Le porte-parole de la Fif, Pierre Gondo était, le vendredi 28 août 2015 au Tribunal de première instance pour répondre à la plainte portée contre l’actuel comité exécutif de la FIF par quatre candidats postulants à la présidence de la FIF (Dao Mamadou, Eugène Diomandé, Eric Monnet et Koné Cheick Oumar). Selon ces quatre candidats, la FIF se trouve présentement dans l’illégalité. Car le mandat de Sidy Diallo tout comme celui de son comité exécutif est arrivé à terme. Une argumentation fondée sur l’article 42 des statuts de la FIF. « L'élection du Président a obligatoirement lieu au plus tard le 30 juin suivant la fin de la quatrième année civile de son mandat», stipule le texte de la FIF. Afin de remettre de l’ordre dans la maison de verre, Dao Mamadou, Eugène Diomandé, Eric Monnet et Koné Cheick Oumar ont réclamé la mise en place d’une administration provisoire à la FIF. Une action qui doit obligatoirement passer devant le tribunal. C’est dans ce cadre que les protagonistes étaient le vendredi 28 août 2015 à l’audience de référé. Le porte-parole de la Fif, Pierre Gondo avait pour conseil Me Fayé qui était à ses côtés. La partie adverse représentée par Dao Mamadou (président d’Atlantis) avait à ses côtés Me Méité. Après avoir entendu les différentes parties, le procès a été envoyé en délibéré pour le 7 septembre 2015.
Ange K
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