et les autres candidats qui sont montés au créneau, indiquent par ailleurs que Sidy Diallo a déjà organisé quatre assemblées générales ordinaires. La première en 2012 et les trois dernières en 2015. En conclusion, il a accepté le principe d’année civile, sans penser aux élections. Autre bémol, le comité exécutif de la Fif n’a pas trouvé utile d’installer la commission électorale indépendante dès 2012, c’est-à-dire à trois ans des élections (2015). En pareille circonstance, il urge que les principaux acteurs se rencontrent pour échanger et trouver une solution. Une chose est sûre, les articles 42 et 43 des statuts du 9 juillet 2011 sont flous. Raison pour laquelle, Sidy Diallo et les clubs sont à couteaux tirés.
AS
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